(Minghui.org)
En repensant à la bataille épique entre le bien et le mal qui a fait rage durant 3 jours et 3 nuits au début de l’année 2002 je suis profondément émue par le pouvoir grandiose des pensées droites et la magnificence de la Loi.
A l’approche du Nouvel An Chinois en janvier 2002 (1)
Le Parti Communiste Chinois (PCC) augmentait sa persécution contre les pratiquants de Falun Gong. Mon mari était membre de l'armée chinoise de libération. L'armée avait illégalement placé mon mari et moi en garde à vue à domicile. Ils ont monté la sentinelle à l'entrée de notre immeuble et nous ont interdit de partir. Nous devions donc demander à d'autres gens de nous acheter à manger. Pour les gros articles, l'armée envoyait des gardes pour nous accompagner. Face à ce traitement arbitraire, mon mari et moi avons réalisé que nous n'avions rien fait de mal en suivant les principes de la cultivation de Falun Gong « Vérité-Bienveillance-Tolérance » ou en tentant de devenir de meilleures personnes. Nous avons donc décidé que nous ne pouvions plus simplement laisser le PCC nous persécuter ainsi. Nous avons décidé de quitter notre domicile et trouver un endroit où nous pourrions produire des documents pour clarifier la vérité au sujet du Falun Gong.
Un soir, mon mari et moi sommes donc sortis de notre immeuble aux yeux des gardes de sécurité tout en émettant des pensées droites. Ils ont été très surpris de découvrir notre disparition; après tout, les entrées avant et arrière de l’immeuble étaient sous surveillance en permanence. Comment avions nous pu nous échapper ?
Après notre départ, le Bureau 610, le bureau de la sécurité publique et le commissariat de police ont paniqué, craignant que nous allions à Pékin et serions arrêtés en faisant appel pour le Falun Gong à la Place Tiananmen. Si cela arrivait, ils seraient punis pour ne pas avoir contrôlé les pratiquants de Falun Gong sous leur juridiction. Ils ont arbitrairement pénétré par effraction chez nous et volé des photos de nous pour mettre nos têtes à prix. Ils ont envoyé plusieurs policiers à notre recherche et ont posté des soldats devant notre maison vingt-quatre heures sur vingt-quatre, espérant nous attraper si nous revenions. Il y avait également des cadres militaires assignés pour nous repérer et nous intercepter si nous voyagions vers Pékin ou notre ville natale, espérant nous arrêter avant que nous puissions atteindre la Place Tiananmen. Entre-temps, ils ont posté plusieurs soldats à l'aéroport et à la gare ferroviaire locale. Ils ont également mis sur pied une force spéciale, menée par un fonctionnaire militaire de haut niveau. Les chefs et les canailles du bureau public local de sécurité, l'escadron de sécurité et les divisions de sécurité de nos unités de travail respectives sont partis dans une chasse effrénée à la recherche de mon mari et moi. À plusieurs reprises, ils sont allés chez mes parents et ont essayé par les menaces et l’intimidation de les forcer à leur indiquer où nous étions. Ils ont mis sur écoute les téléphones des membres de la famille et sont venus écouter clandestinement leurs conversations. Les membres de notre famille étaient suivis partout où ils allaient. Ils ont tout essayé pour nous trouver.
Un jour, tandis que je faisais mes courses tout près de ma résidence provisoire, un homme d’âge moyen est entré au magasin. En voyant son visage, j'ai eu tout de suite très peur parce que je l'ai reconnu comme étant le lieutenant de police qui m'avait persécutée par le passé, mais je me suis vite calmée et j’ai commencé à émettre des pensées droites. Après avoir fait son achat, il a quitté le magasin, me fixant d’un regard soupçonneux. L’obscurité approchait. J'ai vu une voiture garée devant l'entrée d’un petit immeuble avec ses phares allumés. Il semblait qu’ils vérifiaient tous les aller et venues de l’immeuble.
