(Minghui.org)
Mme. Yao Guofen, une pratiquante de Wuhan, province de Hubei, a été détenue et persécutée dans un hôpital psychiatrique en novembre 1999. En mars 2000, elle fut forcée à quitter son foyer et vivre sans domicile. On n’a pas eu de ses nouvelles depuis.
Mm. Yao Guofen, 68 ans, est une employée retraitée de l’hôpital de Zhongnan (appartenant à l’université de Wuhan, et aussi appelé le deuxième hôpital de l’école médicale de Hubei). Elle vivait à l’étage principal, 3 ème porte, immeuble No 11 dans le quartier résidentiel de l’hôpital de Zhongnan. Elle commença de pratiquer le Falun Gong en 1996. Apres avoir appris le Falun Gong, tous ses anciens problèmes disparurent. Une fois elle a dit à un compagnon de pratique: “Je n’aurais jamais imaginé que je pouvais obtenir une voie de cultivation aussi formidable”
Lorsque la persécution commença le juillet 20 1999, son lieu de travail ne lui permit plus de pratiquer et on la força à écrire une lettre “renonçant” au Falun Dafa. Elle protesta en public en pratiquant les exercices dans un endroit ouvert près du portail de l’hôpital. Plus tard, parce que son mari ne lui permettait pas de pratiquer, elle alla chez sa fille à Guangzhou. Sachant ou elle se trouvait, quelqu’un de son lieu de travail fut envoyé pour la forcer à rentrer chez elle. Ils lui ont fait écrire une note de garantie disant qu’elle ne pratiquerait plus le Falun Gong. On lui interdisait de quitter sa maison et de parler à quiconque.
Au alentour du 9 novembre 1999, Mm. Yao s’échappa de chez elle pendant que son mari dormait et elle se rendit à Pékin au Bureau des appels. Plus tard, elle fut arrêtée et détenue dans un centre de travail forcé. Elle refusa de donner son nom et son adresse mais la police les trouva et informa son lieu de travail de venir la reprendre. Elle fut détenue dans l’hôtel de son lieu de travail pendant plusieurs jours sous la surveillance de gardes de sécurité. Parce qu'elle refusait d’écrire une déclaration de garantie et de rendre ses livres de Dafa elle fut conduite de force au département psychologique de l’hôpital de Renmin, à l’université de Wuhan (ancien premier hôpital de l’école médicale de Hubei).
A l’hôpital on lui injecta des médicaments dommageables pour les nerfs et la força à avaler des pilules. Elle ne coopéra pas et recracha les pilules après que le personnel de l’hôpital ait quitté la chambre mais un autre patient la dénonça, Yao Guofen fut alors forcée d’avaler des médicaments encore une fois. Cependant, elle allait aux toilettes vomir en mettant ses doigts dans sa gorge. Apres une telle torture, elle fut relâchée de l’hôpital. C'était deux jours avant le Nouvel an chinois.
Son mari était très strict avec elle. Afin de l’empêcher d’aller encore une fois a Pékin, il ne lui permettait pas de quitter la maison et refusait de lui donner de l‘argent. Une nuit, elle lui dit qu’elle voulait aller habiter un certain temps avec sa fille. Son mari rapporta cela à son travail et à la branche de la police. La peur d’être enlevée et d’être encore une fois envoyée à l’hôpital psychiatrique força Yao Guofen a partir de chez elle sans argent une nuit pendant que son mari dormait. Cela fait plus de six ans qu’elle est partie de chez elle et personne n’a plus entendu parler d’elle. Même la mort de son mari ne l’a pas incitée à rentrer chez elle.
Version anglaise disponible à : http://clearwisdom.net/emh/articles/2006/4/26/72453.html
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