(Minghui.org)


Le 31 décembre 2006, Pékin était couvert de neige. Cependant, pendant cette saison de réjouissances, de nombreuses familles souffrent d’être séparées à cause de la persécution par le régime communiste chinois. Mme Yang Xiaojing, l’épouse de M. Cao Dong, a dû braver le vent froid et la neige la veille du nouvel an pour attirer l’attention sur la mauvaise situation de son mari, et demander sa libération.

Son mari, le pratiquant de Falun Gong M. Cao Dong, a été arrêté après avoir rencontré M. Edward McMillan-Scott, vice-président du parlement européen, le 21 mai 2006. Pendant les six mois après son arrestation, M. Cao a été torturé de nombreuses façons différentes par la police de Pékin, et a ensuite été transféré au centre de détention de la division de la sécurité d’État de la province du Gansu, situé à Lanzhou, province du Gansu. Le 22 décembre 2006, Cao Dong a été poursuivi en justice sur la base de quatre accusations, incluant « collusion avec des forces anti-PCC de l’étranger », « entrevue illégale avec des reporters à l’étranger », « publication d’informations sur Vraiesagesse.net » et « possession de VCD et de documents liés au Falun Gong ».

Apparemment, toutes les accusations servaient de représailles pour avoir dévoilé la persécution du Falun Gong à M. McMillan-Scott. Pour détourner l’attention de la communauté internationale et tromper le public, lorsque le régime du PCC a accusé Cao Dong, toutes les accusations semblaient ne rien avoir à faire avec sa rencontre avec M. McMillan-Scott. En réalité, un autre pratiquant de Falun Gong, Niu Jinping, qui a rencontré M. McMillan-Scott, a également été harcelé par le bureau de sécurité nationale, le bureau 610, le poste de police et même le comité du quartier. Son épouse détenue, Zhang Lianying, a été persécutée plus gravement qu’auparavant par le camp de travail forcé pour femmes de Pékin et présentement, on l’oblige à faire du travail forcé d’esclave pour fabriquer divers produits.

Pendant le jugement, l’avocat de Cao Dong, M. Ma Guangjun, a plaidé son innocence sur les quatre accusations. Mais le juge a quand même insisté sur la première accusation et a dit que cela ne visait pas nécessairement son contact avec M. McMillan-Scott.

Après l’audience, les juges ont dit qu’ils n’étaient pas autorisés à aller en procès. Le bureau 610 à Pékin était directement responsable du cas. Si ceux qui suivent le PCC n’arrêtent pas leurs implications dans la persécution, leur avenir se terminera en tragédie, comme l’a écrit M. McMillan-Scott dans sa lettre à l’ambassadeur chinois M. Guan Chengyuan : « Tous ceux impliqués dans la persécution des défendeurs des droits humains et autres catégories en Chine sont maintenant identifiés pour des procès futurs devant la cour internationale criminelle. »

L’épouse de M. Dong, Yang Xiaojing qui venait d’être libérée du camp de travaux forcés de la ville de Pékin après deux années de persécution, est très inquiète pour son mari. Ses parents et ses beaux-parents ont tous été menacés par le PCC et ont trop peur pour faire appel pour leur être cher.

Cependant, l’aube de la nouvelle année chasse l’hiver froid, et le PCC sera définitivement mis aux rebuts dans la poubelle de l’histoire par la grande marée de gens qui démissionnent du PCC.

Le 1er janvier 07


Traduit de l’anglais au Canada le 13 janvier 2007