Plus tard, nous avons appris que pour nous attraper, ils se servaient depuis un certain temps d’une technologie de pointe pour identifier et localiser nos téléphones portables. Depuis plus de trois semaines, ils se servaient de deux suites d'hôtel comme centre de commande depuis lesquelles ils ont expédié plus de 100 soldats et policiers en voiture pour installer des pièges près de notre résidence provisoire. Ils avaient essayé de nous dépister, mais leurs tentatives avaient à plusieurs reprises échoué. Nous avons également entendu dire qu'ils projetaient d’employer le Système de positionnement global par satellite de l'armée (GPS) pour nous pister. Ils projetaient d’y ajouter 300 soldats supplémentaires et on avait l'intention de fouiller chaque maison dans le secteur.
En revenant de l’épicerie, j'ai dit à mon mari ce que j’avais vu. Nous avons décidé de rester à la maison pendant un certain temps après avoir distribué des documents de clarification de la vérité ce soir-là. Au coucher du soleil tandis que nous émettions des pensées droites, je sentais que l’air autour de moi était lourd et faisait pression sur moi comme plusieurs mains noires invisibles. Après l’émission de pensées droites pendant plus de 30 minutes c’était l’heure de partir pour donner des documents de clarification de la vérité à un ami pratiquant comme promis. Mon mari a rempli son sac et il est parti.
La police l’a retracé mais mon mari avait habilement transféré les documents ailleurs avant que la police l'arrête arbitrairement. Ils n'ont trouvé aucun document de clarification de la vérité sur lui, mais ils l'ont emmené de nouveau au commissariat de police et ont trouvé la clef de l'appartement où nous vivions. Ils ont demandé le numéro d'appartement au gardien de sécurité de notre immeuble.
Le 29 janvier 2002
Le 29 janvier 2002 vers 20h, j'ai entendu de différentes directions plusieurs voitures de police s’approcher de l’immeuble. Je savais alors ce qui se passait, j'ai immédiatement commencé à émettre des pensées droites. J’ai entendu beaucoup de bruit de pas et la porte s’est ouverte.
En un instant, plus d’une dizaine de personnes ont envahi l’appartement. L’un d’eux a dit en ricanant : « Vous vous souvenez de moi ? » Ensuite il a donné un ordre par radio : « Envoyez plusieurs hommes ici. »
Je l’ai regardé droit dans les yeux en disant : « Il me semble…. » Je me suis souvenue de la première fois où j’avais été détenue arbitrairement, c'était cet homme qui avait donné l’ordre à une dizaine de policiers de m’interroger 24 heures sur 24. Ils avaient échoué dans leur tentative d’obtenir des aveux sur mes compagnons de pratique mais cet homme avait insisté pour que je sois détenue durant 15 jours avant de me libérer. Le 15e jour, j’avais pensé : « Je suis pratiquante de Falun Gong. Il n’y a que Maître qui puisse déterminer ma voie. Ils n’ont aucun pouvoir sur moi ni ma chemine de cultivation. » Sous la protection de Maître j’ai été libérée le lendemain et suis retournée au travail.
Maintenant, cet homme au regard sombre me disait : « Vous voyez, si je vous avais jetée dans un camp de travaux forcés dès le début, ça nous aurait évité tous ces problèmes ». Je lui ai répondu calmement : « Je n’ai que deux choses à vous dire. Ceux qui comprennent et soutiennent le Falun Gong seront bénis. Ceux qui persécutent les pratiquants de Falun Gong feront face à une catastrophe au-delà de toute imagination et finiront par la porte de non-vie. Il m'a regardée un moment et s’est éloigné sans répondre. Tous ceux qui étaient dans la pièce ont entendu ce que j’avais dit.
Les policiers dans l’appartement faisaient différentes choses. Certains examinaient les objets dans la chambre. D’autres marchaient autour de l'appartement. Un policier lisait à haute voix un document de clarification de la vérité. Plusieurs policiers sortaient mes affaires hors de l'appartement. J'ai saisi l'occasion pour raconter aux policiers des histoires illustrant par quelle loi merveilleuse les dieux récompenseront les gens de bien et puniront les mauvais. Je leur ai raconté comment le Falun Gong avait été présenté au public en Chine et comment le pouvoir miraculeux du Falun Gong avait transformé la santé physique et la moralité des élèves. Je leur ai expliqué le concept de la liberté religieuse et la raison pour laquelle les pratiquants de Falun Gong réussissent à renoncer au confort pour sauvegarder leurs croyances. Ces policiers semblaient comprendre et accepter ce que je leur disais, ils m‘ont demandé sincèrement : « Est-ce qu’il est trop tard pour nous ou bien est-ce qu’il a encore un espoir ? » Je leur ai répondu : « Cela ne dépend que de vous. »
Dans mon sac, j’ai mis Zhuan Falun, certaines conférences de Maître, de l'argent et des effets personnels. Quelques policiers ont demandé à voir la photographie et les livres du Maître, je les leur ai montrés. Ils ont regardé la photographie et les livres du Maître avec respect.
