(Minghui.org)

J’ai écrit cet article au sujet de mon expérience en traversant la tribulation de « karma de maladie » pour partager et encourager les compagnons de pratique qui ont des expériences de tribulation similaires.

J’ai entendu parler du Falun Gong en octobre 1994 et je suis entrée dans la cultivation de Dafa avec de gros attachements. À ce moment-là, je souffrais de graves maladies chroniques, y compris des tumeurs d’un fibrome utérin, le pied d’athlète, le rhumatisme et la trachéite. Les plus graves étaient les tumeurs du fibrome utérin; j’avais des douleurs abdominales, des hémorragies et j’étais alitée pendant plus d’une dizaine de jours chaque mois. Je ne pouvais pas aller travailler quand c’était grave. Mes couvertures et ma literie dans ma résidence étaient tâchées de sang. J’avais visité le département de gynécologie de presque tous les hôpitaux dans la ville où j’habitais et je visitais tous les centres médicaux renommés. Ils disaient tous la même chose : que je devais avoir une opération, sinon je finirais par mourir un jour de saigner.

Après avoir commencé la cultivation de Dafa, toutes mes maladies ont disparu. Dans le processus de mon élimination de karma de la maladie des tumeurs du fibrome utérin, il m’arrivait souvent d’avoir plusieurs saignements, le plus long dura plus de deux mois. Parfois en faisant les exercices, non seulement mes pantalons étaient trempés de sang, même mes chaussures en étaient remplies. En comptant sur ma croyance ferme envers Dafa et le Maître, j’ai pu traverser cette épreuve. J’ai senti que j’avais passé le test de karma maladie.

Après que le régime de Jiang a commencé à persécuter Dafa, j’ai été arrêtée, détenue et envoyée à un camp de travail plusieurs fois, et chaque fois j’ai été libérée en raison de la maladie. Même si le diagnostic basé sur la science moderne révélait que j’avais un cancer, je savais que je n’avais aucune maladie, et chaque fois je recouvrais rapidement, et je redevenais florissante de santé. De nombreuses personnes ont commencé à croire au Dafa après avoir vu mes changements physiques.

Dans l’après-midi du 25 novembre 2006, alors que je venais d’entrer à l’intérieur, j’ai soudain manifesté du karma de maladie grave : j’avais de fortes crampes partout dans l’abdomen – une douleur insupportable que je n’avais jamais eue avant dans ma vie. Elle a continué pendant sept à huit heures et le lendemain, mon abdomen était horriblement ballonné, comme si c’était des ascites de foie. C’était si douloureux que je ne pouvais pas bouger. J’étais haletante et ne voulais pas manger quoi que ce soit, et je ne pouvais pas dormir. Le troisième jour, j’ai commencé à perdre connaissance.

Mon mari, un compagnon de pratique, a raconté ma situation aux pratiquants locaux. Les compagnons de pratique ont tous émis la pensée droite pour moi, et mon mari ainsi que des compagnons de pratique sont venus chez moi pour me lire la Loi. J’ai commencé à développer la clarté d’esprit le 5e jour. J’ai clairement compris que c’était une persécution que les forces anciennes m’imposaient et je ne devrais pas l’accepter. Mais comme mes pensées droites n’étaient pas fortes, j’ai passé cette tribulation avec difficulté et cela a pris plus de 20 jours. Je savais dans mon esprit que j’avais passé cette tribulation grâce à la protection bienveillante du Maître; j’ai eu l’occasion de faire bien à nouveau et en même temps d’autres pratiquants comme moi pouvaient tirer une leçon de cette expérience. J’ai passé cette tribulation à la suite du renforcement des pensées droites des compagnons de pratique, ce qui m’a permis d’apprendre la Loi et de regarder à l’intérieur pour chercher les raisons avec un esprit calme et sans interruption. Cela m’a permis de briser finalement les arrangements des forces anciennes qui voulaient enlever ma vie. J’ai été en mesure de continuer à bien faire les trois choses comme d’habitude.

