(Minghui.org)


Le 21 octobre 2000, les pratiquants Cao Dong, 30 ans et Gao Feng 31 ans ont été arrêtés par la police à Pékin pour avoir produit du matériel de clarification de la vérité, validant la Loi et clarifiant les faits. Ils ont été condamnés respectivement à quatre années et demie et quatre années d’emprisonnement sans qu’il n’y ait aucune procédure légale qui soit entamée ou de procès.

Avant leur condamnation ils ont été emprisonnés dans le centre de réhabilitation pour drogue de la région autonome de Mongolie pour y subir des lavages de cerveaux.

Après leur condamnation, le bureau de répartition de Pékin les a emmené à la prison de Dashaping dans la ville de Lanzhou située dans la province de Gansu afin qu’ils y subissent leur sentence. Veuillez s’il vous plaît lire le compte rendu des tortures mentales et physiques dont ils ont souffert à la prison de Lanzhou.

Premiers pratiquants enfermés dans la prison de la ville de Lanzhou

Le 22 mai 2001, M. Cao Dong et M. Gao Feng ont été emmenés à la prison de la ville de Lanzhou et enfermés dans le centre d’entraînement. M. Gao a été assigné à la cellule numéro 1. Le chef de cette cellule était Liu Bingcheng et le pseudonyme du criminel en charge de la cellule était Su Douwa. Dès l’instant où il a pénétré dans la cellule Gao a été averti que toutes les personnes de la cellule étaient des « personnes importantes » et ne devaient pas être offensées. Il y avait 18 personnes dans cette cellule et chaque personne était assignée à une couchette.

M. Cao a été quant à lui assigné à la cellule numéro 7. Le responsable de cette cellule était Yue et le criminel en charge était Dang Zhanlong. Cao a été assigné à la couchette se trouvant au-dessus de Dang Zhanlong car il nécessitait une « attention spéciale. » Il y avait plus de 30 détenus dans cette cellule. Mais la plupart d’entre eux n’avaient pas leur propre couchette et partageaient au contraire une très grande couchette.

Le chef de la section éducative était Yang Dong. Le chef de la compagnie était Su et l’instructeur politique était Wang Changlin. Les officiers de la section éducationnelle comprenaient Zhao et Yang Zhou. Les chefs d’équipe étaient He Liqing, Liu Bingcheng, Yue et Qin. Plus tard, An Jinglu est devenu le chef de la compagnie et les d’autres ont été promus chefs d’équipe.

M. Cao et M. Gao ont été les premiers pratiquants emprisonnés dans la prison de Lanzhou. Les gardiens et les détenus les intimidaient. Ils leur ont ordonné d’admettre leur « culpabilité, » de reconnaître qu’ils étaient des « détenus criminels, » de dire « rapport » avant d’entrer dans des bureaux et de signer les papiers de la prison. Mais Cao et Gao ont refusé de coopérer. Ils ont donc été harcelés, insultés, menacés et même battus par les gardiens et les détenus. Les gardiens et les détenus leur ont dit : « Nous avons une multitude de manières pour nous occuper de vous. Nous sommes sûrs de vous faire plier. »

Gao et Cao ont été forcés de nettoyer les corridors de la prison, la cour, les toilettes des gardiens, de chercher de l’eau, de nettoyer la saleté, de planter les graines de melons, d’emporter les déchets vers la benne à ordure et bien plus. Au début les deux pratiquants ont pensé qu’ils devaient être de bonnes personnes quel que soit le lieu et ils ont travaillé dur. Cela a encore rendu la perversité plus irrationnelle dans son traitement, envers des personnes qui réagissaient face à un comportement pervers avec bienveillance. Ils ont été forcés de prendre part à des classes où ils devaient étudier le règlement de la prison et des journaux politiques. Ils ont aussi dû prendre part à des entraînements de types militaires et des tests psychologiques. Ils ont reçu l’ordre d’écrire des rapports sur leurs pensées. Les deux pratiquants ont validé la Loi (Fa) dans tout ce qu’ils ont écrit. Les persécuteurs n’ont pu l’admettre et ils ne les ont plus autorisés à écrire, leurs confisquant stylos et papiers.

Les gardiens les fouillaient souvent durant les heures de sommeil et ils ont ordonnés à plusieurs détenus de les surveiller, de rapporter leurs activités quotidiennes, d’interrompre leur pratique des exercices du Falun Gon et de les empêcher d’entrer en contact avec le prisonnier politique Yue Tianxiang qui avait été condamné à dix années de prison pour avoir organisé des activités d’employés lors de l’événement du 4 juin. Un jour Cao et Yue Tianxiang ont parlé pendant un bref instant. Les détenus l’ont rapporté à He Liqing, le gardien en charge de cette section. He Liqing a interrogé Yue Tianxiang pendant plusieurs heures. Ils les suspectaient de préparer quelques activités.

Le chef de section hypocrite Yang Dong

Le chef de section Yang Dong de la section éducative a tenu un grand nombre de discussions avec M. Gao et M. Cao. Il leur a dit que s’ils se comportaient bien, ils seraient transférés à la section d’éducation pour donner des enseignements aux détenus après trois mois. La section d’éducation avait une librairie avec des livres, une télévision, des VCD et des ordinateurs. La nourriture était aussi meilleure que dans d’autres sections. Les criminels devaient payer pour emprunter les livres mais Yang Dong a laissé les pratiquants emprunter les livres gratuitement. Ayant eu vent de ce « privilège » les détenus leur ont demandé d’emprunter des livres pour eux. Ils ont emprunté un grand nombre de livres pour les détenus.

