(Minghui.org)


Dans notre quartier, il y a un couple de pratiquants de Dafa qui sont très assidus dans leur pratique. En 2001, le mari a été condamné aux travaux forcés parce qu’il restait ferme dans ses convictions. Il a fini par être relâché du camp après avoir été soumis à différentes formes de tortures.

Le 19 mai 2005, des agents de l’équipe de sécurité nationale du comté ont forcé la porte de leur domicile pour emmener la femme arbitrairement. Ils ont aussi saisi les livres de Falun Dafa et la photo de Maître qui était chez eux. Le lendemain, le mari a également été emmené. Il ne restait plus que la grand-mère de 70 ans et deux jeunes enfants.

Quand les pratiquants du quartier ont eu la nouvelle, ils ont vite parlé entre eux pour faire libérer le couple. Ils ont pensé qu’ils devaient nier les arrangements des forces anciennes et ne pas permettre au mal de persécuter les pratiquants.

Au fil de la discussion, les pratiquants avaient élevé leur xinxing, ils ont commencé à coopérer ensemble pour faire libérer le couple. Certains d’entre eux sont allés voir où ils étaient détenus, d’autres sont allés clarifier la vérité aux autorités concernées et d’autres ont réussi à obtenir les numéros de téléphone de l’équipe de la sécurité nationale, afin que d’autres pratiquants de différents endroits puissent appeler et débusquer le mal. Beaucoup de pratiquants du quartier ont appelé les autorités directement et ont aussi demandé d’émettre des pensées droites aux pratiquants qu’ils ont réussi à joindre. Certains sont allés surveiller le couple et les encourager.

Deux pratiquants sont venus de loin pour se rendre chez le couple et expliquer à la grand-mère le plan pour faire libérer le couple et faire en sorte qu’elle coopère avec eux. La vieille dame a aussitôt appelé sa propre fille pour qu’elle participe à la libération du couple. Après avoir appris ce qui se passait réellement dans la persécution, sa fille est allée au département de police pour demander que le couple soit relâché.

Une fois les préparatifs terminés, un jeune pratiquant est allé avec la grand-mère au bureau de l’équipe de la sûreté nationale pour leur demander de relâcher son fils. La vieille dame en larmes a expliqué que l’arrestation avait plongé la famille dans la misère. Le pratiquant a profité de l’occasion pour dénoncer les policiers : « C’est le moment de faire les récoltes, alors pourquoi est-ce que vous les gardez en détention pendant que les personnes âgées et les enfants restent seuls à la maison ? » Le policier en chef a répondu d’un air maussade : « Parce qu’ils pratiquent le Falun Gong… » Le pratiquant leur a répondu que la liberté de croyance était inscrite dans la Constitution, que les pratiquants de Falun Gong étaient les meilleures personnes du monde, que le bien est récompensé par le bien et le mal puni à sa juste rétribution. Le policier en chef était très embarrassé et a fini par trouver une excuse en disant qu’il ne savait rien sur ce couple. Le pratiquant s’est avancé pour dire : « La vieille dame ne peut pas rentrer chez elle, il n’y a plus rien, vous avez tout saccagé, elle n’a rien à manger non plus. » A ce moment là, le policier a répondu positivement et promis de relâcher le couple 15 jours plus tard. Il a renvoyé la vieille dame à la gare et le pratiquant a été raccompagné chez lui dans le véhicule du policier en chef.

15 jours plus tard, le couple, qui avait été détenu arbitrairement, a été libéré sans condition.

A travers cette action, nous avons réalisé que nous devions clarifier les faits au coeur du problème et permettre à plus de gens d’être au courant afin qu’ils puissent avoir l’opportunité d’être sauvés. Tous les pratiquants ont coopéré ensemble et envisagé le problème du point de vue de la Loi, nous avons ainsi ressenti le pouvoir de ne faire qu’un seul corps.

Traduit de l’anglais le 28 juillet 2005