Faire l’expérience de la grâce infinie de Maître

(Minghui.org)

Dans le livre Souvenirs sur la Grâce de Maître, de nombreux pratiquants ont mentionné qu’ils ont fait l’expérience de la grâce infiniment compatissante de Maître. J’en ai aussi fait l’expérience en validant la Loi. Voici ce qui m’est arrivé :

Le 23 juillet 1999,  j’ai été arrêtée arbitrairement et détenue. Ils m’ont relâchée juste trois jours avant la fête du Nouvel an chinois. J’ai été placée dans une cellule  en isolement durant la détention. J’en ai donc profité pour étudier la Loi et faire les exercices. Je me suis familiarisée avec le livre Zhuan Falun, et j’ai pu mémoriser certaines des conférences. J’ai décidé qu’après ma libération j’irais voir les autorités municipales, provinciales et nationales pour leur parler de la persécution.

Après le Nouvel an 2000, j’ai commencé à faire appel pour le Falun Gong, à chaque niveau. Je suis allée dans chaque département au niveau municipal pour leur relater les faits. Ensuite je suis allée au département provincial du Front uni du travail et au Comité provincial de la Loi et de la politique. Une fois de retour, les autorités provinciales ont appelé les autorités locales pour traiter mon cas. Ils avaient déjà désigné certaines personnes pour me surveiller à la réception. Un matin, j’ai demandé à mon mari de venir au marché avec moi acheter des légumes. En chemin, je suis montée dans un bus pour aller à la capitale de la province, et j’ai réussi à rejoindre Pékin en train. Mais j’ai été arrêtée le lendemain.

J’avais plusieurs exemplaires de Zhuan Falun et de Points Essentiels pour un avancement assidu dans mon sac à main, j’avais aussi un petit lecteur et la cassette audio des exercices. Les policiers voulaient confisquer mes effets personnels. Je les tenais dans la main en criant : « Vous ne pouvez pas prendre ces livres. » Ils y ont renoncé. Une heure plus tard, ils m’ont emmenée dans un bureau de liaison locale de Pékin où des policiers ont aussi tenté de confisquer mes livres, mais en vain. Ils ont menotté ma main gauche à un tuyau en métal. Je tenais Zhuan Falun de la main droite pour lire. J’ai lu Zhuan Falun en entier ce soir là.

A l’aube, les policiers de Dongguan et ceux de la Section de la Sécurité à mon travail sont arrivés à Pékin pour m’emmener au centre de détention. J’ai de nouveau été détenue dans une cellule en isolement. A de moment-là, les prisonniers étaient tous sortis de leurs cellules pour prendre une pause et s’étirer un peu. Ils m’ont encerclée pour me demander quel haut rang je pouvais bien avoir pour avoir le privilège d’être détenue seule. En vérité, j’en étais moi-même surprise. De cette manière j’ai pu étudier la Loi et faire les exercices librement.

Le jour de ma libération je me suis assise dans la cour et j’ai prononcé en silence : « Maître, je dois être digne de votre grâce et me cultiver sérieusement dans Dafa. » Au bout d’un certain temps, une moto est arrivée. Quand le conducteur m’a vue debout toute seule, il m’a demandé si d’autres personnes avaient été relâchées. J’ai répondu que j’étais la dernière. Après m’avoir demandé mon adresse, il m’a laissée montée sur la moto et m’a emmenée au dortoir où je résidais, puis il est parti. A ce jour je ne sais toujours pas qui il était.

D’après mon expérience, j’ai compris que tant que nos pensées et nos actions se conforment à Dafa, Maître nous protège.

Traduit de l'anglais en France le 9 octobre 2007