Yang Dong a une fois demandé à Gao de se rendre à son bureau. Il l’a forcé à s’accroupir dans le but qu’il admette sa culpabilité et le fait qu’il ait enfreint la loi. M. Gao lui a clarifié la vérité mais il a refusé d’écouter. Au contraire il a frappé cruellement le visage de Gao. Les gardiens Wang Changlin, He Liqing et Zhao étaient présents. Gao a dit à Yang Dong : « Je ne vous haïrais pas même si vous me frappez. Mais je dois vous avertir que me frapper n’est pas un bon présage pour vous. » Après quelques jours, Yang Dong a demandé au criminel He Congshan d’amener Gao à son bureau. A moitié saoul, Yang Dong s’est excusé de l’avoir battu ce jour-là. Puis Yang Dong a dit : « Il y a trois règles dans la prison en ce qui vous concerne. Premièrement vous ne pouvez plus pratiquer les exercices. Deuxièmement il vous est interdit de répandre le Falun Gong et troisièmement vous devez arrêter de pratiquer le Falun Gong. Le gouvernement a interdit votre croyance. Nous sommes la partie de l’exécutif, intégré dans la machine gouvernementale. Vous avez été condamnés par la Cour et pas par nous. Mais puisque vous êtes un détenu à notre prison, nous avons une responsabilité envers vous. Vous devez obéir à toutes les règles ici, être transformé et essayer d’obtenir une réduction de votre peine de prison de telle sorte que vous puissez rentrer plus tôt. C’est notre devoir. » Gao a répondu « pratiquer le Falun gong et agir comme de bonnes personnes c’est notre liberté. C’est ma croyance et je ne l’abandonnerai pas. » Yang Dong a donné l’ordre au détenu He Congshan « ne le laissez plus pratiquer les exercices. S’il commence à pratiquer, égratignez-le, tirer ses mains vers le bas et étirez-lui les jambes. »

Yang Don est le chef de section au plus mauvais comportement dans la prison. Il a le plus torturé les pratiquants à la prison de Lanzhou. Le détenu He Congshan était le criminel le plus pervers qui assistait les gardiens. Yang Dong a aussi menacé M. Cao et Gao : «Nous avons déjà prévu des plans sur la manière de vous gérer. Menottés, des chaînes aux pieds, les matraques électriques et les pièces de détention en solitaires tout est prêt. Nous ne sommes pas non plus effrayés à l’idée d’une grève de la faim. Nous avons les tubes et des pinces de la clinique médicale. »

Un jour, He Congshan a vu que Cao était assis en double lotus, lisant le livre romance des trois royaumes qu’il avait emprunté de la librairie. Il a sauté sur M. Cao et a essayé de lui tirer les jambes. Mais il n’y est pas parvenu. Il a ensuite battu le visage de Gao, a appelé le détenu en fonction Cao Feng et l’a aussi rapporté au gardien principal Liu Bingcheng. Liu Bingcheng a menotté M. Gao et l’a insulté. Il a blâmé Gao de semer toujours le trouble.

Un criminel a averti M. Gao : « Soyez prudent. Ils vous laissent lire des livres de telle sorte que vous n’ayez pas de temps pour penser au Falun Gong et détourniez votre attention vers d’autres choses. » Certains détenus qui avaient été emprisonnés depuis plus de douze ans ont dit à M. Gao et M. Cao : « Ne faites jamais confiances aux gardiens. Ils essayent toujours de vous tromper. Vous êtes nouveaux et vous ne connaissez pas grand-chose à la prison. Écoutez-nous et vous n’aurez pas de problèmes. Les détenus criminels ici sont très pervers. Ne leurs dites pas grand chose. Ils sont des informateurs du gouvernement essayant de rapporter dénoncer les autres pour bénéficier des réductions de leurs peines. Chaque division a un grand nombre d’informateurs, rapportant aux différents dirigeants. Ils surveillent tous les détenus et les gardiens. »

Après trois mois, M. Cao et Gao ont demandé à Su et Wang Changlin : « Est ce que le chef de section Yang n’avait pas dit que nous serions transférés à la section éducation pour enseigner aux détenus après trois mois ? » Le gardien Su a eu un sourire malicieux : « Vous êtes naïfs. Il n’y a que les personnes aux relations particulières qui peuvent s’y rendre. Il y a un grand nombre de gradués de l’université ayant des maîtrises, des doctorats et il y a même des diplomates. Qui êtes vous ?

Suspendu en l’air pour avoir ouvertement pratiqué les exercices

Le centre d’entraînement comptait les personnes douze fois et plus journalièrement. Ils forçaient fréquemment les détenus d’étudier ou de participer à des exercices de type militaire. Un jour Gao a refusé de participer à l’exercice. Il s’est au contraire assis dans la position de méditation dans la grande cour faisant face à un grand nombre de gardiens et de criminels. Yue a demandé aux détenus criminels Ma Ling et d’autre de transporter Gao vers un autre lieu. Le chef de l’escadron Su et les responsables de groupes Wang Changlin, Liu Bincheng et He Liqing étaient présents. Su a demandé à des criminels de menotter M. Gao et de le suspendre à une haute barre, de telles sorte que ses pieds ne touchaient pas le sol. Les détenus criminels encourageaient ceux qui prenaient part à la torture. Ma Ling s’est senti comme un grand héro et a plaisanté disant qu’il avait vu des pratiquants volant au-dessus de la cour comme des oiseaux avec les ailes ouvertes.

Lorsque M. Gao a lu des articles de Maître qu’il avait écrit de mémoire aux détenus criminels saouls, Ma Ling l’a vu et s’est saisi de ses papiers. Puis il a traîné M. Gao au bureau des gardiens et l’a menotté. Plusieurs détenus criminels ont pris part à la torture de M. Gao. Ils ont appliqué des tortures avec les menottes et utilisé les matraques électriques à volonté. Ils ont osé menacer et même torturé d’autres personnes. Parce que M. Gao pratiquait les exercices de Falun Gong dans la cellule, face aux gardiens et dans la cour il a été suspendu à une grande poutre par les menottes qu’il avait aux mains, ou était parfois plutôt menotté à des pylônes électriques avec les deux mains entourant le pylône. Il a été menotté pendant plusieurs mois, pour n’avoir des pauses que lors des visites familiales (la prison avait peur que sa famille le voit ainsi). Les détenus criminels Cao Feng et He Congshan le battaient. Lorsqu’il a entamé une grève de la faim, le détenu Yue l’a maudit, l’a appelé la personne la plus mauvaise dans ce monde en se demandant pourquoi il n’était pas encore décédé.

