(Minghui.org)

J'ai été détenue illégalement au camp de travaux forcés pour femmes de la province de Guizhou pendant 3 ans, j'ai été témoin et j’ai moi-même vécu la persécution sauvage des pratiquantes de Dafa par le Parti communiste chinois (PCC).

Le camp a ordonné aux prisonnières de surveiller étroitement, 24 heures sur 24, les pratiquantes de Dafa. Elles vivaient et travaillaient ensemble. Deux personnes devaient partager un lit étroit en métal. On nous a forcées à travailler pendant de longues heures pour produire des boules de Noël. Quelques pratiquantes devaient travailler après minuit, jusqu’à 2 ou 3 heures du matin. Elles sont devenues très maigres en raison de la torture et ont perdu l’appétit. Certaines vomissaient du sang.

Toutes les 2 semaines à peu près, ils nous forçaient à regarder de fausses informations et des conférences diffamant Dafa, à écrire les prétendus essais de « réforme ». Si on ne satisfaisait pas à l'exigence, on était envoyée dans une cellule d’isolement et même à la chambre des gardes. Dans la cellule d’isolement ou la chambre des gardes, les pratiquantes devaient subir des traitements extrêmes, les gardes hurlaient sur elles et les battaient constamment. Parfois, plusieurs personnes les battaient brutalement et leur donnaient des coups de pied. Ils ont ainsi cassé les jambes de quelques pratiquantes. Pour les torturer ils frappaient la tête des pratiquantes sur des fenêtres et des portes, ils les gavaient de force avec des excréments et les mettaient dans le réfrigérateur. Pire, certaines ont été violées dans la chambre des gardes. Je connais une pratiquante de Dafa qui a été torturée à mort.

Il y a une pratiquante de la ville de Guiyang qui a été soumise à 24 types de tortures différentes, notamment, on lui a enfoncé des piques de bambous sous les ongles.

La plupart des pratiquantes qui ont été illégalement détenues au camp de travaux forcés pour femmes de la province de Guizhou, avaient été envoyées 2, 3 fois ou plus, à « l’équipe d'attaque ». Les gardes incitent les prisonnières à les injurier et les battre brutalement. Une pratiquante a été suspendue au plafond pendant 3 jours. Le garde a dit : « Tu abandonnes ou pas ? » Ensuite, il lui a écrasé un mégot de cigarette incandescent sur le sein.

Ce n’est que le bout de l'iceberg concernant la persécution brutale des pratiquantes de Falun Gong au camp de travaux forcés pour femmes de la province de Guizhou.

Après le 20 juillet 1999, sous l'instigation du PCC pervers, quelques établissements et organismes ont participé à la persécution des pratiquants de Dafa. Par exemple, de août à novembre 2000, beaucoup de pratiquants de Falun Gong ont été influencés par la « ligue assistance de re-éducation du bureau juridique » du PCC. Ils sont devenus des collaborateurs et ont constitué « un groupe d’assistance de re-éducation. » Ils ont mené des pratiquants du camp de travaux forcés pour hommes (c.-à-d. camp de travail de Zhongba) au camp de travaux forcés pour femmes (c.-à-d. le camp pour femmes de la province de Guizhou). Sept ou huit collaboratrices s’acharnaient sur un pratiquant; elles essayaient de le faire céder au moyen de ce qu’ils appellent « utiliser le Fa pour briser le Fa », d’après les exigences du PCC.

De août à décembre 2002, un bourreau a enfermé une pratiquante dans la chambre des gardes, de la division de garnison, au camp de travaux forcés pour hommes. Il a demandé aux criminels de la violer. Un de ces criminels est Wang Jianqiang, de la ville de Guiyang.

(Note : « le camp de travaux forcés pour femmes de la province de Guizhou » était à l'origine une équipe du camp de Zhongba. En 1997, il est devenu un camp indépendant.)

Traduit de l’anglais au Canada le 27 août 2005

Glossaire : http://fr.minghui.org/glossaire/glossaire.htm