(Minghui.org)
Un jour, je suis allée à la campagne pour rendre visite à un pratiquant. Sur le chemin du retour, j'ai rencontré un fermier qui tenait le guidon d'un tricycle motorisé et un autre fermier qui poussait derrière avec grand effort. Ils travaillaient énergiquement à retirer le tricycle d'un fossé. Ils avaient l’air vigoureux et en bonne santé, j'ai donc poussé ma bicyclette sur le bord de la route pour les laisser passer. Leur véhicule a basculé mais n’a pas bougé. Tandis que je pensais que je n’étais pas très forte et que je ne leur serais par d’une grande aide, ils m’ont appelé pour les aider. J'ai garé mon vélo et je leur ai dit, "Je ne suis vraiment pas très forte." Contre toute attente, pendant que je poussais, le tricycle est sorti du fossé. Ils m'ont regardée et m'ont remerciée avec un sourire, "On dirait que nous n’avions besoin que d’un petit coup de pouce de votre part."
Cet incident m’a fait comprendre que nous sommes des pratiquants de Dafa lors de la rectification de la loi et que, quelque soit la forme sous laquelle nous apparaît la persécution, nous avons tous la capacité d'aider. La solution est de savoir si nous sommes contrôlés par nos façons de penser et si nous doutons de nos capacités face à un pratiquant persécuté. Les pratiquants qui n’ont pas souffert n'ont pas traité ceci comme une persécution du corps entier et n'ont pas regardé à l'intérieur. Ils ont blâmé ce pratiquant d'avoir des attachements ou de ne pas se comporter comme un pratiquant. C’est comme un pratiquant qui essait de surmonter l’influence corrompue de la société. Sommes-nous distants et pensons-nous que nous sommes incapables de l'aider? Ou l'aidons-nous à surmonter l’épreuve avec de fortes pensées droites? Ou est ce que nous nous tenons inconsciemment du côté des forces anciennes en le repoussant plus loin?
1. J’ai surmonté une grave “maladie karmique”
Après le 20 juillet 1999, la perversité était extrêmement effrénée. Je pouvais sentir la pression énorme d'autres dimensions. En fait, tous les pratiquants Dafa de notre comté ont subit la persécution à différents degrés, que je ne décrirai pas ici. Une fois, je suis allée suspendre des bannières de Dafa avec un autre pratiquant lors d’une grosse tempête de neige. Quoique nous ayons mis des chaussures en tissu, mes pieds m’ont fait mal pendant presque deux mois. Ceci a même affecté ma démarche. À ce moment-là, je n'étudiais pas beaucoup la Loi et j’étais paresseuse en faisant les exercices, j'étais donc accablée par de nombreux attachements. Un bon emploi s’est également présenté. Je travaillais dans un hôpital et il y avait beaucoup plus de patients que d’ordinaire à moment-là. Je suis une personne qui travaille fort, je suis responsable et compétente dans mon travail. Afin de bien faire mon travail, j'ai travaillé jours et nuits et je ne prenais pas de pause le dimanche et les jours de congés. J'avais oublié la nature solennelle de la pratique. Je n’avais pas abandonné l’attachement à la réputation et à l'intérêt. Il semble que je ne m’en apercevais pas ou que je n'étais pas disposée à le réaliser. Au printemps 2001, après avoir persisté à aller travailler pendant plus d'un mois avec une "élimination douloureuse de karma," (à ce moment-là, je ne savais pas que c'était la persécution de la perversité) j'ai finalement passé un examen médical. J'ai été diagnostiqué avec "une leucémie aiguë à noyau simple." C'était un type grave de leucémie.
Dans le quotidien, je pouvais endurer les difficultés de la vie et la souffrance des maladies. Mon optimisme et mon attitude envers la maladie ont étonné tous les membres de ma famille, ma compagnie et d’autres connaissances. J'ai dit à ma famille que c’était parce que je pratiquais Dafa. Par conséquent mon mari (qui ne pratique pas) a soutenu mon nouveau début d’étude de la Loi. À ce moment-là, ce dont j'avais le plus besoin était l’aide d'autres pratiquants. Dans Dafa, je n'étais pas ferme et je manquais de pensées droites. De nombreux pratiquants ne voulaient pas venir chez moi pour toutes sortes de raisons. Certains pensaient que je ne faisais pas bien et m’ont dit de faire ceci et cela. Après leurs départs, je me sentais seule et ne savais pas quoi faire. Après plusieurs jours, un pratiquant plus âgé qui était considéré comme timide, craintif et avec trop de pensées de gens ordinaires est venu me voir. Il a dit, « Vous n’avez pas besoin d’avoir peur. Nous surmonterons ceci. « Une droiture elle-même l’emporte sur cent perversités » Immédiatement, j'ai senti que ce pratiquant se tenait avec moi au même endroit et que notre force était formidable (je ne pouvais comprendre que ça à ce moment-là). Je me suis rendue compte que je n’avais qu’un seul chemin - pour suivre le Maitre et pour suivre la Loi. Quelque soit le nombre d’années qu’il me restait, le reste de mon temps était pour Dafa.