Une fois la section d’investigation a fouillé le détenu Wang Jung et a découvert un morceau de papier avec les formules des exercices dessus. Ils ont fouillé la cellule entière ou M. Cao se trouvait et ont emmené M. Cao pour l’interroger. Plus tard ils ont enfermé Wang Jun en détention solitaire pendant sept jours d’affilée et ont souvent appelé M. Cao à leur bureau pour l’insulter.

Les tortures mentales et les lavages forcés

Les détenus avaient l’obligation de former un groupe d’étude politique. Les détenus criminels He Congshan ont menacé M. Gao que s’il n’y prenait pas part, ils l’attacheraient à un arbre avec une corde autour de son cou, comme on ferait pour un chien. Le gardien Wang Changlin venait plusieurs fois par jour vérifier leurs actions.

M. Cao et Gao nettoyaient bien la cour. Mais He Congshan était effrayé à l’idée que Wang Changlin réaliserait qu’il n’avait pas fait un bon travail. Ainsi lorsqu’il voyait Wang Changlin se diriger vers eux, il accusait à haute voix Cao et Gao de ne pas effectuer un bon travail. Les détenus criminels Yue Tianxiang et d’autres criminels se saisissaient de balais, prétendant qu’ils nettoyaient à la place de Cao et Gao. A ce moment la M. Gao était en pleine grève de la faim, n’avait pas d’eau et était menotté. Lorsque Wang Changlin voyait des mégots de cigarette sur le sol ou de la saleté sur la porte, il injuriait les détenus criminels et leurs déduisaient des points. Une fois un détenu criminel a utilisé les toilettes des gardiens après que M. Gao l’ait nettoyée. Lorsque Wang Changlin a vu les toilettes sales il s’est mis à vicieusement crier contre M. Gao.

Wang Changlin n’autorisait pas M. Cao et Gao à faire appel. Il a aussi dit à M. Gao : « N’avez-vous pas dit que nous serions punis ? Pourquoi est ce que nous vivons encore une bonne vie et recevons notre paie chaque mois ? » Le gardien Liu Bingcheng a souvent ridiculisé M. Gao. Ces malfrats étaient empoisonnés par la propagande de ce Parti Communiste chinois (PCC) pervers.

A environ trios mois de la fin de la peine d’emprisonnement des pratiquants, les gardiens ont incité les détenus criminels à haïr Gao et Cao. Ils prétendaient que les détenus criminels avaient à planter les graines de melons à cause d’une prétendue action de Cao et Gao aurait entrepris. Les détenus criminels ont commencé à maltraiter les pratiquants de manière encore plus mauvaise qu’auparavant. M. Cao a écrit une lettre aux fonctionnaires de la prison. Les deux pratiquants l’ont signée et l’ont retransmise aux autorités de la prison. Ils ont aussi entamé une grève de la faim. Puis ils ont été menacés à de nombreuses reprises, ont été harcelés et torturés.

Nous suspectons que les employés de la prison ont emmené M. Cao vers la prison de Pingliang dans la province de Gansu cinq jours plus tard et gardé M. Gao car ils avaient l’impression qu’ils se soutenaient mutuellement.

Les tortures

Pour protester contre la persécution, M. Gao a entamé un grand nombre de fois des grèves de la faim et d’eau ou parfois des grèves de la faim tout en buvant de l’eau entre le mois d’août 2001 et le début de l’année 2002.

Pendant ces grèves de la faim, les autorités de la prison sont fréquemment venues pour avoir “une discussion” avec lui. Des personnes du bureau du camp de travaux forcés de la province de Gansu et du bureau judiciaire sont aussi venues pour « discuter » de choses avec M. Gao. Ils apportaient beaucoup de nourriture et des snacks pour lui. Ils essayaient aussi d’utiliser les émotions pour le toucher. M. Gao a utilisé toutes ces opportunités pour clarifier la vérité sur la persécution du Falun Gong à ses personnes.

Lorsque M. Gao était en grève de la faim et qu’il ne buvait pas non plus de l’eau il était forcé de travailler. Le 19ème jour de sa grève de la faim, Su et le détenu criminel He Congshan a forcé M. Gao et M. Cao de creuser dans de la saleté sur plus de six pieds en face du portail, bien que M. Gao soit terriblement faible. Il souffrait de sueurs froides, avait des vertiges et n’avait plus de force pour marcher.

Pendant les grèves de la faim les pratiquants recevaient des intraveineuses qui incluaient des substances inconnues. Ils étaient forcés de subir un grand nombre d’examens et de tests sanguins. Les gardiens les battaient avec des matraques électriques et les suspendaient en l’air. Les détenus criminels les battaient, les forçaient à s’asseoir sur de petites chaises en métal et de participer à des classes d’étude politique. Ils n’étaient pas autorisés de parler aux détenus criminels. Leurs familles étaient menacées et les membres de leur famille et les connaissances qui ne pratiquaient pas le Falun Gong étaient forcés de venir à la prison et d’être impliqués dans des « rééducations idéologiques » avec les pratiquants ou de leur écrire. Les gardiens des différentes sections ont dû prendre part aux actions et menacer les pratiquants. Plusieurs détenus ont reçu l’ordre de les surveiller 24 heures sur 24.

