La brutale persécution des pratiquantes dans la 7e division de la prison pour femmes de la province Heilongjiang, à l’été 2005

(Minghui.org)

Les gardes de la 7^e division de la prison pour femmes de la province Heilongjiang persécutent cruellement les pratiquantes de Falun Gong en utilisant toutes sortes de tactiques. Les criminelles détenues, encouragées par les gardiennes, torturent aussi les pratiquantes à volonté. La détenue criminelle Yu Chunling a une fois utilisé un veston rembourré de coton pour suffoquer quasiment la pratiquante Fu Guichun jusqu’à ce qu’elle s’évanouisse. La gardienne présente n’a rien dit. Les pratiquantes dans la prison n’ont pas de garantie pour leur sécurité personnelle.

Voici les crimes commis à l’encontre des pratiquantes par les gardiennes de la 7^e division dans la prison pour femmes de la province Heilongjiang en été 2005.

Le 31 mai 2005, les pratiquantes emprisonnées illégalement dans la 7^e division ont été sauvagement torturées pour avoir protesté en faisant des grèves de la faim, en refusant de porter l’uniforme de la prison et en refusant de se présenter pour la prise des présences. Les gardes et les détenues criminelles ont torturé ces pratiquantes.

Le 1^er juin 2005, pour avoir refusé de porter l’uniforme de la prison et refusé de se présenter pour la prise des présences, les pratiquantes Zhang Yanhua, Guan Fenglan et Shi Fengli ont été menottées à un tuyau d’eau dans les toilettes, situé environ 1,4 mètre de haut. Incitée par Kang Yazhen et Cui Yan, les chefs d’équipe de la 7^e division et par les gardiennes Lin Jia et Wu Xuesong, la détenue criminelle Liu Yanping était la responsable. Les pratiquantes devaient rester debout. Elles n’avaient pas le droit de dormir le soir et n’avaient pas le droit de changer de position. Après minuit, Guan Fenglan a eu soudain un mal d’estomac et a eu des convulsions. Elle avait des douleurs partout au corps. La détenue criminelle envoyée par les gardiennes n’a pas enlevé ses menottes et a déclaré que si elle n’acceptait pas les conditions, elle n’aurait pas le droit de dormir. Quand la pratiquante Zhang Yanhua est revenue des toilettes, elle est tombée sur le parquet en céramique humide. Elle avait extrêmement sommeil et était fatiguée. Les détenues criminelles ont insisté pour la relever et ont dit qu’elle n’avait pas le droit de dormir et qu’elles avaient peur d’être observées par les gardiennes à l’aide des caméras de surveillance.

Le 2 juin, les pratiquantes Wang Jinyue, Liu Hongxia, et Ba Lijiang ont aussi été menottées dans les toilettes pour avoir refusé de porter l’uniforme des prisonniers et de se présenter pour la prise des présences. Elles n’avaient pas le droit de dormir. Elles n’ont rien eu à manger pendant huit repas. La police voulait quand même les menotter au tuyau de 1,4 mètre de hauteur. Après que les pratiquants aient résisté avec tous leurs efforts, elles ont été finalement menottées seulement d’une main au tuyau d’eau. Les pratiquantes ont été capables de s’asseoir sur des petits tabourets de cette façon toute la nuit, même avec des difficultés.

Le 22 juin, les pratiquantes qui étaient détenues dans les toilettes ont été transférées dans une salle vide. Les méchantes ont menotté les deux mains des pratiquantes au plus haut échelon de l’échelle menant au lit superposé du haut. Toutes les planches du lit ont été enlevées et les pratiquantes n’avaient pas le droit de s’asseoir. Les pratiquantes Zhang Yanhua et Wang Jinyue

avaient les pieds et les jambes très enflés à cause de la souffrance de la torture prolongée, mais les gardiennes ne voulaient quand même pas les laisser dormir. Cela a duré jusqu’au 1^er juillet, dix jours et nuits. Le 2 juillet, sous la protestation collective des pratiquantes de la division, les gardiennes ont finalement remis les planches sur le lit. Zhang Yanhua et Wang Jinyue ont eu le droit de se reposer.

Vers minuit environ le 6 juillet, les gardiennes de prison Kang Yazhen, Cui Yan, Lin Jia, et Wu Xuesong ont appelé la pratiquante Zhang Yanhua dans une salle non équipée avec des appareilles de surveillance. Les gardes ont ensuite ordonné les détenues criminelles Liu Yan, Zhang Mingmei, Wang Jianqiu et Liu Yanping de forcer la pratiquante Zhang Yanhua de s’immobiliser au sol. Elles ont tordu les bras de Zhang Yanhua derrière son dos et ont menottée ses mains au plus haut point du lit superposé du haut, avec ses orteils touchant à peine le sol. Les menottes devaient soutenir tout le poids de son corps en entier. Elle a été suspendue pendant près d’une heure en souffrant extrêmement de douleur. Puis, les pratiquantes Wang Jinyue, Liu Hongxia, Meng Shuying, Wei Liping et Fu Guichun ont été suspendues une après l’autre, en souffrant cet horrible supplice.

Comme elle a protesté contre cette persécution à l’encontre des compagnons de pratique, Ba Lijiang a été enfermée dans une petite cellule d’isolement le 3 juin et a souffert d’un cruel gavage. La méchante Li Jie a ajouté dix fois la quantité normale de sel dans le gruau. Quand Ba Lijiang a été libérée de la petite cellule d’isolement, elle faisait la grève de la faim depuis deux mois. Elles l’ont gavée trois fois par jour avec un tube. Elle a passé chaque jour à souffrir atrocement. Ba Lijiang avait souffert précédemment d’une grave maladie du cœur et de la cholécystite et de l’hépatite B. Toutes ces maladies ont disparu après qu’elle ait commencé la pratique du Falun Gong.