Alors, un policier en civil, s’est approché et a dit férocement. « Laissez-moi voir ces livres ! » Je sentais sa mauvaise intention alors je lui ai demandé : « Qui êtes-vous ? » « Je suis un policier » dit-il. Je lui ai dit : « Vous avez de mauvaises intentions. Je refuse de vous les montrer. » Il a crié : « Comment osez-vous refuser ? Si vous refusez de me les montrer, je vais tous les brûler ! » Je l’ai regardé méchamment : « N’y songez même pas ! Vous devrez me brûler vive avant de pouvoir toucher à n'importe lequel de ces livres ! » Il était bouche bée. Ses collègues ont éclatés de rire en se moquant de lui. Il est parti d’un air gêné.
Les policiers nous ont volé notre ordinateur, notre imprimante et à peu près tout dans l’appartement. Avant de partir, un vieux policier a vu mes pantoufles sur le plancher. Il m’a demandé : « Puis-je avoir vos pantoufles » J'ai répondu : « Vous pouvez les prendre si vous voulez. » Il les a prises pour lui. Cette scène m'a rappelé un rêve que j’avais fait quelques mois auparavant. Dans le rêve, Jiang Zemin avait mes pantoufles dans les mains et riait très fort. Alors la police m'avait arrêtée et m'avait jetée dans un camp de travaux forcés. Dans le rêve j'essayais de m'échapper par la ruse, mais toutes mes tentatives échouaient. Finalement, c’est par l’émission de pensées droites et les capacités supranormales que le Maître m’avait données que j’ai pu geler les policiers, c’est ainsi que je suis sortie du camp sans effort. Au réveil, j'ai décidé que la persécution contre moi s'était produite dans une autre dimension, j’ai donc commencé à émettre la pensée droite. Aujourd’hui, cette persécution se reproduisait au niveau humain.
Une policière m’a emmenée au Bureau 610. Elle m’avait interrogée la première fois. Nous nous sommes reconnues et elle a souri. Elle a dit : « Vous avez perdu beaucoup de poids. Vous aviez l’air si innocente la dernière fois en l’an 2000, on dirait que vous avez beaucoup mûri depuis. »
En chemin vers le Bureau 610, j’en ai profité pour clarifier la vérité à un jeune policier. J’ai ajouté : « Souvenez-vous que le Falun Gong est bon ! » Il a acquiescé de la tête.