Un gardien a crié : « Il y a quatre mille détenus et plus de sept cents gardiens dans la prison. Quel impact peut avoir deux pratiquants de Falun Gong ? Que fait la dictature du prolétariat ? N’utilisez pas des grèves de la faim pour nous menacer. Si vous mourez, vous mourez. Si une personne meure en prison c’est comme si un chien ou une fourmi venait à mourir. Personne ne s’en préoccupe. Est-ce que cela vaut vraiment la peine pour vous d’abandonner vos vies pour sauvegarder le Falun Gong ? » A chaque fois ce gardien perdait son argumentation face à M. Gao et il partait en colère. Le responsable d’équipe Liu Bingcheng a dit que M. Gao ne voulait pas prendre soin de ses parents. M. Gao lui a répondu sérieusement : « Vous osez me dire ce mensonge sur le fait de ne pas prendre soin de mes parents en face de moi ? Maintenant réfléchissez aux médias qui répandent des mensonges sur le Falun Gong dans le pays entier. Y a t il jamais eu un mensonge que le PCC n’a pas osé propager ? »

Le gavage forcé

La torture la plus brutale était le gavage de force. Après que M. Gao et Cao aient été séparés lors de leur grève de la faim commune, le directeur de la clinique Lu Chaohua et un grand nombre de gardien et de responsables d’équipes ont commencé à gaver de force M. Gao. Plusieurs détenus criminels l’ont poussé contre une chaise, lui tenant la tête, les épaules et les mains et le calant contre la chaise. Lu Chaohua a essayé d’insérer le tube de gavage de force dans son estomac. Mais le tube était trop gros et il a donc du changer de tube, optant pour un plus petit. Ils ont gavé de force M. Gao avec une pâte de céréale. Depuis lors ils l’ont gavé de force une à deux fois par jour. Lu Chaohua a menacé M. Gao que s’il ne coopérait pas, qu’ils utiliseraient des pinces pour arracher ses dents. Ils ont aussi inséré un gros tube dans sa bouche provoquant des vomissements continuels et presque une perte de conscience.

Après plusieurs jours de gavage de force, M. Gao souffrait de nausée et de vomissements. Son nez était enflé et saignait souvent. Il était enflé, avait des douleurs et avaient des sensations d’avoir un corps étranger dans son cou. Il avait l’impression que ces poumons étaient dans un étau et son dos enflait. Ils souffraient de fréquents spasmes de l’estomac et de douleurs à la colonne vertébrale, comme si sa colonne brûlait. Sa trachée et son œsophage étaient comme brûlé et son duodénum était comme étendu. Une fois le tube a été inséré profondément dans son estomac et dépassait son pylorus ce qui l’a fait endurer de très fortes douleurs. M. Gao disait que le tube s’était inséré dans ces intestins. Mais le docteur de la prison disait qu’il mentait. Il n’a pas arrêté jusqu’à ce que M. Gao se retrouve transpirant et tremblant fortement et que la couleur de son visage ait changé. Puis ils lui ont retiré le tube admettant qu’il avait en effet été enfoncé trop profondément. Pendant le gavage de force M. Gao ressentait comme s’il y avait un chat dans son estomac qui le griffait, mordait. Même après que le tube ait été enlevé longtemps après, son estomac était encore très douloureux. Les insertions du tube ont aussi provoqué de fortes douleurs au niveau du nombril. C’était comme si le tube venait à sortir du nombril. Il se sentait déprimé et stressé. Il souffrait d’un grand nombre de maux de tête et vivaient dans de fortes douleurs à tous les jours.

Puis M. Gao s’est tellement affaibli que les gavages de forcés ont dû être cessés. La prison a commencé les injections par intraveineuses. Ils vérifiaient sa pression sanguine, sa température, les battements de son cœur, sa langue, ses yeux son cœur et ont fait des prises de sang. Les employés de la prison l’ont emmené au camp de travaux forcés où on lui a injecté des substances inconnues. Plus tard, M. Gao a cédé aux persuasions de sa famille et a arrêté sa grève de la faim.

Par la suite les détenus criminels ont dit à M. Gao que l’hôpital du camp de travaux forcés avait torturé un grand nombre de pratiquants, y compris M. Wang Youjiang, M. Lansheng, M. Guo Shoujun et M. Guan Ziping. Là-bas se trouvait aussi un pratiquant qui avait été condamné à trois années d’emprisonnement. Il n’avait jamais donné son nom à la police et ainsi la cour de justice l’a nommé « numéro 1014 » au moment de le condamner. Ce pratiquant a été emmené à l’hôpital du camp de travaux forcé au début de l’année 2004. Plus personne ne l’a vu ensuite. Certains détenus criminels suspectaient qu’il avait été emmené à l’hôpital mental de Hualinping pour y être torturé d’avantage.

Électrocuté avec des matraques électriques

Le premier jour quand M. Gao a arrêté sa grève de la faim, il avait la diarrhée et s’est rendu souvent aux toilettes. Les jours suivants, il n’avait simplement pas faim. Le détenu Ma Ling l’a rapporté au responsable d’équipe. Les gardiens Zhao et Liu Bingscheng l’ont souvent réprimandé pour manger trop et ils ont essayé de le forcer à travail. Pour protester contre cette nouvelle torture, M. Gao a une fois de plus entamé une grève de la faim. Quelques jours plus tard il a été ramené à la cellule numéro 1. Liu Bingcheng et Wang Changlin lui ont ordonné de travailler. Ils l’ont menacé de le prendre pour ramasser des graines de melon s’il entamait une nouvelle grève de la faim, prétendant que c’était la des ordres venant « d’en haut. » M. Gao les a simplement ignorés.

