(Minghui.org)
Mercredi, le 22 juin de 10h00 à 11h00 Rayburn House Office Building, Room 2255 Déclaration de Gregory Xu
Tout récemment, le centre d'information de Falun Dafa (CIFD) a appris que Mme Gao Rongrong, qui avait été défigurée suite à la torture au camp de travaux forcés de Longshan, a été torturée à mort le 16 juin 2005. Mme Gao a enduré presque deux ans d’emprisonnement, de lavage de cerveau et de torture pour sa croyance dans le Falun Gong. Son cas a même impliqué les ordres de Luo Gan, un des membres du Politburo en Chine. Mme Gao, une comptable à l'université des Beaux-arts de Luxun dans la ville de Shenyang, a perdu son emploi en 1999, peu après le début de la répression du Falun Gong. Mme Gao a alors intenté des appels légaux auprès des autorités de Pékin, réclamant une fin à la persécution injustifiée. Les autorités alors, agissant en dehors de la loi, ont détenu Mme Gao. En juillet 2003, Mme Gao a été envoyée au camp de travaux forcés de Longshan. Le 7 mai 2004, vers 15h00, Tang Yubao, chef adjoint de la brigade numéro 2 de la prison, avec Jiang Zhaohua, le chef d’équipe ont appelé Mme Gao au bureau et ont commencé à la torturer avec des matraques électriques. La torture a continué pendant environ 7 heures et les détenus au camp de travail ont dit que Mme Gao a subi de multiples brûlures au visage, à la tête et au cou. Le visage de Mme Gao était couvert de boursouflures et ses cheveux étaient collés dans le pus et le sang. Les blessures étaient si graves que Mme Gao a été défigurée et qu’elle avait de la difficulté à voir les choses. Plus tard, dans une tentative désespérée d'échapper à ses tortionnaires, Mme Gao a sauté de la fenêtre du bureau au 2e étage, entraînant de nombreuses fractures. L'hospitalisation qui s’ensuivit a permis aux proches de Mme Gao de prendre des photos des blessures de son visage et de son corps. Des photos scandaleuses se sont rendues à l’étranger, où elles ont été largement publiées par les activistes des droits de l'homme. Les détails de son cas ont été soumis aux bureaux concernés du gouvernement des États-Unis et à d'autres nations et ont été également présentés aux Nations Unies Lors
de son hospitalisation, Gao était sous la surveillance constante de la police
chinoise. Les autorités ont déclaré
qu’elle retournerait en captivité après sa sortie de l'hôpital. Cependant, le 5 octobre 2004, Mme Gao -
ayant récupérée suffisamment pour être transportée – a quitté l'hôpital avec
l'aide d'un petit groupe d'amis et a donc évité l’enlèvement par la police et
la possibilité de plus de tortures. Un membre du Comité du Politburo veille personnellement sur le cas de Gao A mesure que la pression internationale montait au sujet du cas de Mme Gao, l’un des fonctionnaires les plus élevé en Chine s’est avancé: Luo Gan, le membre du Comité du Politburo. Luo a ordonné au Comité judiciaire politique du Parti communiste chinois de la province de Liaoning, au Procurateur, au Ministère de la justice et au Département de la police de cacher toutes les informations sur le cas de Mme Gao. Après
l'évasion de Mme Gao, le Département de la police de la ville de Shenyang
(Division de la sécurité d'État) a commencé à mettre sous écoutes, les
téléphones de tous les pratiquants de Falun Gong de la région, espérant
découvrir qui avait aidé à publier le cas de Mme Gao et à assurer son
évasion. Une chasse à l’homme
s'ensuivit et tout individu considéré avoir facilité l'évasion de Mme Gao de
l'hôpital a été arrêté. M. Feng Gang, l’un des individus qui a été enlevé, a
dû être admis à l'hôpital de Masanjia après treize jours de grève de la faim
protestant contre son arrestation illégale.
On rapporte qu'un autre individu, M. Sun Shiyou, a été gravement
torturé par les autorités, y compris avoir eu les parties génitales
électrocuter avec des matraques électriques.
