(Minghui.org)


Voici un compte rendu de la persécution des pratiquants de Falun Gong dans le camp de travail forcé de Changlinzi de 2003 à 2005.

La persécution dans la cinquième équipe

Les gardiens, dirigés par leur chef Liu Shuang, ont brutalement torturé les pratiquants à volonté. Les méthodes de torture utilisées sur les pratiquants comprennent « pousser, briser et plier. »(1) La torture consiste à utiliser la force dans la direction opposée aux structures du corps humain telles que les articulations. Elle peut causer des douleurs extrêmes aux victimes.

·       Les gardes ont torturé 11 pratiquants pendant trois heures.

Le 27 juin 2003, 11 pratiquants ont été transférés de l’équipe éducative de groupe Wanjia au camp de travail forcé Wanjia à la 5e équipe du camp de travail forcé Changlinzi. Les 11 pratiquants étaient : Yu Enxiang (comté Hulan), Zhao Xiaodong (comté Hulan), Yang Weihua (comté Hulan), Xue Wei (comté Hulan), Li Wansuo (comté Bin), Yao Chunrong (comté Bin), Wang Haifeng (comté Yilan), Mo Zhikui (comté Yilan), Guan Tingguo (ville de Harbin), Hong Baojia (Shuangcheng). Les pratiquants ont subi des examens physiques. Si les pratiquants étaient en bonne santé et avaient de la résistance, le garde Li Shuang et ses complices les frappaient, leur donnaient des coups de pied et les choquaient avec des matraques électriques pendant trois heures consécutives.

Après avoir été tabassé, le visage du pratiquant Zhao Xiaodong était défiguré et couvert de bleus. Son visage était enflé et il ne pouvait plus ouvrir ses yeux. Hong Baojia, Mo Zhikui, Wang Haifeng et Li Wansuo ont été amenés à leur cellule et ont été contraints de s’accroupir en faisant face au mur de 15 h jusqu’à une certaine heure entre 17 h et 18 h. Les tortionnaires ont ensuite menotté et suspendu Hong Baojia, Mo Zhikui et Wang Haifeng aux lits superposés. Hong Baojia a été menotté pendant une nuit et une demie journée. Wang Haifeng et Mo Zhikui ont été suspendus pendant deux jours et deux nuits. Les tortionnaires ont aussi frappé Haifeng et Zhikui pendant qu’ils étaient suspendus. Les pratiquants ont reçu des coups de poing, des coups de pied et des gifles et ont été frappés à la poitrine. Les tortionnaires les surveillaient tout le long du supplice. Dès que les pratiquants étaient trop épuisés et fermaient les yeux, les tortionnaires les frappaient.

·       La persécution des pratiquants Zhou Peihong et Zhang Siyuan

Le 13 septembre 2005, le détenu Qi Kunlei a rapporté le pratiquant Zhou Peihong de Shuangcheng au gardien Zhao Shuang, et a accusé Zhou d’avoir fait des exercices du Falun Gong. Le soir, le gardien Zhao Shuang est venu gifler deux fois Zhou. À la question s’il suivrait les ordres et arrêterait de faire les exercices du Falun Gong, Zhou a répondu non. Le gardien Zhao Shuang ainsi que sept à huit détenus, incluant Qi Kunlei et Dong Hebin, ont poussé et entraîné Zhou dans le corridor et l’ont poussé sur le sol. Ils sont montés sur lui et l’ont torturé par la méthode « pousser, briser et plier. » trois fois. Chaque fois cela a duré environ 20 minutes. Plus tard, ils ont infligé la torture « plier » sur lui. Zhou a été torturé de cette façon pendant plus d’une heure et ses bras étaient enflés et couverts de bleus. Zhao Shuang a ordonné au détenu Qi Kunlei d’utiliser la force pour le pousser et presser les régions où Zhou était blessé. Zhou a crié en raison de la douleur intense. Le 16 septembre, Zhou a été envoyé à l’hôpital pour subir un examen. Ses coudes étaient disloqués et une de ses bras était fracturé.

En raison de la torture, Zhou Peihong est devenu un mutilé. Il était incapable de s’occuper de lui-même, et il ne pouvait plus tenir n’importe quoi dans ses mains, même pas une paire de baguettes pour manger un repas. Un pratiquant voulait le nourrir, mais il lui a été interdit de le faire. Afin d’aider Zhou, le pratiquant a inséré une saucisse dans une boîte, pour que Zhou puisse baisser sa tête et mordre le saucisse.

