(Minghui.org)
En après-midi du 28 juin 2006, la Coalition Contre l'Infiltration du PCC, formée de
vingt-huit organismes, était rassemblée pour une protestation devant les sièges
sociaux de la Conseil de la Radiodiffusion et des Télécommunications Canadiennes
(CRTC) à Ottawa. Pour effectuer la persécution du Falun Gong, le PCC et ses
médias contrôlés par l’État, ont contraint Mme Jin Jin et sa famille à prendre position
contre leur volonté et les ont utilisées pour tromper le public et pour les inciter
à la haine. Mme Jin Jin, une ingénieure en logiciels qui a immigré à Toronto, a
parlé de son expérience amère lors du rassemblement..
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L'organisateur de l'activité a dit que le rassemblement protestait contre la proposition du Rogers Cable d’apporter neuf canaux de CCTV au Canada. Ils ont fait appel au CRTC, pour qu’il prenne la responsabilité de bloquer la propagande haineuse et qu’il sauvegarde les valeurs canadiennes.
Le témoin a révélé comment le porte-parole du PCC a fabriqué des histoires pour tromper le public.
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Mme Jin Jin, pratiquante du Falun Gong et ingénieure en logiciels à Toronto, a parlé de son expérience en Chine. Après que le PCC ait lancé la persécution du Falun Gong le 20 juillet 1999, Jin et sa famille ont été soumises à un Centre de lavage de cerveau. Pendant l'une des sessions, CCTV a demandé au secrétaire du Parti dans le lieu de travail de Jin, de faire pression sur Jin et sa famille pour une entrevue. Sous la menace de perdre leurs emplois et leur droit à l’éducation, Jin et sa famille ont été forcées de déclarer leur opposition au Falun Gong.
Jin a découvert plus tard que leur entrevue était non seulement une émission diffusée dans la nation, mais également envoyée à l’outre-mer. Jin a dit : « A la fin du programme, on dit que cette famille a commencé leur vie heureuse après (avoir abandonné la croyance). En fait, dans les deux années qui ont suivi l'entrevue, mon mari a été détenu pendant 15 jours pour avoir fait appel pour le Falun Gong et a perdu son emploi. Mon contrat de travail a été arrêté pendant ma grossesse parce que j'ai refusé d'abandonner ma croyance. Mon frère a été envoyé au camp de travaux forcés pendant une année et demie. Ma famille entière était sous stricte surveillance à la période des vacances. Est-ce ce qu'ils appellent une «vie heureuse ? »
«Jin a dit : « Le personnel de CCTV qualifiait mon entrevue «de volontaire. » Je suis celle la mieux placée pour savoir si c’était volontaire. Je voudrais leur demander, est-ce mes mots sous le lavage de cerveau, la coercition et la pression sont plus volontaires, ou est-ce que mes mots du fond du coeur sur une terre libre sont plus volontaires ?
Propagande de haine rejetée par les Canadiens
Des organisations non-gouvernementales ont fourni au CRTC 24 vidéos comme preuve de la façon dont le PCC a incité à la haine, en diffusant des programmes à la CCTV. Une station canadienne de TV a annoncé qu’une des vidéos avait été bannie par le CBSC.
Une lettre de protestation signée par 1.282 individus a incité le Conseil Canadien de Normes d'Émission le 16 août 2002, à publier une décision rendue au sujet d'une rediffusion de CCTV par Talentvision, une station TV canadienne de langue chinoise. CBSC a statué sur une décision que la radiodiffusion de Talentvision, lors du programme des nouvelles de CCTV « le cas du meurtre de Fu Yi-bin » le 16 décembre 2001, avait violé quatre articles du code d’éthique et de violence de l'Association Canadienne des Radiodiffuseurs et du Code d’éthique (journalistique) des Directeurs des Nouvelles de Radio et de Télévision. Talentvision a été amenée à faire connaître cette décision deux fois en sept jours.
« Le comité a constaté que les références au Falun Gong dans le reportage de nouvelles constituaient un commentaire injuste, d'une part, et que la répétition de montages visuels violents était excessive, d’autre part. On a trouvé aucun défaut avec le radiodiffuseur, cependant, il y a eu vent que le bulletin d'informations provenant d’un organe de la télévision était géré par l'État, CCTV. » (Decision 01/02-0416+ de CBSC)
Résister à la station TV porte-parole du PCC n'est pas une question de liberté de parole, mais une question de responsabilité
CCTV (sa filiale CTITVC) et Câble Rogers, ont écrit conjointement une lettre au CRTC le 26 mai pour réfuter la Coalition Contre l'Infiltration du PCC et ont attaqué la coalition et d'autres organismes. Cependant, ils ne pouvaient pas répondre aux accusations d'incitation à la haine, et ne pouvaient ni nier la nature détestable des programmes de CCTV.
Dr Zhu Xueye, un pratiquant de Falun Gong de Montréal, a dit que les médias du PCC ne peuvent pas s'appeler de vrais médias. Jiang Zemin lui-même a appelé les médias porte-parole du PCC dans une entrevue d’outre-mer. La liberté de parole du peuple chinois et la liberté de croyance sont piétinées à cause de deux moyens du PCC, la violence et les mensonges. Les médias contrôlés du PCC font la promotion des mensonges.
Dr Zhu a mentionné le projet de loi concernant des événements soudains, récemment édités par le Congrès du Peuple. Des médias Chinois seront soumis à des amendes telles que dix mille dollars chaque fois qu’ils rendent compte « d’événements soudains » sans autorisation préalable des fonctionnaires du gouvernement. Dr Zhu a donné comme exemple la manipulation des médias du PCC lors du SRAS, si le SRAS éclate encore, aucun des neuf canaux de TV osera rapporter la vérité. Le porte-parole du PCC trompera sérieusement le public et cela pourrait avoir comme conséquence davantage de tragédies. Par conséquent, résister aux neuf canaux n'est pas simplement une question de liberté de parole, mais une question de responsabilité.
Traduit de l’anglais au Canada le 30 juin 2006.