(Minghui.org)


Après la mort de la pratiquante Mme Cao Aihua de la ville d’Aksu, région autonome du Xinjiang Ouighour, au camp de travaux forcés de l'armée de Xinjiang en novembre 2006, sa famille a vécue un triste et douloureux Nouvel An Chinois. Son mari n’avait jamais pensé que sa femme aurait pu être tuée par la police en l’espace de seulement dix jour.

Le fils de Mme Cao garde la dépouille mortelle de sa mère au funérarium près de la ville de Wujiaqu, région autonome de Xingjiang Ouighour depuis plus de trois mois. Le froid qui vient du nord et la salle glacé du funérarium louée pour la somme de 10 yuans par jour n'ont pas empêché le fils de faire appel pour qu'on fasse quelque chose pour remédier à l'injustice faite à sa mère.

La famille de Mme Cao a fait appel continuellement au congrès du peuple de la ville de Wujiaqu, au service du procurateur, au comité politique et judiciaire du PCC, au bureau des travaux forcés et au bureau de la prison mais elle a soit pas reçu de réponse ou soit que sa demande a été rejetée. Le directeur du service du procurateur de Wujiaqu, M. Song (prénom inconnu) et le directeur du PCC du camp de travail pour femmes a dit, à la famille de Mme Cao que les résultats de l'enquête ne les regardait pas. Ils ont refusé les demandes de la famille se cachant derrière l'excuse que les résultats de l'enquête ne pouvaient pas être donnés à titre individuel. Ils ont dit également que les autorités du niveau supérieur feraient de même dans cette cause. Le service du procurateur de la ville de Wujiaqu, le bureau de travaux forcés et le bureau de la prison se trouvent tous sous le même toit et ils se protègent les uns les autres.

Mme Cao est allée deux fois à Beijing pour faire appel et pour clarifier la vérité sur le Falun Gong. Elle a subi de mauvais traitements et elle a été condamnée aux travaux forcés trois fois. Ni les détentions illégales, ni l'inquiétude de son mari pour elle, n'ont pu détruire sa volonté de continuer à pratiquer Falun Dafa. La police locale a extorqué 300,000 yuans aux membres de sa famille depuis des années en utilisant toutes sortes d'excuses. Tout cet argent a été emprunté à des amis et aux membres de la famille par son mari qui n'est plus en mesure de rembourser ces dettes.

L'été 2006, Mme Cao a écrit des paroles de clarification sur des billets renminbi pour promouvoir les « trois renoncements » et elle a été arrêtée puis, soumise a de mauvais traitements en août 2006 par la police. En octobre 2006, elle a été emmenée de force dans un camp de travaux forcés pour la troisième fois. Le 1er novembre 2006, elle a été transférée au camp de travaux forcés du corps d'armée de Xinjiang (situé dans la ville de Wujiaqu près de la ville d’Urumqi) et on a continué à la maltraiter. Au cours de cette période elle a souvent été transférée entre les services de police de la vile de Aksu et Allah. A peu près deux semaines après que Mme Cao ait été emmenée au Camp de travaux forcés pour femmes du corps d'armée de Xinjiang, elle est morte le 13 novembre 2006.

La famille de Mme Cao demande que les meurtriers soient punis, mais les responsables des différents services reportent la responsabilité sur les autres, ou alors ils rejettent leurs demandes. Dans leur indignation et leur douleur la famille de Mme Cao a fait savoir qu'elle n'a pas l'intention de renoncer à son intention de faire punir les meurtriers, même s’il leur faudra aller au bout de la terre. La famille sent qu'elle a le devoir de demander justice pour la mort de Mme Cao

Nous espérons que la société internationale pourra offrir son aide en encourageant le gouvernement chinois à poursuivre et à punir les meurtriers qui ont persécuté Mme Cao Aihua et ceci aussitôt que possible et encouragera le gouvernement chinois à arrêter la persécution des bonnes personnes qui pratiquent Falun Dafa.


Traduit de l'anglais en France le16 mars 2007