(Minghui.org)

Après le Nouvel An chinois 2004, mon fils vomissait, tremblait, souffrait d’une grande douleur partout sur le corps. Je tenais sa fille et j’ai crié à plusieurs reprise : « Notre chemin n'est pas encore terminé! Vous devez vous accrocher et tenir le coup! » Mais cela ne servait à rien. Mon fils était parti.

La nouvelle du décès de mon fils a choqué tout le voisinage. Il est mort si jeune. Pourquoi ? À travers les larmes, je leur ai fait part de la persécution à laquelle mon fils avait été soumis. Les voisins ont montré leur sympathie après qu'ils aient eu entendu la vérité. Je n’ai que reconnaissance du fond du cœur envers la bonté de ces gens

Avant que la persécution de Falun Dafa ne commence le 20 juillet 1999, mon fils était en très bonne santé physique et mentale. Mais après avoir été soumis à plusieurs années de persécution et « de détention illégale » il a manifesté des symptômes étranges. Le jour suivant son décès il a commencé à saigner du nez. Même les médecins ne pouvaient expliquer ces phénomènes. Nous n’y avons pas songé davantage alors il n’y a pas eu de cueillette de preuves. Mais, en fait, qu’est-ce que les malfaiteurs du Parti malveillant ont donc vraiment fait à mon fils?

Depuis les six dernières années, ma famille tout entière a continué à pratiquer le Falun Dafa et pour cette raison nous avons souffert une grave persécution par le personnel anarchique du régime communiste. Le 20 juillet 1999, des gens au lieu de travail de mon fils l'ont détenu. La police locale me harcelait également 24 heures par jour. Je sentais que même le ciel s’assombrissait pendant ces jours-là. J’ai réalisé qu’en tant que pratiquante je devais sauvegarder la Loi, alors j’ai écrit aux autorités à différents niveaux, tout en suivant les principes que le Maître nous a enseignés et avec bienveillance j’ai exprimé mon opinion : « Nous sommes d’innocentes bonnes gens. Nous suivons les principes d’Authenticité-Bienveillance-Patience. Nous ne sommes coupables de rien. » Mais ce qui m’attendait fut une arrestation par les malfaiteurs du Parti malveillant. On ma enlevée de mon domicile, le 8 novembre 1999. Ils ont menti et m’ont accusée « d’avoir eu un rassemblement de trois personnes » et m’ont illégalement condamnée à un an de travaux forcés.

Nous avons été assujettis à un traitement inhumain pendant la détention. C’était au gros froid de l'hiver et plus de 10 pratiquants ont été forcés de se serrer ensemble pour dormir sur un plancher humide dans un endroit très minuscule. Durant les 60 jours au centre de détention, je devais toujours dormir près de la toilette. Certains détenus bienveillants essayaient de ne pas se servir des cabinets de toilettes durant la nuit afin de me rendre la vie un peu plus facile.

Les gardiens ont attaché huit d’entre nous ensemble et nous ont forcés à porter des chaînes pesant plus de 24 kilos. Par la suite, ils nous ont même attaché les mains et les pieds ensemble. Nous ne pouvions pas marcher, nous ne pouvions que ramper. Néanmoins, ils nous ont souvent battus et donné des coups de pied à volonté.

Dans les camps de travaux forcés, les tortures étaient bien plus graves. Nous étions forcés de travailler plus de 15 heures par jour. Lorsque nous avions terminé le travail qui nous avait été assigné, nous étions forcés de travailler des heures supplémentaires. Les gardiens ont affecté trois prisonniers pour surveiller chaque pratiquant et ont employé toutes sortes de méthodes abusives sur les pratiquants. Ils nous ont battus et verbalement abusés, nous ont enlevé nos vêtements, empêchés de dormir et annulé toute visite de la part de nos familles. J’ai été témoin de nombreux pratiquants qui se faisaient tabasser si sévèrement qu’ils avaient des ecchymoses et le visage défiguré. Certains d'entre eux ont été attachés et suspendus par les menottes pendant plusieurs jours et nuits. Certains ont été forcés de se tenir longtemps sous le soleil chaud du mois de juin. Certains avaient les bras cassés. Certains ont été injectés contre leur gré avec des drogues inconnues qui causent des troubles mentaux. Quelques pratiquants ont été enfermés à clef dans petites pièces minuscules sombres pendant très longtemps sans avoir l’occasion de parler à qui que ce soit. Les malfaiteurs ont essayé de transformer les gens en bonne santé en personnes aliénées et handicapées. Il y a toujours des pratiquants détenus dans le camp de travail qui ont été tellement maltraités qu'ils ne pèsent seulement que 25 ou 30 kilos. Les autorités refusent toujours de les libérer et nous ne savons pas s’ils sont toujours en vie.

En août 2000, plusieurs anciens pratiquants qui s'étaient égarés au camp de travail forcé de Masanjia sont venus à notre camp de travail pour commencer le soi-disant travail de « lavage de cerveau » afin d’essayer de duper les pratiquants. J’ai réalisé que le camp de travail n’était pas un endroit où nous devions rester! Nous devions sortir et valider Dafa. Malheureusement, je me suis laissée « réformer » au lieu d'employer des pensées droites. C'est la honte d'un pratiquant.