Avant que Zhou soit envoyé à l’hôpital pour un examen physique, le garde Zhao Shuang l’a obligé à faire de gros travaux jusqu’à ce qu’il soit trop faible pour faire quoi que ce soit. Après la brutale torture, le camp de travail a refusé aux proches de Zhou de lui rendre visite.

Le détenu Qi Kunlei a aussi rapporté le pratiquant Zhang Siyuan. Sous les menaces de Zhao Shuang, Zhang Siyuan a été contraint de dire qu’il suivrait leurs ordres et a échappé à la torture de « pousser, briser et plier ». Mais Zhao Shuang n’était quand même pas satisfait et a fait boire l’alcool Zhang Ziyuan. (Les pratiquants de Falun Dafa ne boivent pas l’alcool).

·       La persécution de Song Guanghua, dans la cinquantaine, de l’agglomération Harbin, et Zhang Yiwei, 57 ans, de Acheng

Vers le 25 mars 2005, le détenu Qi Kunlei a dit au gardien Zhao Shuang que le pratiquant Song Guanghua de Harbin lui avait dit : « Le bien est récompensé par le bien et le mal génère la rétribution karmique. » Zhao Shuang a donné des directives pour que Song soit envoyé au bureau de l’équipe, où Song a été assujetti à la torture « pousser et briser ». Song ne pouvait plus bouger ses bras en raison de la torture et il a dû être transporté dans sa cellule. Mais le deuxième jour, Zhao Shuang l’a quand même forcé à faire des travaux forcés, pousser des chariots de charbon dans la salle de la chaufferie. Un à deux mois après la torture, les jambes de Song sont devenus paralysées.

Après avoir torturé Song Guanghua, Zhao Shuang a demandé avec irritation : « Qui d’autre n’obéira pas à mes ordres? » Personne ne lui a répondu. Zhao Shuang a regardé le pratiquant Zhang Yiwei, âgé de 57 ans, de Acheng et lui a demandé la même question. Zhang Yiwei a dit : « Je n’obéirai pas ». Zhao Shuang a immédiatement infligé la torture « pousser et briser » à Zhang devant tout le monde dans la cellule. Il a aussi frappé Zhang a visage avec une matraque électrique.

·       Les oreilles du pratiquant Yu Enxiang sont endommagées après avoir été battu par Zhao Shuang

En raison de la torture, le pratiquant du comté Hulan, Yu Enxiang, 43 ans, a développé une tension artérielle forte et un cœur qui bat de façon irrégulière. Zhao Shuang l’a forcé à faire de gros travaux. Puisque Yu ne rencontrait pas les exigences des travaux forcés, Zhao Shuang a essayé de le contraindre de prendre des substances nocives. Yu a refusé. Zhao Shuang a giflé son visage et endommagé ses deux oreilles. Maintenant Yu ne peut pas entendre une conversation normale d’une distance de deux mètres.

Le pratiquant Sun Hongda, dans la trentaine, de la municipalité de Dalianhe du comté Yilan a été assujetti à la torture « pousser et briser ». Zhao Shuang et quatre à cinq autres criminels étaient responsables. Zhao Shuang l’a aussi choqué avec des matraques électriques.

Le pratiquant Zhang Delong, âgé de 48 ans, du comté Yilan et un pratiquant au surnom Hu de l’agglomération Wuchang ont aussi été torturés par Zhao Shuang par l’utilisation de la méthode « pousser et briser ».

Il y a un grand nombre de pratiquants qui ont été torturés par le gardien Zhao Shuang.

La persécution des pratiquants dans la première équipe

·       Le pratiquant Guo Shijun est torturé jusqu’à ce qu’il soit sur le point de mourir

En novembre 2004, les pratiquants détenus dans la quatrième équipe ont fait une grève de la faim pour protester contre les gardiens qui persécutent les pratiquants. Le 17 novembre, 11 pratiquants dans la première équipe ont aussi fait une grève de la faim pour les soutenir. Le pratiquant Yu Enxiang a fait la plus longue grève qui a duré presque un mois. Lors de la grève de la faim, les gardiens ont nourri de force les pratiquants. Les gardes ont séparé les pratiquants en groupes de trois ou quatre, surveillés par les détenus. Les pratiquants ont été contraints de s’asseoir sur un petit tabouret toute la journée et ils devaient rester immobiles, sinon ils étaient battus.