Durant l’après midi du 24 décembre 2001, les gardiens Wang Changlin, Liu Bingcheng, Zhao et He Liqing ont amené des matraques électriques dans la cellule numéro un. Ils ont éjecté tous les autres criminels à l’exception de He Congshan et Ma Ling. Ils ont menotté M. Gao à une chaise en fer. Liu Bincheng a dit : « Vous pratiquez encore les exercices. Vous ne respectez pas nos dirigeants. Un fonctionnaire de haut rang nous a critiqués aujourd'hui. Ils ont dit que si nous ne pouvions pas gérer un pratiquant, que ferions s’il nous était amené davantage de pratiquants ici ? » Wang Changlin a battu M. Gao avec une matraque électrique. M. Gao leur a clarifié la vérité. Liu Bincheng n’en a été que irrité davantage : « Tu oses encore clarifier la vérité. Je te mettrai en pièces. » Il s’est saisi d’une matraque électrique et a électrocuté la bouche de M. Gao. Il l’a électrocuté à plusieurs reprises à la bouche, la tête, le cou et le visage, insultant M. Gao continuellement. Zhao n’arrêtait pas non plus d’injurier. Ils ont frappé M. Gao avec des matraques électriques pendant plus de quatre heures. M. Gao a senti de fortes douleurs dans ses nerfs. Il y avait de nombreuses contusions sur son corps qui était très douloureuses. Sa bouche, son visage, sa tête et son cou étaient enflés.

Suspendu en l’air

Avant que les gardiens s’en aillent, Wang Changlin a ordonné aux détenus : « C’est trop confortable pour lui d’être assis. Suspendez-le en l’air. » Les détenus ont suspendu M. Gao au lit supérieur pendant une nuit. Quelques nuits plus tard, lorsque Wang Changlin et Liu Bingcheng ont vu que M. Gao était couché sur un lit pour des injections intraveineuses ils l’ont forcé de s’assoir sur une petite chaise. Ils ont ordonné à M. Gao de prendre part à toutes les classes et que dans le cas contraire ils déduiraient des points des détenus criminels. Suite à cela le criminel He Congshan a poussé M. Gao de son lit au sol. Les jambes de M. Gao ont été blessées si gravement qu’il n’a plus pu marcher plus de six mois. He Congshan a aussi dit que si M. Gao ne prenait pas part aux classes ils allaient le suspendre au tuyau du chauffage dans la salle des cours. Ils ont suspendu M. Gao dans la soirée.

Ma Ling et quelques autres détenus surveillaient M. Gao tout le temps. Ils ne l’autorisaient pas à parler quelqu’ autre détenu criminel. Un jour lorsqu’un jeune nouveau détenu a dit quelques mots à M. Gao, Ma Ling s’est précipité pour traîner ce criminel au loin et l’a réprimandé le menaçant de le rapporter aux gardiens. Plus tard, M. Gao a parlé au pratiquant M. Guan Ziping dans le réfectoire. Certains criminels l’ont vu et l’ont reporté à Ma Ling. Ma Ling a traîné M. Gao jusqu’à la cellule numéro 1. Lui et He Congshan l’ont menacé de le dénoncer au responsable de groupe.

Après une longue période d’injections par intraveineuse, il était difficile de trouver une veine. Les gardiens ont recommencé à le gaver de force. Les détenus ont dit : « Les dirigeants disent que c’est ok aussi longtemps que vous ne mourez pas. Nous n’avons que besoin de vous gavez une fois tout les trois ou quatre jours. Nous n’avons pas besoin de vous emmener à la clinique ou dans l’hôpital du camp de travaux forcés. »

Le détenu Dong Shucheng, assigné à la surveillance des injections par intraveineuse a dit à un nouveau détenu qui recevait des injections. « Le pratiquant de Falun Gong M. Gao a eu tellement d’injections qu’il en a eu plus que vous n’en aurez pendant toute votre vie. »

Durant les deux mois entre le nouvel an occidental et le nouvel an chinois, les employés de la prison ont entrepris des vérifications de sécurité dans les cellules plus de dix fois. La cellule de M. Gao a été vérifiée plus de 20 fois. Ces chaussettes et ses souliers ont été vérifiés. Sa montre, le petit miroir, le coupe-ongle et les crayons ont été confisqués. Certains détenus criminels ont donné à M. Gao des couteaux lui demandant de se suicider. Ils paraissaient très sincères. M. Gao leur a dit que Maître nous avait enseigné de ne pas se suicider et que ce qu’ils pouvaient voir à la télévision était faux.

Cette fois-ci, la grève de la faim de M. Gao a duré jusqu’à la veille du nouvel an chinois.

Encouragements et manipulations des détenus afin qu’ils persécutent sauvagement les pratiquants

Les détenus criminels reçoivent des ordres ou sont manipulés de telle sorte qu’ils torturent les pratiquants dans toutes les prisons chinoises. Les gardiens tirent profit du désir des détenus criminels d’être libérés plus rapidement. C’est une technique hautement efficace pour que les détenus criminels torturent les pratiquants de Falun Gong d’une manière inhumaine.

Au milieu du mois de mars 2002, les prisonniers de la compagnie de supervision ont reçu l’assignation de planter les graines de melons. M. Gao était extrêmement faible à cause de sa grève de la faim. Mais les détenus lui ont dit : « Les gardiens An et Liu ont ordonné que tu travailles aussi. Même si cela signifie que nous devons te transporter jusqu’au lieu de travail en charrette. » M. Gao a été assigné au lieu le plus sombre de l’usine. Il a été menacé de ne pas avoir le droit de dormir s’il n’atteignait pas son quota. Il était aussi fréquemment sujet à des fouilles.