De 23h le 29 janvier jusqu’au lendemain matin
Une fois, au Bureau 610 du Bureau de la sécurité publique de la ville, deux policiers m’ont interrogée durant toute la nuit. Ils ont demandé mon nom, mon âge mais je leur ai dit dès le début : « Vous avez déjà fait une enquête approfondie à mon sujet. Vous n’avez pas besoin de me redemander tout ça et je ne répondrai pas. Je ne signerai rien non plus. »
Alors ils ont changé de stratégie. Ils ont essayé de me tenter, ils m'ont menacée et ils ont feint la gentillesse. Un policier a dit : « Vous n’avez qu’à nous dire où se trouve votre mari et vous serez en liberté surveillée jusqu’à votre procès. » Un autre policier a dit : « Je vous ai interrogée avant et nous savons tous que vous êtes une femme aimable. Vous avez gagné notre respect. » En mon for intérieur je n'ai jamais oublié ma responsabilité en tant que pratiquante de Falun Gong de la période de la rectification de la loi. J'ai pensé : « Je ne dois jamais fournir quelque information que ce soit sur mes compagnons pratiquants, autrement, vous commettrez plus de crimes contre la Loi et ne pourrez jamais rembourser vos péchés. Tous les éléments droits dans l'univers vous observent. » Tandis que je continuais à émettre des pensées droites, je leur racontais des histoires illustrant la loi merveilleuse, que les dieux sont omniprésents et finiront par récompenser les gens selon leurs agissements. Je leur ai dit : « Vous vous souvenez de cette histoire chinoise bien connue sur une jeune fille du nom de Dou E, qui a souffert une injustice grave en raison d'un magistrat corrompu et suite à son décès il avait neigé au mois de juin ? Après que nous ayons dû fuir notre domicile, il a plu en plein hiver alors que c’était la saison hivernale au nord-est de la Chine. Comme la neige en été du conte du Dou E, le ciel est furieux de la persécution que vous nous infligez. » Après leur avoir clarifié la vérité au sujet du Falun Gong, j'ai ajouté : « Un de vos collègues du nom de Ma a fait suspendre un pratiquant de Falun Gong au moyen d'une corde fixée à ses mains et l'a battu jusqu'à ce qu'il soit gravement blessé. J'ai bien cherché dans les lois en Chine. C'est contre la loi d’interroger les gens en recourant à la violence. En tant que policier, il aurait dû bien connaître les lois. Il est certain qu’il a violé les lois en connaissance de cause. » Ils se sont regardés l'un l'autre et ont dit d’un air penaud : « tu connais la loi ? » Alors ils ont jeté leurs stylos sur le bureau sans pouvoir rien dire.
Ensuite, ils ont fouillé mon sac arbitrairement et y ont trouvé plus de 10 000 yuans. Ils ont demandé : « Ce doit être l'argent dont vous vous servez pour gérer les activités de Falun Gong. » Je leur ai dit solennellement : « Mon mari et moi avons gagné cet argent en travaillant. Si vous osez me voler ne serait-ce qu’un penny, je vous fera un procès ! » Plus tard, ils m’ont rendu tout mon argent.
J'ai dressé la main droite devant la poitrine pour émettre des pensées droites. Après je leur ai dit que j’avais besoin de dormir. Deux policières m'ont emmenée dans un autre bureau où il y avait un futon. Elles ont sorti une paire de menottes et étaient sur le point de me menotter au futon avant que je me couche pour la nuit. Je savais que je ne devais pas porter des menottes réservées aux criminels, alors je leur ai dit calmement : « Je ne peux pas supporter de telles menottes. » L'une d'entre elles m'a regardée, indécise au sujet des menottes. Je l'ai regardée en disant : « Je ne ferai rien de stupide. » Elle est partie sans me menotter.
Tandis que je me trouvais là, des pensées impures ont commencé à me venir à l’esprit. Comment avaient-ils pu nous trouver ? Mon mari et les autres pratiquants allaient-ils bien ? Mais presque aussitôt je me suis dit que je ne devais pas avoir ces pensées. Je me suis rappelée que le Maître nous a enseigné que toutes nos pensées sont une matière tangible dans d'autres dimensions. Je devais donc nier tous les arrangements des forces anciennes avec mes pensées droites puissantes et émettre des pensées droites pour eux. Le Maître a dit : « La Loi peut briser tous les attachements, la Loi peut briser toutes les perversités, la Loi peut briser tous les mensonges, la Loi peut affermir la pensée juste. (« Éliminez les interférences » Points essentiels pour un avancement assidu II). En étudiant les nouveaux articles de Maître, j’étais de plus en plus calme et mes pensées droites étaient de plus en plus puissantes.