Les membres de la famille de M. Sun ont été également kidnappés. On a rapporté que les agents du bureau de la sécurité publique ont
étroitement gardé la salle à l'hôpital ou se trouvait Mme Gao. Les agents avaient l’intention d’empêcher
que les nouvelles de son état et les mauvais traitements se répandent dans le
monde; ceci répond à la formule de
complicité atteignant les niveaux les plus élevés du régime de la Chine La mort de Mme Gao fait partie d'un modèle inquiétant de violations systématiques des droits, de cachette systématique et d’une responsabilité inexistante. Et Mme Gao n’est que la plus récente victime du système des camps de travaux forcés en Chine. La rééducation par le système de travail est devenu un outil très efficace de contrôle et de répression dans les derniers cinquante ans pour le Parti communiste chinois (PCC). Selon
WOIPFG (l’Organisation Mondiale pour Enquêter la Persécution du Falun Gong),
il y a deux buts directs derrière le système de « rééducation par le
travail en Chine » :tout d'abord, pour créer une force de main d'oeuvre
fiable à prix réduit par le travail obligatoire et deuxièmement pour
soumettre les prisonniers à un lavage de cerveau. C'est la prétendue « réforme d’esprit par le
travail ». Ceci viole non
seulement les droits humains de base des détenus, mais encourage également le
système de prison et de camp de travail à persécuter les détenus en échange
d’un profit énorme des produits faits par le travail obligatoire. En outre, il ébranle la stabilité du
travail international et des marchés commerciaux lorsque ces produits bon
marché sont déchargés sur le marché international. Beaucoup de consommateurs achètent les produits, totalement
ignorants des raisons derrière le prix bon marché. Par
exemple, le camp de travail des femmes Qiqiha'er Shuanghe est un site de
traitement qui n'a aucun certificat approuvé par le gouvernement pour
produire des produits chimiques agricoles.
Les pratiquantes de Falun Gong sont cependant forcées d'emballer les
poudres très toxiques de pesticide sans aucun vêtement de protection, ce qui
a gravement blessé les pratiquantes physiquement. De nombreuses pratiquantes saignent du nez, d'autres se sentent
malades, vomissent, ont de graves toux (il y a du sang dans leur flegme) et
des saignements anormaux; d'autres
encore sont presque aveugles parce que le camp de travail est rempli de poussière
toxique de pesticide. Les victimes
sont forcées de continuer leur travail même lorsqu'elles montrent des
symptômes d'empoisonnement. Sur les
colis, il est clairement spécifié qu’on doit porter des équipements
protecteurs et que les ouvriers doivent prendre des douches après le travail
de production de pesticides.
Cependant, il n'y a aucune douche dans l'usine chimique. Dans la chaleur de l’été, quand la
poussière et la sueur chimiques se mélangent, la peau est irritée; lorsque la sueur sèche, on peut attraper
des ulcères de peau du type tinea.
Les victimes ont des démangeaisons douloureuses. La police interdit souvent aux
pratiquantes de se laver et donc ces pratiquantes doivent aller au lit avec
la poussière chimique partout leurs corps. Puisqu'il était illégal de produire des produits chimiques agricoles, lorsque les autorités venaient pour inspecter le camp, la production s'arrêtait immédiatement. Les pratiquantes de Falun Gong étaient également forcées d'emballer les baguettes aseptisées dans leur dortoir où elles n'avaient même pas d’équipements les plus rudimentaires de désinfection, sans mentionner d’ateliers appropriés. Un
autre exemple, le camp de travail No. 1 des femmes de Shandong, situé au 20
Chemin de Jiangshuiquan, ville de Jinan, est généralement reconnu comme un
camp de travail des femmes de Jinan.
Cependant, depuis le mois d’octobre de l’an 2000, le nombre de
détenues a grimpé brusquement jusqu'à plus de 700 personnes. Plus de 95% d'entre elles étaient des
pratiquantes de Falun Dafa qui avaient été illégalement enlevées et détenues
à cet endroit. Selon WOIPFG, le camp
de travail a signé des contrats avec Jinan Tianyi Printing Co., Ltd et
plusieurs autres compagnies et a transformé le camp de travail en ateliers de
travail manuel pour ces entreprises, dans le but d'augmenter le profit des
investissements étrangers et ainsi le
personnel du camp de travail a pu obtenir plus de bonus. Le camp de travail a forcé les détenues à
faire des quantités excessives de travail.