Un jour après avoir vu un film qui glorifiait le PCC pervers, tous les prisonniers ont reçu l’ordre d’écrire un rapport sur leurs pensées. M. Gao n’a rien écrit. Wang Changlin a déduit des points de chaque détenu criminel dans son équipe. Les détenus ont harcelé M. Gao et He Congshan l’a battu et a tordu son oreille gauche. He Congshan s’est rendu chez Wang Changlin pour lui demander ses points en retour, mais la réponse a été : « Vous devez demander à Gao Feng de vous donner vos points. » He Congshan est retourné exercer la pression sur Gao Feng affirmant qu’il ne s’arrêterait pas avant que M. Gao effectue ce qu’on avait exigé de lui et qu’il puisse ainsi récupérer ses points. Il a forcé M. Gao de s’asseoir sur une chaise en fer et ne l’a pas autorisé à dormir. M. Gao a essayé de raisonner Wang Chagnlin, mais Wang Changlin a refusé de l’écouter : « Je déduirai d’autres points aux détenus si vous ne rendez pas votre rapport. » Quelques semaines plus tard, le détenu Ma Ling a appelé M. Gao : « S’il vous plaît écrivez quelque chose. C’est OK même si vous écrivez sur le Falun Gong. Je vais modifier votre rapport et alors nous aurons nos points en retour. » M. Gao n’a pas vraiment compris la situation du point de vue de la Loi et il s’est ainsi plié à cette demande perverse. Il a écrit des pensées du point de vue de l’enseignement du Falun Gong à être une bonne personne. Les points ont donc été réinsérés.

Peu de temps après cet incident, la prison avait son événement annuel “les cents jours de sécurités.” Tous les détenus ont reçu l’ordre de donner une promesse écrite qu’ils n’auraient aucun accident lié à la sécurité durant les cent jours. M. Gao a écrit que la persécution des pratiquants de Falun Gong était la chose la moins sécurisante. Ma Ling l’a lu et a crié : « Il est à nouveau en train de répandre le Falun Gong. » Les détenus He Congshan, Ma Ling et Feng Shengcai ont crié : « Ne le laissez pas dormir ! » Ils ont traîné M. Gao de son lit et ont jeté ses vêtements au loin. Plus tard M. Gao a été forcé de copier les rapports d’autres détenus pour dire des choses comme se lever à l’heure, de couper ses ongles, de laver ses cheveux et de garder l’environnement propre.

Le travail forcé

Au mois d’août 2002, M. Gao a refusé de se soumettre à tout ordre, y compris les ordres liés au travail forcé. Pour le forcer à travailler, les gardiens ont exigé des criminels qu’ils le harcèlent. Ils ont forcé M. Gao à réciter les réglementations de la prison et de s’assoire sur une petite chaise. Ils l’ont continuellement harcelé. Certains détenu criminels lui ont dit : « Vous ne faites que manger, mais sans travailler. Quel genre de bonne personne êtes-vous ? » Les gardiens l’ont menacé d’interdiction de visite familiale. Liu Bincheng l’a menacé de le menotter. L’officier Yang Zhou lui a demandé de planter des graines de melon et l’a battu avec une matraque électrique. Une fois Liu Bingcheng a demandé à plusieurs détenus de nettoyer le sol de l’usine à l’exception d’un petit coin sale. Puis il a ordonné à quatre ou cinq criminels de forcé M. Gao à le nettoyer. Ils l’ont traîné sur place et lui ont ordonné de laver. Liu Bingcheng a récompensé ces détenus avec davantage de points et l’a documenté sur le tableau noir. M. Gao a réalisé que c’était un piège pour le faire travailler. Il a ainsi refusé de coopérer avec n’importe quelle demande de détenus, même celles émanant des criminels avec qui il avait une bonne relation. Plus tard He Congshan et Ma Ling ont crié qu’ils ne voulaient plus que M. Gao reste plus longtemps dans leurs cellules. Ils ont demandé à M. Gao d’exiger un transfert de cellule. En vérité c’était aussi un stratagème mis en place par les gardiens.

M. Gao avait souvent des cauchemars à causes des années de tortures dont il a souffert. Il criait souvent fortement et s’éveillait dans la nuit à cause de cela. Les détenus se plaignaient fréquemment qu’ils les effrayaient et les perturbaient dans leur sommeil. Les détenus Dong Shucheng et Feng Shengcai ont dit un grand nombre de fois qu’ils avaient besoin d’attacher M. Gao à son lit par une chaîne car autrement il pourrait les tuer quand il avait des crises de somnambulisme.

M. Gao n’avait d’autre choix et il s’est ainsi rendu vers les gardiens responsables, An Jinglu et Wang Changlin. Il a demandé à être libéré de la prison. Ils ont dit que ce n’était pas à eux de décider mais qu’ils ne croyaient pas que leurs supérieurs seraient d’accord de le relâcher. Puis M. Gao a exigé d’être transféré dans une autre cellule. Ils ont refusé. Puis il a demandé à être transféré en dehors du centre d’entraînement vers une division normale. Ils ont dit qu’il aurait à travailler s’il était transféré à une division normale, car autrement aucune division ne l’accepterait. A cette époque un grand nombre de pratiquants étaient emmenés vers des prisons et ils étaient tous forcés de travailler y compris ceux qui avaient été torturés et étaient invalides à cause de torture dans les camps de détentions.

Les pratiquants devaient nettoyer les toilettes, les portes, les cadres de lits, les fenêtres lors des week-ends. Nettoyer le sol des usines, noter plusieurs centaines de sacs, prendre note à quelle heure les détenus entraient et quittaient l’usine, enregistrer le nom de nouveaux détenus, préparer des tableaux noirs de journaux et bien plus. Les pratiquants étaient torturés quotidiennement. An Jinglu, le gardien en charge de la compagnie de supervision était le criminel le plus vicieux torturant les pratiquants de cette compagnie.

A chaque fois que Wang Changlin se rendait dans les cellules des détenus, les détenus disaient silencieusement “Le loup arrive.”

Les gardiens ont exigés, pendant plus de dix jours, des détenus de la compagnie de supervision de tenir des soi disant réunions de luttes pendant lesquelles ils dénonçaient Gao à la fin de la journée de travail. Plusieurs douzaines de détenus ont reçu l’ordre de prendre part à ces réunions. Le détenu responsable Cao Feng dirigeait la réunion. Les criminels Feng Shengcai, Dong Shenglin, Ma Ling, He Congshan et Yan Bin étaient parmi les plus actifs lors de ces réunions. Ils ont menacé et ont utilisé d’autres méthodes cruelles, mais ont échoués.