Au milieu de la nuit, une policière est venue interrompre mon étude de la Loi. Je l’ai ignorée et j’ai continué à étudier. Après un certain temps, elle est revenue et a tenté de confisquer les nouveaux articles de Maître. Je lui ai dit que c’était toute ma vie. Elle a fait un compromis et les a placés sur la tablette supérieure de l’étagère. Je me suis couchée sur le futon et j’ai dormi un certain temps. Au lever du soleil j’ai émis la pensée droite comme d’habitude et j’ai commencé à pratiquer les exercices de Falun Gong. Après avoir fini la pratique, j’ai ouvert les yeux pour constater que les deux policières m’avaient regardée tout au long de la pratique. Apparemment, elles étaient enveloppées dans le champ énergétique harmonieux et paisible du Falun Gong. Lorsque la policière qui m’avait vue la veille a constaté que j’avais fini, elle s’est empressée de me retourner mes livres en disant à l’autre policière : « Ils sont toute sa vie »
Le matin du 30 janvier 2002
Le matin, tous les policiers du Bureau 610 sont entrés le building du Bureau de la sécurité publique. Aussitôt qu’ils m’ont vue, ils se sont exclamés : « Vous êtes bien une telle ? » Je ne les avais jamais rencontrés auparavant mais ils m’ont tous reconnue. On peut donc s’imaginer l’ampleur de tous les efforts déployés par le Bureau 610 et combien de policiers ont été mobilisés pour persécuter les pratiquants de Falun Gong.
Puisque tous les policiers étaient dans le bureau, j'ai pensé que ce serait une occasion parfaite d'émettre la pensée droite à proximité étroite et supprimer tous les éléments pervers qui les avaient manœuvrés pour commettre ces crimes contre les pratiquants de Falun Gong. J'ai pensé que c'était également une manière de sauver ces policiers. J'ai dressé la main droite et j’ai commencé à envoyer des pensées droites. J’ai vraiment senti que j'étais aussi grande que le ciel et incomparablement noble. Je me suis sentie suprêmement puissante à côté des démons vils et sales qui étaient les moins dignes d’interférer avec la rectification de la loi du Maître.
Quelques policiers étaient assis à ne rien faire et d'autres marchaient aux alentours sans but comme s’ils attendaient que quelque chose arrive. À plusieurs reprises, ils m’ont transférée d’un bureau à l’autre, j’en ai donc profité pour clarifier la vérité aux policiers de chaque bureau tout en émettant la pensée droite pour éliminer les démons qui se cachaient derrière eux. Je leur ai aussi raconté des histoires vraies illustrant la loi divine où les dieux bénissent et punissent les gens selon leurs actions. Pendant que je parlais à un policier dans un des bureaux, le policier à qui j’avais déjà clarifié la vérité est entré et m’a vue parler à ses collègues. Il leur a dit : « Elle a expliqué que la bonté sera finalement récompensée et que la méchanceté sera punie. Vous ne devez pas faire le mal. »
Vers midi, une policière a demandé le numéro de téléphone de mes parents et elle leur a téléphoné pour demander à mon père de me ramener à la maison. J‘ai pensé : « Je ne dois me réjouir de rien de ce que j’entends. Je dois être vigilante et maintenir des pensées droites à tout moment. » Je lui ai demandé de donner à mon père sa ligne directe au cas où il se perdait. Elle a téléphoné à mon père de nouveau et lui a donné son numéro. Mon intention était d’obtenir son numéro afin que je puisse lui téléphoner plus tard. Grâce au fait que mon père avait son numéro de téléphone, nous avons pu venir chercher quelques jours plus tard les 5 000 yuans de caution que le Bureau 610 avait gardé illégalement.
Tandis que j’attendais que mon père vienne me chercher, j’ai commencé à étudier les nouveaux articles de Maître. Au moment où le responsable désagréable du Bureau 610 et ses subalternes sont passés devant le bureau ils m’ont vu étudier la Loi, alors il a dit : « J’aimerais voir votre livre. » D’un sourire confiant, je l’ai regardé en disant : « C'est bon, mais vous devez le rendre immédiatement. » Il l’a pris, l’a examiné soigneusement et a complimenté la qualité supérieure de mon travail de reliure. Comme il me remettait le livre, il m’a demandé : « Est-ce que tous les pratiquants de Falun Gong ont mémorisé les livres de Falun Gong ? » J’ai répondu : « Certains d’entre eux ont mémorisé tous les livres de Falun Gong, mais je ne les ai pas tous mémorisés. »
Par la suite il a fait venir le Secrétaire du Parti communiste et les leaders de mon unité de travail. En très peu de temps ils sont arrivés. A la suite d’une réunion avec les membres du Bureau 610, ils sont venus me voir, mais ils n’ont fait que sourire d'un air fatigué parce qu'ils savaient ne pouvoir probablement rien dire qui me ferait changer d'avis. Ils m'ont aidée à mettre mes affaires dans le taxi.
