(Minghui.org)


Le matin du 13 mai 2004, neuf pratiquantes de Falun Gong détenues dans le bâtiment sud du camp de travaux forcés pour femmes de la province du Shaanxi ont crié toutes ensemble « Falun Dafa est bon » et « Vérité, Compassion, Tolérance est bon ». Il s’agit des neufs pratiquantes: Wei Xinrong, Zhou Yating, Luo Yan, Wang Xinlian, Chen Caiping, Wang Wenhua, Fan Shuilian, Xue Lijun et Chen Chun'e.

Le personnel du camp de travaux forcés a brutalement persécuté les pratiquantes Zhou Yating, Chen Caiping et Wei Xinrong les forçant à porter des « vêtements contraignants ». Zhou Yating a protesté contre la persécution et a entamé une grève de la faim, pendant plus de dix jours.

Le 13 mai (également le 8 avril du calendrier lunaire) était la journée d’anniversaire du Maître. Pour exprimer leur détermination à pratiquer le Falun Gong ainsi que leur gratitude envers le Maître, les pratiquantes ont crié « Falun Dafa est bon », « Vérité, Compassion, Tolérance est bon » et « Bonne fête au Maître ». Leurs mots ont choqué les scélérats et le personnel du camp de travaux forcés.

On a obligé la pratiquante Wang Xinlian à rester debout pendant une journée. On lui a également forcé d’écrire la fameuse « déclaration de compréhension ». Le 16 juillet, plusieurs policiers sont venus voir Wang et lui ont lu le soi-disant « avis» à haute voix. L’avis déclarait qu’elle devait être sévèrement punie pendant dix jours pour avoir laissé les autres pratiquantes exprimer de vive voix ces paroles de vérités. La police a collé l’avis sur le lit de Mme Wang. Wang Xinlian a donc débuté une grève de la faim pour protester contre la persécution.

Le 20 juillet, huit autres pratiquantes également détenues dans le bâtiment sud ont coopéré avec Mme Wang et ont collectivement commencé une grève de la faim pour protester contre les techniques de tortures utilisées par le camp de travaux forcés incitant par la force les pratiquantes à abandonner leur pratique. Des incidents similaires s’étaient produits auparavant. Lorsqu’on faisait travailler les pratiquantes après 24h00, celles-ci arrêtaient de travailler collectivement pour faire la grève. Les gardiens ne pouvaient pas faire grand chose. Les pratiquantes avaient donc la possibilité de dormir peu de temps après minuit.

La grève de la faim collective illustre bien la force des pratiquantes. Le 26 juillet, les pratiquantes ont été transférées au «groupe d’éducation» du bâtiment nord. Au matin, peu importe la méthode utilisée par les gardiens de prison, les pratiquantes ne sont pas sorties. Les gardiens de la prison ont alors demandé aux pratiquantes d’aller déjeuner, cependant, elles ne leur ont accordé aucune importance. Les gardiens ont alors commencé à persécuter les pratiquantes.

Le chef de l’équipe de police, Pei Heng, a emmené la pratiquante Xue Lijun au bureau et lui a demandé de boire du lait. Xue a refusée. Pei a ensuite jeté le contenant sur Xue. Le lendemain, les yeux de Xue étaient contusionnés. Ils ont ensuite commencé à la gaver de force. Plusieurs médicaments lui ont été administrés, ce qui a réduit ses facultés et on l’a forcée à ouvrir la bouche. Les gardiens ont alors inséré des tubes dans l’estomac de la pratiquante et lui ont fait des injections intraveineuses à répétition. Vers 9h00 le matin du 31 juillet, le mur faisant face au «groupe d’éducation» s’est effondré.

L’instructeur, la policière Li Zhen, a été transférée à un nouveau groupe, composé uniquement de pratiquantes. Deux mois plus tard, elle a trébuché et s’est fracturée la jambe. Nous sommes ici pour avertir les partisans du parti pervers de se réveiller, de quitter le Parti communiste chinois et de réparer les dommages causés au Falun Dafa et à ses pratiquants. Ceux qui continuent à suivrent ce régime pervers auront une fin tragique.


Traduit de l’anglais au Canada le 20 janvier 2007

Glossaire : http://fr.minghui.org/glossaire/glossaire.htm