(Minghui.org)

Je suis une pratiquante de Shanxi. J’aimerais partager avec vous ce que j’ai vu et vécu au Centre de Détention et au Camp de travaux forcés de Shanxi. Mon but est de révéler la persécution perverse que subissent les pratiquants de Falun Dafa.

Mme Xi Liying a plus de 60 ans, elle est originaire de la ville de Lanzhou. Elle a été continuellement torturée par la police du Comté de Hu. On l’a forcée à s’asseoir sur un « Banc du Tigre vivant », méthode de torture quoi consiste à attacher les mains de la victime derrière son dos, les avant-bras liés avec une corde. La personne est ensuite suspendue très haut par une corde à une charpente en fer, ses pieds touchant à peine le sol. Les pieds sont ensuite attachés par une corde que plusieurs policiers tirent ensemble, de sorte que la victime est suspendue en l’air. Une autre corde est attachée à la taille de la victime et l’autre bout est fermement fixé au sol. Les gardiens tirent les pieds vers le haut, le corps de la personne est suspendu et forment un angle droit, comme dans la posture assise du « Banc du Tigre ». Mme Li a plusieurs fois perdu connaissance durant cette séance de torture. Les policiers l’ont alors relâchée pour l’arroser d’eau froide de la tête aux pieds. Quand elle s’est réveillée, les gardiens ont recommencé à la torturer de la même manière.

La nuit, ils lui ont infligé une autre forme de torture. Ils lui ont attaché les mains à l’arrière d’une voiture et l’ont traînée à grande vitesse sur la route. Elle était blessée sur tout le corps. Après qu’elle ait perdu connaissance, Mme Xi a été arrosée d’eau froide et torturée à nouveau. Les autorités ont également volé toutes ses économies à la banque.

Une autre femme a été torturée au moyen du « Banc du Tigre vivant ». Alors qu’elle avait les mains attachées derrière le dos et qu’elle était suspendue en l’air, elle a émis des pensées droites et crié « Maître, sauvez-moi ! ». Aussitôt qu’elle a eu prononcé ces mots, la corde épaisse qui tenait ses mains s’est cassée. Les gardiens étaient suffoqués. A partir de là ils n’ont plus osé la torturer de cette manière.

Le 1 septembre 2002, des policiers ont détenu M. Wang Weizhen, un pratiquant de 57 ans, dans un immeuble et l’ont torturé six jours durant pour le faire « parler ». Liu Zhijin a incité d’autres responsables du Bureau 610 à le battre à mort. Pour cacher leur crime, ils ont jeté le cadavre de Wang par la fenêtre et ont déclaré qu’il s’était suicidé en sautant par la fenêtre (pour plus d’informations veuillez vous référer à : http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2005/6/24/62189.html). Les pratiquants qui ont été témoins de la scène ont crié : « Les policiers battent des gens à mort ! » De peur que leur crime soit dévoilé, le lendemain les policiers ont transféré les pratiquants à d’autres endroits et les ont dispersés dans plusieurs centres de détention.

Au Camp de travaux forcés pour Femmes de Shanxi, j’ai été détenue en hiver dans une cage en fer et j’ai eu froid au point de ne plus pouvoir bouger. Je n’ai pas eu le droit de dormir avant 3 ou 4 heures du matin, ensuite ils m’ont réveillée à 5 ou 6 heures pour me faire subir un lavage de cerveau.

Chaque pratiquante de Falun Gong devait travailler plus de 10 heures par jour et ne pouvait pas aller dormir avant de finir le travail qu’on lui avait assigné. Mais le travail imparti était disproportionné. Pour s’enrichir un peu plus encore, les policiers entassaient 20 à 30 pratiquantes dans une seule chambre, où elles devaient travailler dans l’odeur de peintures, d’huile et de glue sans que la chambre soit équipée d’aucun équipement de ventilation. Elles avaient régulièrement des nausées et des étourdissements. Même lorsque nous vomissions, les policiers s’en fichaient totalement – ils disaient : « Vous n’allez pas mourir pour ça ! »

Beaucoup de pratiquantes ont été torturées de différentes manières : par la méthode du « Banc du Tigre », ou bien on les suspendait à une rampe. Il y avait la torture de l’avion à réaction. On mettait aussi dans leur nourriture, sans qu’elles le sachent, des médicaments endommageant leur système nerveux. On les forçait à s’agenouiller dans la posture de la tombe militaire (note 1). On les forçait à porter une camisole de force dans une position mortelle (note 2). On les suspendait par les menottes, on leur donnait des coups de poings, de pieds. On nous pinçait au visage et sur la peau à tel point que notre visage était couvert de bleus et notre peau se fissurait. On nous frappait la tête contre les murs etc. Chacune de nous a subi différentes formes de torture.

[Note 1] S’agenouiller dans la posture militaire : on est agenouillé sur une jambe, la cuisse et le tibia de l’autre jambe forment un angle de 45 degrés, le haut du corps doit rester droit. On doit garder cette position pendant plusieurs jours et les pieds deviennent insensibles.

[Note 2] Porter une camisole de force : ce vêtement est fait de fine toile, on l’enfile par le devant et il est attaché à l’arrière. Les manches sont environ 25 cm plus longues que les bras des victimes et portent des cordons. Les bourreaux forcent les pratiquants de Dafa déterminés à porter ces camisoles de force, ils croisent leurs mains et les attachent derrière leur dos. Puis ils tirent les bras par-dessus les épaules, les bras repassent devant la poitrine. Ils attachent ensuite les jambes des pratiquants et les suspendent en l’air par une fenêtre. En même temps, ils leur bâillonnent la bouche et leur mettent des écouteurs aux oreilles pour qu’ils entendent en boucle des messages diffamant le Dafa. Selon des témoins, les personnes qui souffrent de cette torture ont vite les bras, les épaules, les poignets et les coudes cassés et les tendons déchirés. Ceux qui endurent cette torture de manière prolongée ont le dos cassé et ils meurent dans des douleurs atroces. Pour de plus amples informations : .


Traduit de l’anglais le 6 août en Suisse