La policière qui m'a accompagnée à la porte m'a dit : « Nous vous avons rendu tous vos livres de Falun Gong. Vous êtes la première pratiquante de Falun Gong qui a réussi à ce que le Bureau 610 lui rende ses livres de Falun Gong. Jusqu’à présent, le Bureau 610 ne faisait que confisquer les livres de Falun Gong et ne les rendait jamais. » Tous ses collègues ont entendu ce qu'elle a dit.
À midi je suis arrivée chez mes parents.
Le matin du 31 janvier 2002
The Morning of January 31, 2002
Le matin du 31 janvier 2002 quatre hommes du Bureau de la sécurité publique sont venus chez mes parents sans prévenir. Mes parents connaissaient l’un de ces hommes. C’était le directeur de division du Bureau de la sécurité publique. En l’an 2000 le Bureau de la sécurité publique m'avait persécutée pour la première fois. Cet homme et le directeur du Bureau de la sécurité publique avaient déjà saccagé mon domicile arbitrairement à une reprise. Les trois autres étaient le président du comité politique du bureau de sûreté, le président du bureau administratif des bureaux 610 et le chauffeur. Dès qu'ils sont entrés, le directeur de division a produit un mandat d'arrêt. Il l'a lu à voix haute et m'a demandé de le signer mon nom. Je leur ai fermement dit : « Je ne signerai pas ! Je n'ai violé aucune loi ! Je ne vais en nulle part ! »
J'ai continué à émettre des pensées droites constamment et j’ai demandé à ma mère de réciter la formule pour les pensées droites pour m'aider. Mon père a dit : « Ma fille est recherchée par deux endroits différents. Hier justement, le Bureau 610 l'a enlevée et ne l’a libérée que moyennant une caution de 5 000 yuans. Aujourd'hui vous, du Bureau de la sécurité publique voulez l'enlever encore une fois. Que vais-je faire si le Bureau vient demander ma fille ? Si vous insistez pour l'enlever, vous devez obliger le Bureau 610 à me rembourser d'abord ! » Mon père a immédiatement composé le numéro du Bureau 610 et a demandé au directeur de division du Bureau de la sécurité publique de parler au Bureau 610. Pour m'arrêter, il n'avait pas le choix il devait prendre l'appel et dire au Bureau 610 que le Bureau de la sécurité publique avait autorité sur mon dossier. Ensuite mon père a exigé que le Bureau 610 le rembourse. Pour m'arrêter, le directeur de division n'avait pas d’autres choix que de demander au Bureau 610 de nous rembourser la caution. Trois jours plus tard, le Bureau 610 a remboursé à mon père l'argent qu'on l’avait forcé à payer et on lui a rendu certaines de mes affaires.
Après ils ont essayé de persuader ma famille de leur donner une certaine somme d'argent et d'emballer mes sacs pour qu’ils puissent m’emmener. Mon père a dit : « Je refuse d'emballer des sacs. Vous êtes censés être une agence pour appliquer la loi. Je ne risquerai pas d'être poursuivi pour obstruction de la justice mais je crois que personne ne pourra la faire changer d’avis sur le Falun Gong. Si vous insistez pour l'emprisonner, elle mourra là-bas ou bien perdra la tête au bout de quelques mois. Si cela arrivait, ne pensez pas même pas à nous la retourner. »
Le directeur de division a répondu : « Nous l’emmenons à un endroit agréable. Ils veulent juste réformer son esprit. » Mon père a dit : « Un endroit agréable ? Comment est-ce qu'un endroit peut être aussi bon qu'à la maison ? Comment est-ce que l’on peut commettre un crime avec son esprit ? Ce qui se passe dans sa tête est son affaire. »
Ils ne savaient plus quoi dire. Mon père a encore demandé : « Qu’y a-t-il avec le Falun Gong ? Avez-vous même lu le Zhuan Falun ? Connaissez-vous le contenu de Zhuan Falun ? Si vous n'avez pas lu le livre, vous n’êtes pas en droit de la critiquer ! » Ils se sont regardés ne sachant que dire.