De retour à la maison du camp de travail forcé, j'ai découvert que mon fils avait été privé de toute liberté personnelle à son lieu de travail. Il ne revenait à la maison qu’une nuit de temps en temps sous surveillance étroite de trois policiers. Il était également en piètre santé, très faible et ne pesait que 45 kilos bien qu'il mesurait 180 centimètres [5 pi. 9 po.]. J’ai écrit à son lieu de travail et leur ai rappelé le principe « Le bien est récompensé par le bien et le mal reçoit son châtiment » tout en leur demandant de bien traiter les pratiquants de Falun Gong avec bienveillance. J’ai également dit aux fonctionnaires du camp de travail que j’avais l’intention de continuer la pratique du Falun Dafa. Les autorités ont tenté de m’arrêter illégalement à nouveau. J’ai dû quitter la maison pour éviter davantage de persécution.

Le Parti malveillant a ordonné une recherche de grande envergure dans tout le pays pour mon arrestation. Ils ont également fait pression à mon lieu de travail, ce qui leur a fait subir une perte financière. Ils ont également harcelé ma famille et mes amis. Ils sont allés chez ma sœur et l'ont menacée, ce qui fit que la famille tout entière vivait dans la crainte. Ils ont également menacé mon oncle âgé à la campagne. Il était dans un tel choc qu'il tomba gravement malade. Ces mêmes personnes n'ont jamais cessé de harceler ma belle-fille lorsqu’elle était enceinte et même après la naissance de l’enfant. Ils ont même dérangé les voisins et interrompu leur quotidien.

La persécution à laquelle mon fils a été soumis était encore plus cruelle. Lorsque mon fils était extrêmement faible, il était toujours enfermé et torturé au centre de détention, même après que sa peine eut été terminée. Les gardiens ont incité des prisonniers à le battre sauvagement. On ne lui a donné ni nourriture ni vêtements et on l’a fait souffrir de faim et de froid. En outre de la douleur à long terme, mon fils a été torturé pendant deux ans près. Les bourreaux ne voulaient que le torturer à mort.

Ma belle-fille pratiquante a vraiment travaillé hardiment à plusieurs boulots provisoires, mais le revenu était très maigre. Voyant la situation très difficile à la maison, j'ai dû sortir et faire la garde d'enfants et certains travaux domestiques pour aider à soutenir la famille. Nous sommes tous des pratiquants et suivons toujours les principes de Dafa, donc partout où je travaillais on m’appréciait. Quand on apprenait la situation douloureuse de notre famille, on nous a offert de l'aide financière, mais cela n’a pas duré longtemps! Lorsque le chef de police local Wu a entendu dire que je faisais des travaux ménagers pour les autres, il est venu où je travaillais et m’a empêchée de faire le travail. Même les gens pour qui je travaillais se sont mis en colère et m’ont défendue : «Ils ont de la difficulté à pourvoir à leurs besoins. Pourquoi ne pas les laisser faire un peu de travail comme ceci? Vous devez les laisser trouver un moyen pour survivre! »

En juin 2002, la police locale a saccagé la maison de mon fils encore une fois, disant que quelqu'un l'avait rapporté. Ils ont arrêté mon fils accompagné de ma petite-fille. Quand je suis allée chercher ma petite-fille, mon fils avait été de nouveau envoyé à un centre de détention pour de plus amples persécutions. Ma petite-fille d’un an et demi pleurait son père. Un bon nombre de gens sur place a également pleuré par sympathie. En octobre, mon fils a été envoyé à un centre de lavage de cerveau. Ma petite-fille vivait dans la crainte et manquait son père tous les jours.

L'année suivante, afin de survivre, mon fils cherchait constamment de l’emploi en dépit de sa faible santé. Il a fait des travaux de construction, a été un serveur, a livré des journaux, a travaillé en tant que gardien de sécurité et a fait d'autres travaux complémentaires ici et là. À chaque boulot il était mis à pied, après qu'il n'ait eu travaillé que quelques jours seulement simplement parce qu'il pratiquait le Falun Gong.

Mon fils avait une personnalité introvertie et ne parlait jamais beaucoup au sujet de ses douleurs. En raison du tourment physique et mental provoqué par la persécution à long terme du Parti malveillant, il est mort le 9 février 2004 ; il n’avait que 34 ans. J’ai dû voir mon fils me quitter comme cela.

Ma petite-fille avait seulement trois ans alors. Elle s'ennuyait de son père tous les jours et demandait à tout le monde qu’elle rencontrait : «Où est allé mon papa? Mon papa reviendra. » Elle téléphonait son père tous les jours sur son téléphone jouet en espérant qu’il revienne vite. Elle a maintenant 5 ans et commencera bientôt l’école l’année prochaine. J’ai emmené ma belle-fille et ma petite-fille chez moi et nous demeurons ensemble. Afin de prendre soin de ma petite-fille, j’ai décidé de transférer l’enregistrement de la résidence de ma petite-fille chez moi. Mais la police locale a dit qu’il y avait des instructions des autorités supérieures exigeant qu’on prenne mes empreintes digitales et qu’on me fasse subir d’autres inconvénients Que c’est donc peu raisonnable!

Mon fils est parti maintenant. Je demeure maintenant avec ma belle-fille et ma petite-fille. Je sais qu’il y aura encore des difficultés sur le chemin de la cultivation. Aujourd’hui je suis sortie de ma souffrance et j’ai écrit tout ce que ma famille a dû subir durant la persécution. Nous ne demandons rien. Nous n’espérons que la persécution achève bientôt. Nous devons faire cesser la persécution par le Parti pervers contre d’innocentes personnes bienveillantes.