En conséquence, les détenues (y compris des dames âgées plus de 60
ans) ont dû travailler de 13 à 14 heures par jour et parfois même durant la
nuit sans salaire. En raison des
heures de travail supplémentaires pendant de longues périodes, plusieurs
détenues avaient de la difficulté à se tenir debout et c’était courant que
quelques unes s'évanouissent dans l'atelier.
Celles qui refusaient de travailler étaient « isolées dans une
cellule » qui était totalement sombre.
On ne permettait pas aux pratiquantes isolées de dormir, de se laver
le visage ou de se brosser les dents.
On leur interdisait également de sortir de la cellule pour aller à la
toilette et elles étaient forcées de se tenir debout sans interruption
pendant plus de 20 jours jusqu'à ce qu'elles deviennent inconscientes. Les pieds gonflés de ces personnes enflaient au point ou elles ne pouvaient plus porter
de souliers et ni ne pouvaient marcher. En
raison de la forte résistance des pays démocratiques occidentaux contre
« les produits de travaux forcés », en 1991, le Conseil d’État de
la Chine a souligné à nouveau l'interdiction de l'exportation de «produits de travaux forcés» et a stipulé
qu'il est interdit aux prisons de coopérer ou d'établir des sociétés
collectives avec les investisseurs étrangers. Cependant, en réalité, le gouvernement chinois a accordé de
nombreuses politiques préférentielles aux entreprises dans les camps de
travail et les prisons, pour encourager et attirer l'investissement étranger
et l'exportation. Dans le document
[2001] No.56 du bureau d'État de l'impôt sous le Ministère des finances de la
Chine, on affirme clairement que si les droits de propriété d'une compagnie
sont possédés uniquement par une prison ou le système des camps de travaux
forcés, la compagnie est exempte d'impôt sur le revenu pour les corporations
et de la perception de taxe foncière.
Le système de travail obligatoire viole non seulement les droits humains de base des détenus, mais encourage également l'abus et la torture lorsque les camps augmentent leurs quotas pour faire plus de profit. Entre-temps, les camps emploient une partie des profits pour construire davantage de centre de travaux forcés. En outre, les produits provenant des travaux forcés sont concurrentiels et très attrayants sur les marchés internationaux en raison de leur coût extrêmement bas. En conséquence, ceci a amené quelques compagnies étrangères ignorantes de l’origine du produit, à participer en collaboration à la production, à l’importation et à la vente des articles de travaux forcés. Ceci viole non seulement les lois de leurs propres pays et des lois internationales, puisque de nombreux pays interdisent l'importation et la vente des produits provenant des travaux forcés, mais ébranle également la stabilité du travail international et des marchés commerciaux, menaçant certaines compagnies de leur patrie qui partagent les mêmes secteurs du marché. Un bon exemple est la campagne de pression lancée par les six plus importantes organisations commerciales de textile et de tissu aux Etats-Unis lors de leur sommet à Washington, D.C. le 10 juin, 2003. Le 2 juillet 2003, l'Institut Américain des Fabricants de Textile (ATMI) a publié un rapport choquant déclarant qu'avec le déplacement de quota des produits chinois de textile, plus de 1.300 usines de textile aux Etats-Unis devraient fermer leurs portes d'ici le début de 2004, ayant pour résultat la perte de plus de 630.000 emplois. Le marché du textile et du vêtement aux Etats-Unis serait sous le contrôle de la Chine si des mesures d’urgence n'étaient pas mises en application bientôt. Des preuves suffisantes indiquent que certains fabricants de textile tels que Shanghai Three-Gun Group Co., Ltd. le Shandong Leader Handicraft Articles Co., Ltd., et Henan Rebecca Hair Products Inc., Chine, collaborent avec les camps de « rééducation par le travail » ou des centres de détention pour forcer les pratiquants de Falun Gong aux travaux forcés sans rémunération lors de leur détention. Les pratiquants illégalement détenus sont forcés de supporter plus de 10 heures de travail dur par jour ou même des heures durant la nuit en plus de leurs heures régulières. Ces produits sont fabriqué à des coûts que les compétiteurs ne peuvent pas concurrencer. III. Le camp de travail des femmes Xin’an à Pékin Selon WOIPFG, le