C'était au-delà de mes rêves les plus fantasques que mon père défende le Falun Gong pour moi. La veille encore il m’avait montré sa colère et sa frustration parce que le Bureau 610, le Bureau de sûreté, le Bureau de la sécurité publique et mon unité de travail étaient à plusieurs reprises venus le harceler. Il avait même dit qu'il y avait assez de passage pour que le seuil de la porte s’effondre. Je savais dans mon cœur que c’était le champ de pensées droites de Falun Gong qui était la cause de ce côté vertueux de mon père.
Ma mère les a également interrogés. « Vous avez fracturé l’un de ses os en 2000. N'êtes-vous pas légalement responsables de cela ? » Étonnamment, le président du comité politique du Bureau de sûreté a répondu : « Oui, nous devrions faire face aux conséquences de nos actions. » Le directeur de division a vu que la bataille commençait à incliner en notre faveur, alors il s’est avancé vivement vers moi s’apprêtant à me m’entraîner au loin. De vive voix, j’ai dit mes vraies pensées, » « Arrêtez! (Soyez bloqué) Comment pouvez-vous prétendre être un policier du peuple ?! C'est vous qui m'avez persécutée en 2000 ! Je n'ai même pas intenté de poursuite contre vous! »
Le directeur de division était confus, finalement il a murmuré, « Vous pouvez me poursuivre si le cœur vous en dit ! » Alors, il s'est retiré au salon et s'est assis sur le divan. Soudainement je me suis rappelé les mots du Maître au sujet de « l’extirpation par un geste de la main » dans le Zhuan Falun, ainsi je me suis servie de l’intention de mon esprit pour lui enlever son esprit primordial et le rendre incapable de se déplacer. Il s'est assis sur le divan pendant deux heures sans remuer d’un pouce.
J'ai dit résolument : « Qui d’entre vous est le président du Bureau 610 ? Qui est le président du comité politique du Bureau de sûreté ? Je veux vous rencontrer et me souvenir de vos visages. Déjà en l’an 2000 vous avez fracturé ma jambe avant de m’enfermer à clef dans un cabanon en tôles pendant 40 jours. Vous ne connaissez que l’enlèvement des pratiquants de Falun Gong. Avez-vous la moindre notion de la manière dont les camps de travaux forcés torturent les pratiquants de Falun Gong ? Les policiers au camp de travaux forcés ont cassé le nez d’une pratiquante du nom de Mme Sun la battant sauvagement et en lui faisant subir à plusieurs reprises de l’électrochoc par matraques électriques jusqu’à ce qu’elle soit couverte de plaies et ait de la difficulté à marcher ! Je dois exiger qu’on lui rende justice ! Est-ce votre façon de protéger le peuple ?! »
En silence, ils m’ont écoutée. La Loi m’a donné une sagesse illimitée pour dire ce que j’avais besoin de dire à ces gens. En parlant, mes pensées droites devenaient de plus en plus puissantes et j’étais de plus en plus calme. Finalement, je leur ai dit : « Partez! Quittez la maison immédiatement ! » Tous les quatre ont obei à mon commandement et ont quitté la pièce, ils ont attendu dans le couloir.
Alors en continuant d’émettre des pensées droites il m’a semblé voir le Maître qui me souriait assis dans les airs sur une fleur de lotus.
Après un certain temps, ils ont fini de parler à leurs supérieurs au téléphone et sont entrés de nouveau dans la maison de mon père. Ils ont essayé de m'enlever encore une fois. Je les ai regardés dans les yeux, mais sur le coup, ils ne pouvaient me regarder et ont fui mon regard. Je leur ai dit : « Si vous refusez de partir, alors vous devez demander à votre patron qui a requis le mandat d'arrestation de venir ici. Je lui parlerai directement. »
Ils sont allés dans le couloir téléphoner de nouveau à leur supérieur et ont essayé d’imaginer une porte de sortie. Après un moment, ils sont entrés et m'ont dit : « Il ne viendra pas. » Je leur ai dit, « Essayez encore de l’appeler !»