D’autres pratiquants torturés

Plus de pratiquants ont été emprisonnés dans la prison de la ville de Lanzhou, y compris M. He Jianzhong, M. Wang Youjiang, M. Zhang Bo, M. Yang Faxiang, M. Zhang Zhilu, M. Zhu Dayi. Il y avait plusieurs douzaines de nouveaux pratiquants. Le pratiquant M. Wang Xiaoding de la ville de Jinchang dans la province de Gansu a refusé de céder à n’importe quel ordre ou demande. Il a refusé de porter l’uniforme des prisonniers, de rapporter au gardien, de s‘accroupir, de suivre des classes d’études, de travailler et ainsi de suite. Il a été attaché à la planche situé à la tête du lit ou au cadre de la porte et torturé quotidiennement. Pour couper ses cheveux, six ou sept criminels ont pressé sa tête vers le bas et il y a eu un grand nombre de blessures sur sa tête une fois qu’ils ont eu terminé. Pour plaire à Wang Changlin, les criminels ont exercés une pression sur M. Wang Xiaodong dans le but de le forcer à suivre des classes « d’études » et Zhao l’a même battu. Plus tard, Wang Changlin a demandé aux criminels détenus de le menotter au cadre de la porte dans la classe de politique. Le gardien en charge, He Liqing, a aussi battu M. Wang Xiadong. Quelques jours plus tard, M. Wang Xiadong a été enfermé dans une cellule de détention solitaire et M. Gao a été retiré de la deuxième division. Les employés de la prison craignaient que M. Wang Xiaodong et M. Gao ne joignent leurs forces.

Selon les détenus criminels qui se trouvaient aussi en détention solitaire, les gardiens et les détenus de la prison ont battu M. Wang Xiaodong brutalement. M. Wang Xiaodong a été transféré dans la prison de Jingchang situé dans la province de Gansu. La jambe du pratiquant M. He Jianzhong était invalide mais il était malgré tout menotté et devait porter des chaînes aux pieds. Il était aussi en grève de la faim et sa santé se détériorait. Même se rendre aux toilettes était un défi pour lui. Il devait être porté. Un détenu criminel qui souffrait aussi d’emprisonnement solitaire pendant trois mois à dit : « A ce moment j’ai réalisé comment le PCC torturait réellement les pratiquants de Falun Gong. » Un criminel qui surveillait les prisonniers détenus en cellules solitaires a vu un pratiquant assis en position de médiation. Il a marché sur les jambes du pratiquant et y et resté dessus pendant un certains temps. Un pratiquant qui faisait la grève de la faim a été attaché sur le banc du tigre pour être gavé de force. Ils étaient aussi forcés de prendre part à des exercices de types militaires, de rester debout pendant longtemps, et menacé d’être suspendu en l’air. Le détenu Xu Jun a dit aux autres détenus : « Sortez le tube et insérez-le à nouveau. Voyons s’il ose ne plus manger. » Certains pratiquants ont perdu conscience durant le gavage de force.

Le gardien Liu Youren a exigé des autres que lorsqu’un pratiquant n’écoutaient pas ses ordres durant les exercices de types militaires de le traîner dans son bureau pour le battre brutalement. Plusieurs pratiquants avaient prévu de raisonner Liu Youren. Il ne les a pas écoutés, au contraire ils ont tous été emmenés vers les divisions régulières la nuit même.

Tortures à la deuxième division

Au mois de décembre 2002, M. Gao Feng a été transféré à la troisième compagnie de la deuxième division.

Wang Mingzhong, était le chef de la deuxième division. Si Chaoyang, Wang Weihong et Liu Runyun étaient des instructeurs politiques. La deuxième division était formée de 4 compagnies. Le gardien en charge de la troisième compagnie était Liu Weipeng. Les chefs de groupes étaient Wu, Wang et Wan. Il y avait aussi un gardien nommée Li Shengyong.

A la troisième compagnie de la deuxième division, les détendus criminels surveillaient M. Gao de près, le perturbant lorsqu’il pratiquait les exercices et le dénonçant fréquemment aux gardiens. Le chef de groupe continuait de discuter de la situation avec M. Gao, mais il perdait à chaque argumentation.

Le gardien Liu Yongsheng de la section d’investigation était brutal envers tous les détenus. Une fois il a forcé M. Gao – qui était extrêmement faible – à quitter son lit et de se tenir debout sur le sol. Il lui a demandé de lui montrer du respect. Liu Yongsheng a aussi essayé de créer des conflits entre pratiquants.

Peu de temps après que M. Gao soit arrivé dans la troisième compagnie, ils ont décidé de le forcer à travailler. Le chef de la compagnie, Liu Weipend, l’instructeur politique Si Chaoyang et le gardien Li Shengyong lui ont dit : « Il y a beaucoup de pression venant du haut de la hiérarchie pour que vous travailliez. Nous avons reçu l’ordre de mettre les pratiquants refusant les ordres, en détention solitaire. » Ainsi M. Gao était « gardé » par deux surveillants personnels et devait soulever des pierres chaque jour pendant quinze jours. Puis Li Shengyiong a augmenté sa charge de travail. M. Gao n’avait d’autres alternatives que d’entamer une nouvelle grève de la faim. Deux responsables de la division sont venus le voir et M. Gao leur à clarifié la vérité. Ils ont compris comment le PCC a répandu des mensonges durant ses événements de persécution politiques et ils ont ainsi annulé les ordres de travail.