Le pratiquant Guo Shijun a été contraint de s’asseoir sur une chaise en métal pendant trois ou quatre jours et sur un petit tabouret pendant sept jours. Plus tard, Guo a développé plusieurs symptômes de maladie et a été envoyé à un hôpital pour un examen. Le diagnostique a révélé une accumulation de fluide dans sa poitrine et deux maladies cancéreuses. Les gardes ont refusé de donner plus de détails au sujet des maladies. Aux alentours du Nouvel An chinois 2005, Guo est devenu très malade et a été envoyé à l’hôpital dans le camp de travail forcé Wanjia. L’hôpital a refusé de l’admettre parce qu’il était trop malade. Le camp de travail forcé avait peur de prendre davantage de responsabilité, alors les autorités ont envoyé Guo à la maison. À ce moment-là, Guo Shijun était sur le point de mourir.

·       Prendre le sang de chaque pratiquant

En février 2005, le camp de travail forcé a utilisé stratagème « d’examen physique » pour retirer le sang de chaque pratiquant. Les pratiquants ont résisté à cette forme de persécution. Afin de forcer les pratiquants à céder, les chefs de la Section éducative, la section de la santé de la vie, et la section administrative ont engagé leur personnel pour retirer le sang des pratiquants. Cinq à six gardes ont tenu les pratiquants qui résistaient, et leur sang a été tiré contre leur gré.

L’asservissement des pratiquants détenus dans le camp de travail forcé Changlinzi

La plupart des pratiquants détenus illégalement sont obligés de préparer les cure-dents et des petits bâtons pour des produits alimentaires. Les jeunes personnes reçoivent des ordres de terminer 25 boîtes. Chaque boîte pèse 2,76 à 3,3 livres. Les personnes âgées reçoivent des ordres de terminer 15 à 20 boîtes. Ils sont supposés de travailler de 5 heures à 21 heures, mais normalement ils sont obligés de travailler jusqu’à 22 ou 23 heures, parfois même à minuit. Si une personne ne finit pas son travail, il doit apporter le travail non terminé dans la cellule. Comme punition, la personne doit faire plus de travail en sus de son travail non terminé. Certaines personnes doivent travailler jusqu’à 3 heures 30 du matin. En même temps, le quota du travail pour la deuxième journée ne sera ni retardé ni réduit. Beaucoup de pratiquants ont eu les yeux endommagés en raison du travail intensif. Les vieilles personnes sans une bonne vue sont obligées de porter des lunettes pour terminer leur quota de travail. Pour les pratiquants dont la vue est si médiocre pour faire le travail, ils sont obligés de s’asseoir et d’attendre jusqu’à ce que le dernier travail soit terminé. Une fois quand le véhicule de livraison est venu ramasser les boîtes de cure-dents, les pratiquants ont été contraints d’être vêtus à demi et de transporter les boîtes du véhicule sous la pluie pendant deux heures.

Note :

(1)   « Pousser, briser et plier » :

Pousser est aussi connu sous le nom de « pousser devant et derrière ». Quatre prisonniers immobilisent le pratiquant le visage au sol et tirent ses bras vers son dos. Un prisonnier s’assoit ensuite sur son corps et tient ses poignets, levant ses bras à l’avant et vers le haut avec force maximale en commençant du côté de son corps, droit sur son dos, ensuite sa tête, et finalement tenir ses paumes au sol. De cette façon, le prisonnier pousse à maintes reprises les bras du pratiquant devant et derrière à un angle de 180o. Par conséquent, les épaules sentent comme si elles sont déchirées. La douleur des muscles et ligaments se déchirant est atroce.

« Briser » est aussi connu sous le nom de « détacher ». Deux prisonniers tiennent le pratiquant au sol et tiennent ses pieds immobiles. Ensuite ils bougent les bras des pratiquants vers le dos et plient la partie inférieure des bras à l’opposé de la direction que les articulations se courbent naturellement. Le pratiquant ne peut pas bien respirer au cours de la torture. Les bras ressentent une douleur atroce, comme s’ils étaient détachés.

« Plier » est aussi connu sous le nom de « pousser vers le haut ». Deux prisonniers immobilisent le pratiquant au sol. Pendant qu’un des prisonniers « détache » le bras, l’autre place son pied sur le derrière du pratiquant, s’empare de la jambe du pratiquant et utilise son épaule pour pousser la jambe du pratiquant avec force maximale, causant ainsi une douleur atroce aux hanches.

Plus de renseignements sur la torture est disponible sur :

Le 12 décembre 2005