(Minghui.org)


Communiqué de presse du 7 décembre 2006

Mme Wang Xiaoyan est aujourd’hui détenue dans le camp de travail pour femme de Masanjia

Leipzig (FDI), Zhang Zhentong, un étudiant en Technologie de l'Information de trente trois ans de Leipzig, craint pour la vie de son épouse Wang Xiaoyan. Elle subit des mauvais traitements et la torture dans un camp de travail chinois depuis juillet 2006 pour la simple raison qu'elle pratique le Falun Gong. La police chinoise a confisqué son passeport pour l’empêcher d’immigrer en Allemagne avec sa fille. Une lettre sortie récemment clandestinement du camp de travail raconte son agonie suite à la torture.

Photo de l’original de la lettre sortie
clandestinement du camp de travail

Le 27 mai 2006 trois policiers ont arrêté Mme Wang juste alors qu'elle sortait pour se rendre au travail. Elle a été emmenée dans une maison d’arrêt le soir même. Le 12 juillet 2006 elle a été condamnée à deux ans de « rééducation par les travaux forcés » et immédiatement emmenée dans le camp de travail pour femme de Masanjia.

Aucun mandat d’arrêt n’a été présenté. Il n’y a eu aucune accusation contre Mme Wang. Il n’y a eu aucun verdict énoncé par aucun tribunal. Elle n’a pas eu l’autorisation de se défendre ni de recourir à un moyen légal pour prouver son innocence

Depuis le jour de son arrestation, son mari demande l'aide de la population allemande et des politiciens en rendant ses épreuves publiques. Des membres de la Société Internationale des Droits de l’Homme ont lancé une tournée en voiture afin de collecter des signatures pour une pétition en faveur de Mme Wang.

Le camp de travail de Masanjia se situe dans la province du Liaoning et est l’un des plus grands et le plus infâme camp de travail en Chine où des pratiquants du Falun Gong sont emprisonnés.

De nombreux articles ont été publiés, donnant des détails sur la torture extrêmement brutale et implacable qui résulte en la mort des pratiquants, témoignant de la violation des droits de l'homme les plus fondamentaux dans ce camp depuis déjà plusieurs années. Veuillez vous référer à http://flghrwg.net/reports/Laborcamps/pdf/Masanjia_ShenyangCity_LiaoningProvince.pd

Mme Wang a pu récemment faire sortir clandestinement une lettre du camp. Dans cette lettre elle raconte les abus cruels qu’elle subie dans ce camp. C’est un douloureux document d’une personne qui demande l’aide du monde entier. La version allemande de la lettre, originellement écrite en chinois se trouve à http://www.igfm.de/?id=667.

Dans cette lettre Mme Wang écrit : « Ils m’ont menottée pendant un mois et demi sur un lit, pour la seule raison que je pratique les exercices du Falun Gong et ai crié « Falun Dafa est bon ». En même temps la garde Wang Xiaofeng a fourré dans ma bouche un linge sale, la garde Li Mingyu m’a giflée à l’oreille et Wang Naimin a tordu mes lèvres jusqu’à ce qu’elles se déchirent. Mais le pire a été quand deux des responsables du camp, Ma Jishan et Chen Mir m’ont donné des coups de poing sur le visage le 15 juillet 2006. Même aujourd’hui j’ai le visage toujours enflé.

Une des gardes m’a forcée à prendre des médicaments qui ont altéré mon système nerveux. « Il m’ont forcée à prendre ce médicament pendant trois jours. Chaque fois, Ma Jishan utilisait un écarteur pour ouvrir ma bouche le plus grand possible, ce qui me causait une douleur atroce. Cela me donnait envie de mourir. » Le 13 août 2006 cette femme a été enchainée pendant trois jours sur un lit superposé avec une main attachée au rebord du haut et l’autre sur le rebord le plus bas. On l’a privée de sommeil et on l’a empêchée de se laver. Elle ne pouvait ni se lever ni s’asseoir.

Avant le jour de la Journée des droits de l’homme, les employés du Centre de Falun Info ont appelé les gens du monde entier, mais tout spécialement les membres du gouvernement de l’Allemagne Fédérale à s’élever fermement contre la terreur d’état contre les pratiquants du Falun Gong en Chine. Ils ont aussi demandé au gouvernement fédéral allemand de faire tout ce qui est en son pouvoir pour arriver à faire libérer Mme Wang et la sortir de ce camp de travail où elle se trouve dans une situation insoutenable et de lui donner l’asile en Allemagne.


Originellement publié en allemand :