Un jour un détenu criminel qui croyait dans la justice a tranquillement dit à M. Gao : « Il y a huit détenu dans votre cellule qui vous surveillent ouvertement. Il y en a deux autres qui surveillent ces huit criminels secrètement. Il y a aussi des détenus qui ont reçu l’assignation de vous surveiller dans chacune des quelques vingt cellules sur le troisième et quatrième étage. Ce que vous dites et à qui et dans quelle cellule, tout est rapporté aux gardiens. »

Cette torture mentale à long terme a laissé une cicatrice psychologique profonde. C’est le plus difficile de savoir que tout vos mouvements sont surveillés et que vous êtes constamment suivi, pouvez être dénoncé à chaque instant, ne pouvez faire confiance à personne et êtes tout le temps inquiet que quelque chose survienne bientôt. Le détenu criminel Dai Jianlong et d’autres détenus criminels dans la cellule trois ont vu leurs peines de prison diminuer pour avoir fréquemment dénoncé d’autres détenus.

A la fin du mois de juin de l’année 2003, certains détenus criminels ont rapporté que M. Gao s’était assis en méditation dans la matinée et à midi. L’instructeur Wang Weihong a réprimandé M. Gao. Wang était une personne vicieuse et avait fréquemment menacé M. Gao dans le passé. M. Gao a exigé la liberté de pratiquer les exercices. Wang Weihong l’a enfermé dans une cellule isolée. Wang Weihong ne l’a pas autorisé non plus à écrire des lettres d’appel et lui a de toute manière retiré son block de feuille.

Détention solitaire

Lorsque M. Gao a été mis en détention solitaire, on lui a aussi mis des menottes spéciales qui menottaient une personne dans une position rectiligne et empêchait tout autre mouvement des mains. Les détenus criminels affirmaient que ces menottes avaient été recommandées par le détenu Xu Jun qui avait été transféré à la prison par l’armée. M. Gao a entamé une grève de la faim (y compris l’eau) une fois de plus. Un chef d’équipe a dit vicieusement : « Si tu ne récites par le règlement de la prison, nous te mettrons des chaînes aux pieds. » Un autre pratiquant, M. Guan Ziping, a refusé de prendre part au travail forcé. Il a été traîné dans divers endroits par le chef de la première division Yang Dong, qui avait été promu il y a peu par le chef de la section éducative de la compagnie de supervision. Les habits de M. Guan ont été déchirés et sa peau éraflée. Ils lui ont menotté les mains et lui ont mis des chaînes, avec une petite chaîne, reliant les menottes des mains à la chaîne aux pieds de telle sorte qu’il soit forcé de courber son dos lorsqu’il marchait et pour qu’il soit incapable de se coucher. M. Guan a été suspendu à la porte en fer sans recevoir de nourriture et d’eau, tout en étant battu par les gardiens, pendant deux semaines à la première division. Il est actuellement emprisonné au centre de lavage de cerveau de Longjiawan dans la ville de Lanzhou.

Alors qu’il était en détention solitaire, Liu Yongsheng a dit à M. Gao : « Tu vois. Finalement je suis parvenu à t’amener ici ! » Il était responsable des décisions relatives aux méthodes de tortures. Les détenus criminels, y compris Ma Jiadi et Li, qui surveillaient les cellules de détention solitaires étaient très brutaux. Xu Jun était le plus brutal. Les gardiens des cellules solitaires étaient Shen, Gao et Zuo.

Une fois que M. Gao a été relâché de la cellule de détention solitaire, il a été transféré à la 11ème division. Sur place il a été surveillé de plus prêt et les détenus faisaient des tours de gardes au milieu de la nuit pour le surveiller. Il n’a pas été autorisé à voir sa famille pendant plus d’une demi année, a été forcé de participé dans des classes « d’étude politique, » de regarder des « nouvelles » et de s’asseoir en groupes pour regarder des vidéos qui diffamaient le Falun Dafa. On lui a aussi demandé de regarder des vidéos de lui-même, mais il a refusé. Il a été forcé de suivre un « examen politique. »

Plus tard M. Gao a entendu qu’il y avait une règle qui récompensait les gardiens de 3 000 yuans lorsqu’ils “transformaient” un pratiquant. Ainsi il a écrit une longue lettre aux responsables de la prison, exigeant qu’ils arrêtent de torturer les pratiquants immédiatement et cessent les « transformations. » Il a aussi averti les gardiens et les détenus criminels qui participaient dans les tortures de pratiquants qu’ils seraient punis s’ils ne s’arrêtaient pas. Pour le punir, les gardiens ont interdit à M. Gao de descendre à l’étage pendant plus de deux mois, même l’eau et la nourriture devaient être amenées par ses surveillants. Il n’était pas non plus autorisé à écrire à sa famille et n’avait aucun contact avec l’extérieur.

Lorsque la peine d’emprisonnement de M. Gao touchait à sa fin, parce qu’il refusait la « transformation » et qu’il maintenait sa croyance il a été emmené au centre de lavage de cerveau de Longjiawan pour y subir d’avantage de torture.

Les gardiens qui ont participé aux tortures comprennent Yang Dong, Su, Wang Changlin, Liu Bingcheng, Yue, Zhao, Yang Zhou, Lu Chaohua, Doctor Ma, Wang Mingzhong, Wang Weihong, Liu Runyun, Si Chaoyang, Wan, Wu, Kong Fanping, Li Shengyong, Zhang Wenjun, Liu Yongsheng, Duan, Hua , Zuo, Shen, Gao, Zhao Jun.

Les détenus qui ont participé dans les tortures comprenaient He Congshan, Cao Feng, Ma Ling, Zhao Hui, Gong Jian, Feng Shengcai, Dong Shenglin, Dong Shucheng, Ma Jiao, Yang Bing, Wang Lei, Yan Xiaoping, Wei Aimin, Ma Suli, Ma Ni, Li Bing, Su Douwa, Dan Zhankui, Dai Jianlong, Ma Shanlin, Xi Guoqiang, Xu Jun, Ma Jiadi, Li , Liu Zonghu, La Congxiang, Wang Jianrong, Wang Qianglin et ainsi de suite.


Traduit de l’anglais en Suisse le 5 mars 2007