(Minghui.org)
(Note du rédacteur :
le camp Sujiatun est l’un des nombreux camps où les organes des pratiquants
du Falun Gong encore vivants sont prélevés)
Récemment, les médias outremer ont rapporté le prélèvement d'organes sur des pratiquants de Falun Gong vivants dans le camp de concentration secret de Sujiatun. A cause du blocage de l'information du PCC, des preuves supplémentaires sont nécessaires pour confirmer ces faits. Si nous étudions simplement l'origine des organes transplantés qui ont lieu en Chine, nous pouvons trouver quelques indications quant à la véracité de ces reportages.
En mars 2005, le Ministre adjoint du Ministère de la Santé, Huang Jiefu, a admis pour la première fois dans l'histoire que la plupart des organes dans les opérations de transplantation d'organes en Chine proviennent des prisonniers condamnés à mort. Aussi, combien de prisonniers condamnés à mort ont été exécutés en Chine chaque année avant cela ou depuis?
Selon des rapports d'Amnesty International, de 1990 à 1999, il y a eu 18194 prisonniers condamnés à la peine de mort en Chine, i.e., une moyenne de 1819 cas chaque année. En 2001, ce chiffre est passé à 2468. Amnesty International a mentionné dans son rapport 2004 qu'il y avait au moins 3797 exécutions chaque année dans 25 pays, et que, parmi ces exécutions, 3400 avaient lieu en Chine. Amnesty International a dit que 5000 prisonniers, sinon plus, sont exécutés chaque année en Chine.
Selon un reportage daté du 18 avril 2000 de Voice Of America, un universitaire de l'Académie chinoise des Sciences Sociales, Liu Renwen, a estimé (en se basant sur les rapports des cours de justice et des juges) qu'il y a près de 8000 prisonniers exécutés chaque année en Chine. En mars 2004, le journal China Youth Daily a rapporté que des représentants du Congrès National du Peuple ont affirmé qu'il y avait chaque année en Chine plus de 10000 exécutions et qu'ils ont recommandé vivement à la Cour Suprême de vérifier à nouveau tous les cas de peines de mort. En prenant en compte le chiffre le plus grand qui a été rapporté, à savoir 10000, alors combien d'organes peuvent fournir ces prisonniers condamnés à la peine de mort?
Le 9 octobre 1984, la Cour Suprême, le Procuratorat Suprême du Peuple, le Ministère de la Justice, le Ministère des Affaires Civiles, le Ministère de la Santé et le Ministère de la Sécurité Publique ont conjointement produit un document juridique intitulé "Règles temporaires pour utiliser les organes et les cadavres des prisonniers exécutés". D'après ce document, les cadavres et/ou les organes peuvent être utilisés dans les cas suivants: 1) Personne ne veut réclamer le corps et l'inhumer, ou les membres de la famille refusent de le prendre et de l'inhumer; 2) Les prisonniers en font don volontairement à l'hôpital ou à l'institut de recherche; et 3) La famille donne son accord pour l'utilisation du cadavre. A cause des notions et des éthiques traditionnelles selon lesquelles "le corps d'une personne est donné par ses parents, donc il faut le garder intact" et que "une personne doit conserver l'intégralité de son corps même après sa mort", très peu de chinois souhaitent faire don de leurs organes. Selon des sources, moins de 5% des familles des prisonniers souhaitent faire don de leur corps et pas plus de 5 % des corps ne sont pas réclamés. En se basant sur ces données, on peut estimer que seulement un millier de corps par an, au maximum, peuvent être utilisés comme sources de transplantation d'organes en Chine.
Alors, combien de transplantations d'organes ont lieu chaque année en Chine? Selon des statistiques incomplètes de l'Association de Recherche sur la Transplantation d'Organes en Chine, il y a eu 55000 transplantations d'organes en Chine jusqu'en 2003. Sur les 55000 transplantations, il y a eu environ 50000 cas de transplantation de reins. Le nombre actuel de transplantation de reins se monte à plus de 5000 par an en Chine. En 2001, il y a eu 5561 transplantations de reins effectuées dans 106 unités médicales qui sont répertoriées, et en 2004, il y en eu plus de 7000. (Ce chiffre est légèrement en dessous du nombre de celles effectuées aux Etats-Unis.) Parmi eux, le nombre de transplantations de reins est de plusieurs centaines. Dans les cas de transplantations de foie, il y a eu 78 cas en huit ans de 1991 à 1998, et il y a eu des cas de survie à long terme grâce à la transplantation. Après 1998, ce chiffre a considérablement augmenté. Il y a eu respectivement 118, 254 et 486 cas en 1999, 2000 et 2001. En 2002, il y a eu 996 cas, et plus de 1300 cas en 2003. Selon un reportage de The Beijing Newsdu 23 juin 2005, il y a eu plus de 2000 transplantations de foie en 2004. Prenons un exemple du Centre de Transplantation d'Organes Oriental dans la ville de Tianjin, selon une interview avec le chef adjoint du centre, ils ont fait 311 transplantations de foie au cours des six premiers mois de 2005. Tous les chiffres cités ci-dessus proviennent de statistiques prudentes et incomplètes, aussi le chiffre actuel des transplantations pourrait être plus élevé. En fait, au cours des dernières années, la Chine est devenue un grand marché pour la transplantation d'organes. Beaucoup de coréens, de japonais, de taiwanais, d'australiens et d'israéliens se sont rendus en Chine pour des transplantations d'organes. Selon une estimation de la communauté médicale coréenne, environ 1000 coréens ont subi chaque année des opérations de transplantations d'organes à Beijing, Shanghai, et Guangzhou au cours des dernières années.
Les organes des corps des prisonniers sont loin d'être suffisants pour un si grand nombre de transplantations d'organes. Il y a (ou il y a eu) environ 6000 pratiquants de Falun Gong emprisonnés dans le camp de concentration de Sujiatun par le PCC. Selon des témoins, les trois-quarts de ces 6000 pratiquants de Falun Gong ont été tués pour leurs organes. Selon un rapport de l'Organisation Mondiale pour Enquêter sur la Persécution du Falun Gong, il y a un énorme marché aux organes humains dans le district de Sujiatun de la ville de Shenyang dans la province de Liaoning.
Le prélèvement d'organes dans le camp de concentration de Sujiatun expose encore davantage la nature perverse du PCC. Nous espérons que ceux qui ont été trompés par le PCC se réveilleront et verront le PCC pour ce qu'il est réellement. Levons-nous tous ensemble et soyons la voix de la justice afin de stopper cette persécution perverse et barbare qui a lieu aujourd'hui et arrêter cette tragédie.
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Catégorie: Opinions