camp de travail des femmes Xin'an à Pékin, situé à Nanyuan, comté de Daxing, Pékin, fait le travail manuel pour plusieurs compagnies pour leurs produits d'exportation. Les jouets de Beijing Mickey Cie., Ltd, une société collective se spécialisant dans la conception, fabrication, ventes et exportation de jouets souples, est une telle compagnie. En février 2001, presque 1000 pratiquantes de Falun Gong étant illégalement détenues, ont été forcées à fabriquer des jouets sans rémunération. Ce travail forcé a produit 100.000 lapins pour Beijing Mickey Toys Co., Ltd., en sous-contrat pour par Nestle. Mme Jennifer Zeng est une pratiquante de Falun Gong habitant actuellement en Australie. Elle a été détenue au camp de travail de Xin'an et était l’une des pratiquantes forcées à fabriquer les lapins de Nestle. Elle a décrit son expérience comme suit. « Au camp de travail, nous étions forcés de faire toute sorte de travail dur, y compris planter l'herbe et les arbres, sortir les vidanges, creuser des caves pour entreposer les légumes en hiver, tricoter des chandails, des coussins, faire des jouets, produire des seringues jetables, envelopper des baguettes aseptisées et ainsi de suite. La plupart des produits étaient pour l'exportation. En particulier, les chandails que nous avons tricotés étaient de grandes tailles seulement appropriées pour les étrangers qui sont bien bâtis. En février 2001, nous avons reçu une commande pour 100.000 de lapins en peluche. Selon la police, les jouets étaient faits pour la promotion de Nestle. Les lapins en peluche étaient d'environ 30 centimètres de long, brun avec un long cou, portant un grand collier rouge lumineux en laine, avec deux favoris noirs de chaque côté de la tête, environ 5-6 centimètres de long. Certains de ces lapins portaient des gilets de cow-boy, les autres portaient de petits manteaux et les autres avaient une œillère de pirate. Il y avait des lettres en anglais sur leurs poitrines, avec leurs poings serrés, pouces vers le haut. Ils avaient trois orteils de couleur jaune canari. Leurs queues étaient blanches et très courtes. » Les pratiquantes de Falun Gong sont forcées de travailler pendant des heures extrêmement longues sans salaire au camp de travail de Xin'an. Mme Zeng se rappelle : « Il y avait plus de 30 lignes de traitement pour faire un lapin comme celui-ci et çà prenait 10 heures pour en faire un. Mais la rémunération pour chaque lapin étaient seulement de 30 cents (équivalents à Au$0.06, à USS0.04). La rémunération était payée au camp de travail. Nous n'obtenions rien. Habituellement nous commencions le travail après s'être levé à 5h00 le matin et travaillions jusqu’à 2 ou 3h00 le matin du jour suivant. Parfois nous devions travailler des heures supplémentaires, autrement nous ne pouvions pas finir le travail. Lorsque c’était plus occupé, je n’osais même pas me laver les mains après être allé à la toilette, afin de sauver quelques minutes. La nuit, parfois j'étais si épuisée que je ne pouvais même pas compter clairement de 1 à 9. Pourtant je devais toujours me forcer à garder les yeux ouverts pour tricoter des chandails. Le patron du chandail était très compliqué; parfois nous finissions finalement le tricotage après beaucoup d'efforts pour découvrir le matin suivant qu’il avait été complètement mal tricoté. Alors, nous devions défaire les points et le refaire. Les longues heures de dur travail intensif et le grand manque de sommeil m'ont donné l’impression pendant longtemps que le sommeil était la seule chose dont j’avais besoin dans ma vie.» L'image à la gauche est une photo des lapins fabriqués pour Nestle de Mickey Toys Cie. Ltd. C’est évident que ce sont les même tels que décrit par Jennifer. Le Morning Herald de Sydney et Le Temps de Genève ont tous deux rapporté ce cas. Le 28 décembre 2001, le Morning Herald de Sydney a publié un article de Kelly Burke: « De jolies lapins en peluche démentent l’épreuve aux camps de travaux forcés Chinois. » Nestle a remis un rapport au Herald confirmant que la compagnie a confié une commande à un fabricant de jouet à Pékin, Beijing Mickey Toys Cie. Ltd pour 110.000 lapins de peluche pour une promotion de Nesquik tôt cette année. (à suivre) Traduit de l’anglais au Canada le 21 août 2005 |
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Catégorie: Les faits de la persécution