En raison de la chimiothérapie, mes organes internes ont été gravement endommagés. Lorsque je sortais du lit, mon rythme cardiaque montait jusqu'à environ 160 par minute. Je devais prendre une pause à coté du lit et reprendre mon souffle après seulement quelques mouvements des exercices. J'étais devenue sourde et ma vision était mauvaise (ma myopie et mon astigmatisme étaient redevenus normaux après la pratique du Falun Dafa). A ce moment-là, j’étais dans un grand hôpital de Pékin et le directeur m'avait averti, "Afin de protéger votre vision, ne lisez absolument rien." J'ai pensé, "Ce que je lis est un livre de Dafa et ça ne fera pas de tort à ma vision." J'étudiais la Loi tous les après-midi chaque jour. En étudiant, je me suis rendue compte que l'hôpital n'était pas un endroit pour moi et que je devais retourner à la maison. Le directeur et les médecins ont dit, "Retourner à la maison? Cela vous tuera." Lorsqu’ils ont vu que j'étais extrêmement ferme, le directeur a dit, "Est-ce parce que vous vous ennuyez de votre enfant? Vous devez revenir dans deux semaines; autrement votre vie sera en danger."
Je suis revenue parmi les pratiquants de Dafa. La puissance surnaturelle de Dafa s'est manifestée de nouveau dans mon corps. Maintenant j'ai une très bonne audition et vision, et je suis en bonne santé. Plus tard, en étudiant la loi, en envoyant des pensées droites et en clarifiant la vérité, je me suis toujours souvenue de ce pratiquant qui s'était tenu à mes côtés et avait cité le Maitre, " Une droiture elle-même l’emporte sur cent perversités. "(La pensée droite) » qui m'avait aidé à surmonter l’épreuve. Plus tard au cours de la pratique, j'ai cité cette phrase plusieurs fois aux pratiquants qui souffraient du "karma de maladie." En même temps, le Maitre miséricordieux m'a donné des occasions à plusieurs reprises, me faisant revenir à Dafa lorsque j’étais sur le point d'être perdue. Au cours des dernières années, je me suis toujours souvenue de ma promesse au Maitre. Dans ma vie, la Loi est la chose la plus importante. La vie qui me reste est pour devenir un disciple qualifié lors de la rectification de la Loi.
2. Essayer d’aider une pratiquante mais la rabaisser sans en avoir l’intention
En même temps, nous ne devrions pas aller aux extrêmes: En insistant trop sur nos propres avis et en pensant aider une pratiquante comme si c’était un « travail ». Une pratiquante plus âgée dans ma ville n'était pas dans un bon état d’esprit et d'autres pratiquantes sont allées lui rendre visite, essayant de l'aider. Elles lui ont dit de chercher ses attachements. Elles lui ont dit qu'elle ne devait pas bien faire ceci ou cela. Elles étaient très inquiètes et impatientes en tentant de lui faire comprendre. Après plusieurs visites "impatientes" de plusieurs pratiquants, elle leur a finalement dit, "Sil vous plaît, partez et ne revenez plus. Je ne pratiquerai plus."
Plus tard, quand nous avons échangé nos avis à ce sujet avec un coordinateur local, nous nous sommes finalement rendus compte qu'il y avait un problème avec la pratiquante qui ne pouvait pas s'améliorer, mais la mentalité de chacun d’entre nous qui sommes allés l'aider était également importante. Lorsque nous espérions impatiemment l’amélioration de la pratiquante et que nous l’accusions même de ceci et cela, c’était exactement ce que la perversité voulait que nous fassions. Nous avions déjà aidé involontairement la perversité et avions fait trébucher la pratiquante.
En fin de compte, ce que je veux dire est la même chose: Croire dans nos propres capacités; soutenir un pratiquant lorsqu’il ou elle subit différentes formes de persécution et résister à la perversité en tant qu'un seul corps. Afin de sauver les êtres lors de la rectification de la loi, chaque particule de Dafa devrait bien faire ce qu’il ou elle devrait faire.
Traduit de l’anglais au Canada le 7 janvier 2005
Glossaire : http://fr.minghui.org/glossaire/glossaire.htm
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