(Minghui.org)


Le récent article du Maître « Plus on approche de la fin, plus on doit être diligent » nous rappelle encore notre manque d’assiduité dans la cultivation personnelle. Après avoir regardé à l’intérieur de moi-même, je voudrais partager avec vous comment les sphères suivantes m’ont affecté.

1. La fin de semaine arrive, relaxer

Avant 1999, lorsque le Falun Dafa a été banni par le gouvernement chinois, ma charge de travail était plutôt légère et j’avais amplement de temps pour les exercices de Falun Gong et l’étude de la Loi. Cependant, en 2001, même si ma charge de travail restait à peu près la même, nous avions perdu l’environnement de cultivation dans lequel nous pratiquions souvent en grands groupes. De plus, de fréquentes « arrestations illégales » de plusieurs pratiquants de Dafa par les autorités ont amplifié notre peur et ainsi les pratiques et les études en groupe sont devenues des événements rares. Évidemment, c’était des lacunes dans ma cultivation qui ont données aux forces anciennes l’occasion d’interférer et j’ai été transféré à un poste pour lequel je devais consacrer 24 heures par jour pour bien accomplir mes tâches. Même lorsque je n’étais pas au travail, mon esprit était encore sur le travail. Lorsque je me suis aperçu du sérieux de ma situation fâcheuse, il était trop tard pour regretter. Dans cette circonstance, j’espérais me rattraper dans mon étude de la Loi, les exercices, les pensées droites et les efforts de clarification de la vérité durant la fin de semaine. Mais lorsque la fin de semaine arrivait, la pensée de « j’ai besoin de relaxer » dominait à nouveau mon esprit. J’ai fait ce qu’un non-pratiquant ferait – du lèche-vitrines, la recherche de divertissement, etc. Mes tentatives de me diriger moi-même sur le bon chemin échouaient chaque fois. Seulement récemment aie-je réalisé que ces distractions étaient des matières tangibles – elles étaient des choses qui étaient vivantes, s’accrochant à moi et il était difficile de m’en éloigner. J’ai finalement réalisé que je devais me retirer de ces choses avant de pouvoir devenir libre de bien faire les trois choses stipulées par Maître.

2. Se sentir inférieur et faire des excuses pour se relâcher dans la cultivation

Pendant tout ce temps, les forces anciennes ont tenté de trouver des moyens et des façons d’affaiblir les pensées droites des pratiquants de Dafa. Aussitôt qu’un pratiquant réalise qu’il a fait quelque chose d’incorrect, ils vont tenter d’exagérer son erreur, le faire sentir coupable et le décourager de pratiquer. Avec le temps, la personne développera davantage le sentiment qu’il ne mérite pas d’apprendre la Loi, qu’il ne mérite pas d’être un messager de la vérité et commencera lentement à négliger sa pratique. Cette forme typique de « se sentir inférieur » affecte sérieusement la cultivation et empêche d’avancer. Nous devons garder les pensées droites en tout temps et ne devons pas permettre au sentiment de « se sentir inférieur » d’être une excuse pour notre manque d’assiduité.

3. Faire du mal aux autres et à soi même avec un langage grossier

Lorsqu’on ne parle pas bien, on blesse souvent les autres inconsciemment. Souvent, une personne qui parle ne veut pas dire ce qu’il est en train de dire, mais la personne qui écoute se sentira offensée. Lorsque cela se produit, l’environnement devient tendu, ce qui affecte directement les émotions. Ceci arrive souvent lorsque les gens commencent à plaisanter. Au début, les plaisanteries sont propres. Mais lorsque les notions corrompues des gens de tous les jours se faufilent, les plaisanteries commencent à changer de saveur. Elles deviennent rapidement cyniques, fâcheuses et tournent les autres au ridicule. La pire chose c’est lorsque les plaisanteries d’adultes entrent dans les conversations, ce qui gâche grandement l’image d’un pratiquant de Dafa. Ces plaisanteries ne font pas seulement que blesser les autres, mais nous font du tort à nous aussi. Lorsque quelqu'un devient conscient des conséquences de ses mauvais mots, il se sentira indigne d’un disciple de Dafa et cela mènera au sentiment de « se sentir inférieur » mentionné ci-haut.

4. Chercher des compensations pour nos bonnes actions

Si une personne de tous les jours peut repayer une offense avec la gentillesse, un pratiquant devrait être capable de faire encore mieux. Dans nos vies de tous les jours, normalement lorsque quelqu'un donne quelque chose, il cherche une compensation. Lorsqu’il n’obtient pas de compensation, il se sent fâché, garde rancune et devient agité. Un petit garçon d’un proche voyageait avec nous. J’aime le garçon à cause de son comportement innocent, et je lui ai voué beaucoup d’attention et de soins. Je sentais que je le faisais de façon altruiste et que je ne demandais rien en retour. Cependant, comme le temps passait, je me suis aperçu que le garçon avait beaucoup de mauvaises habitudes. Lorsque j’ai tenté de le mettre sur le droit chemin, le garçon a commencé à m’éviter et parfois même à me mentir. J’étais plutôt fâché par sa réponse et j’ai dit à mes amis que je ne le faisais pas pour moi et ne demandais rien en retour. Je voulais seulement qu’il soit honnête avec moi. En fait, je n’ai pas réalisé que cela aussi était un attachement.

5. Négliger les détails entraîne des interférences avec l’avancement dans la cultivation

Pour aller à la racine, la cause de mon manque d’assiduité est un manque de compréhension en profondeur de la Loi, résultant en un manque à évaluer et traiter tout avec la Loi comme standard de référence.

Maître dit dans Zhuan Falun, chapitre 4, « L’élévation du xinxing » :

« En tant que pratiquant, vous pourrez être confronté soudainement à des épreuves. Que faire? Si vous gardez toujours un cœur plein de compassion, un esprit paisible et serein, vous pourrez résoudre correctement les difficultés rencontrées car il existe une marge de manœuvre. Si vous êtes toujours compatissant et bien intentionné avec les gens, si vous vous souciez toujours des autres quand vous faites quelque chose et qu’à chaque problème rencontré, vous vous demandez d’abord si les autres peuvent le supporter et si votre action ne porte pas atteinte aux autres, il n’y aura aucun problème. Pour cette raison, comme pratiquant, vous devez être exigeant envers vous-même, selon un critère élevé et de plus en plus élevé.

Récemment, un article intitulé « Humain ou Divin » écrit avec un compagnon pratiquant nous a donné un autre avertissement. Comment pouvons-nous ne pas nous dépêcher et être diligent dans notre pratique?


Traduit au Canada le 26 décembre 2005 de :