Environ une heure plus tard, le directeur du Bureau de sûreté est venu. Dès qu'il est entré, il a commencé à se plaindre. J’ai émis des pensées droites pour éliminer les démons dans les autres dimensions qui le manipulaient tandis que je lui disais : « La coercition ne peut changer le cœur des gens. Quel est le but d’emprisonner des gens de biens qui suivent les principes de Vérité, Bienveillance et Tolérance ? Parce que vous avez arbitrairement emprisonné des pratiquants de Falun Gong, des familles entières ont été brisées et elles sont incapables de pourvoir aux besoins des leurs et de leurs parents. Comment pouvez-vous nous emprisonner arbitrairement et par la suite nous accuser d’avoir ‘abandonné nos familles de sang froid’? Nous, pratiquants de Falun Gong, prenons soin et respectons nos parents. Ce n’est pas parce que nous pratiquons le Falun Gong, aspirons à être de meilleures gens et refusons de calomnier le Falun Gong ou d’y renoncer, que vous pouvez harceler nos parents, les membres de nos familles à répétition et ne pas leur laisser un instant de paix ! Où est la loi, je vous le demande ? Parce que vous m’avez assujettie à la persécution à plusieurs reprises, mon père menace de me renier et de me casser les jambes afin de me protéger contre vous. Laissez-moi vous dire une fois pour toutes, même si vous me cassez les deux jambes à coup de matraque, je n’abandonnerai jamais le Falun Gong ! »
Le directeur du Bureau de sûreté m’a écoutée en silence. Finalement, il a dit : « Vous pouvez pratiquer le Falun Gong à volonté. » Les autres ont répété : « Vous pouvez pratiquer le Falun Gong, comme vous voulez. »
Je leur ai clarifié la vérité. Finalement j’ai dit au directeur du Bureau de sûreté : « J’ai vraiment vu votre bon côté. Nous avons probablement une affinité prédestinée; je vais prendre le temps de vous clarifier la vérité. » Il a dit : « Je discuterai plus avec vous quand l’occasion se présentera. » Alors, j’ai répondu : « Alors je vais transformer votre esprit. » Il a souri.
Après ce conflit de cinq heures, les hommes sont partis avec leur mandat d’arrêt. Ils ne sont jamais revenus depuis.
Suite à ces 3 jours et 3 nuits de lutte décisive avec la perversité, j’ai un respect encore plus profond de la puissance grandiose des pensées droites et de la vertu majestueuse de la Loi.
Dénouement
Le lendemain, une de mes amis a trouvé l’adresse de mes parents et est venue me rendre visite. Deux ans auparavant, elle avait cessé de pratiquer le Falun Gong. Avec l’aide du Maître, elle est retournée sur la voie de la cultivation et le chemin de la rectification de la loi. Les pratiquants de sa région ont vite appris la nouvelle de sa transformation. Ceux qui avaient abandonné la cultivation ont été motivés à poursuivre à nouveau la cultivation et la pratique et devenir très diligents.
Le procureur a intenté une poursuite illégale contre moi et le tribunal de niveau intermédiaire du peuple a accepté la cause. Ma famille a vérifié le statut de la cause et a entendu dire que la cour était sur le point de prononcer son jugement. Je ne me suis jamais permise d'imaginer ce qu’ils pourraient me faire. J’ai donc persisté à émettre toujours des pensées droites pour éliminer la persécution contre le Falun Gong par la perversité et je me suis concentrée sur les trois choses que le Maître nous a demandé de faire.
Trois mois ont passé. Six mois ont passé. Un an a passé. Je reste toujours chez mes parents. Mon père s’inquiétait pour moi, alors il est allé au bureau du procureur s’informer du statut de mon dossier. Il s’avère qu’ils ont laissé tomber le dossier et l’ont retourné au Bureau de sûreté. Mon père a téléphoné au Bureau de sûreté, mais ils lui ont dit qu’ils ne voulaient plus s’occuper de mes affaires et a demandé à mon père de ne plus leur téléphoner.
En fait, je suis un disciple de Maître et ce n’est que Maître qui puisse être impliqué dans mes affaires. Personne d’autres n’a le droit de m’affecter.
Merci beaucoup. Je remercie notre magnifique et bienveillant Maître.
Note:
(1) La Nouvelle Année Chinoise de 2002, selon le calendrier lunaire a débuté le 12 février 2002.
(2) Glossaire : http://fr.minghui.org/glossaire/glossaire.htm
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