Journaliste du personnel pour le dossier Washington

Washington – La répression des citoyens cherchant à exercer leurs libertés fondamentales, reconnues par la communauté internationale, demeure un problème systématique en Chine, affirme Gretchen Birkle, la principale assistante adjointe au secrétariat du département du Bureau de la Démocratie d’État, des Droits humains et du Travail.

 «Espérons que la vitesse de la réforme politique va accélérer et que les opportunités de conversations publiques se développeront quand la quatrième génération de chefs viendra au pouvoir, ce qui n’a pas encore été réalisé ». C’est ce que Mme Birkle a dit dans son témoignage devant le sous-comité de la Maison sur l’Afrique, Opérations Internationales et Droits Humain Globaux, 21 juillet 2005.

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Mme Birkle a dit que le gouvernement chinois continue de commettre de sérieux et nombreux abus de droits humains – notamment la torture, le mauvais traitements des prisonniers, la détention sans communication et le refus aux procédures dues – et maintient des activités de surveillance étroite, ce qui est perçu comme des véhicules pour la dissidence politique.

 « Les autorités chinoises demeurent promptes à supprimer les groupes religieux, politiques et sociaux qu’ils perçoivent comme menaçants pour leur autorité gouvernementale et leur stabilité nationale. » dit-elle.

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Mme Birkle nota aussi que le gouvernement chinois a étiqueté Falun Gong comme un « culte sinistre » en juillet 1999 et s’est engagé dans de rudes mesures destructrices de ses membres.

Selon le fonctionnaire du Département d’État, la classification d’un groupe comme culte ou non dépend des autorités chinoises et n’est « basée sur aucun critère discernable autre que le désir du gouvernement de maintenir le contrôle »

Mme Birkle a également exprimée ses inquiétudes sur les lois et réglementations « excessivement larges et arbitrairement mises en vigueur » qui rendent « difficile aux citoyens d’exprimer pacifiquement leurs convictions politiques et religieuses, car la ligne divisant le permis et l’illégal est incertaine ».

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Préalablement à la déclaration de Mme Birkle, le représentant M. Christopher Smith – le président du sous-comité sur l’Afrique, Opérations Internationales et Droits Humains Globaux – a aussi affirmé ses inquiétudes sur la campagne chinoise contre les croyances des gens et les traitements des pratiquants de Falun Gong en particulier.

 « La souffrance des pacifiques pratiquants de Falun Gong, a été spécialement intense, » dit M. Smith. Peu importe ce que quelqu’un peu dire à propos des mérites de leurs croyances, l’évidence est très claire que les pratiquants de Falun Gong sont de paisibles individus qui désirent être laissé en paix pour pouvoir pratiquer leurs croyances telles qu’ils l’entendent. »

M. Smith a critiqué la Chine « continuant à refuser d’adhérer aux standards d’un monde civilisé » et a encouragé la communauté internationale à prendre position contre la répression chinoise des droits fondamentaux.

 «Ce qui est de mise ici, n’est pas seulement les droits et la dignité des pratiquants de Falun Dafa et du peuple chinois, mais bien nos propres libertés profondément chéries.» dit-il.

Le texte complet du témoignage de Mme Birkle (11 pages, PDF) est disponible sur le site Web du sous-comité de la Maison des Relations Internationales d’Afrique, Opérations Internationales et Droits Humain Globaux.

Vous pouvez lire l’article au complet au : http://tokyo.usembassy.gov/e/p/tp-20050725-01.html

Traduit de l’anglais au Canada le 2 Août 2005