Même si j’étais arrivée à bout de cette tribulation, je venais de commencer à aller de l’avant diligemment. Comment pouvais-je être digne de la chance qui m’était encore accordée de bien faire à nouveau, comment être digne des efforts des compagnons de pratique en mon nom, comment rattraper les pertes à la rectification par la Loi et rattraper le progrès de la rectification par la Loi du Maître – toutes ces choses me demandaient des exigences plus hautes. J’avais la confiance et le pouvoir donné par Dafa pour bien faire les trois choses que je devrais faire.

J’espère que davantage de compagnons de pratique pourront apprendre de mes leçons. Voici ce qui s’est passé.

Pendant longtemps, j’étais prise dans l’état de faire les choses seules. Même si je faisais les trois choses, je ne suivais pas étroitement le progrès de la rectification par la Loi.

Le Maître nous a enseigné :

« Je vous dis en passant que c'est devenu très flagrant dans notre situation globale. Pour certains, ils arrivent à un tel degré qu'on ne peut absolument pas les toucher. Il me semble qu'on ne pouvait plus continuer sans que j'aborde ce sujet. Certains sont devenus comme des allumettes – il suffit d'un seul coup pour qu'ils s'enflamment. Ils sont comme des mines terrestres – un pas et ils explosent. « Vous ne pouvez pas me critiquer. Je ne permets pas qu'on me critique. » Ils restent sourds à n'importe quelle expression de désapprobation ou de désaccord qu’elle soit faite de bonne ou de mauvaise foi, avec ou sans intention; ils rejettent tout en bloc, ils se remettent encore moins en question. La situation est très grave. » (Enseignement de la Loi dans la ville de Los Angeles le 25 février 2006)

Quand j’ai lu cette Loi, j’ai senti que le Maître me parlait et je savais aussi l’urgence d’abandonner cet attachement. Cependant, quand je me retrouvais dans des situations spécifiques, en particulier avec mon mari, je ne passais jamais bien ce test. Maintenant je suis encore plus lucide : si on ne peut pas passer ce test, on n’est pas un pratiquant et ce sera vraiment très dangereux pour lui.

L’article a été publié à nouveau sur le site Internet Minghui/Clearwisdom en mai. Lors de nos échanges, nous avons parlé au sujet de la raison pour laquelle Minghui a publié cet article à nouveau. Nous ne comprenions pas bien la Loi du Maître et nous n’avions pas bien fait. Exposez la perversité maintenant est différent d’exposer la perversité dans le passé dans le sens que maintenant nous prenons l’initiative d’exposer la perversité afin de s’opposer à la persécution et de sauver les vies, tandis que dans le passé, exposer la perversité était passif et avait pour but de s’opposer uniquement à la persécution. J’ai pris la décision d’écrire des articles. Mais quand j’ai commencé à écrire, je n’ai pas continué et terminé la rédaction pour différentes raisons. J’étais retardée maintes et maintes fois.

Le 24 octobre 2006, l’article du Maître Complètement dissoudre la perversité a été publié. J’ai senti profondément dans mon esprit que la rectification par la Loi est arrivée à une nouvelle étape –désintégrer totalement la perversité, de sauver tous les compagnons de pratique emprisonnés illégalement, et de sauver davantage de vies. Le temps était urgent. Après la publication de l’article du Maître A la Conférence de Loi en Australie le 18 novembre 2006, j’ai compris que le Maître avait saisi l’occasion lors de la conférence de Loi en Australie de souligner que chez nous existait le problème pour étudier la Loi et cela avait donné lieu à certaines pertes au Dafa. Cela devait être porté à notre attention. Cependant, même si j’avais mémorisé certains jingwen du Maître et avais développé certaines compréhensions, je n’avais pas regardé à fond à l’intérieur la raison et ne suivais pas l’enseignement du Maître. Si nous ne suivons pas l’enseignement du Maître, pouvons-nous affirmer que nous marchons le chemin arrangé par le Maître? Si on ne peut pas bien le faire après que le Maître nous l’a souligné clairement, ne suivons-nous pas le chemin arrangé par les forces anciennes?

Lire la Loi pour lire la Loi, avec ma conscience principale n’étudiant pas réellement la Loi

Pendant très longtemps, je prêtais attention seulement si j’avais lu la Loi et combien j’avais lu chaque jour. Je ne portais pas attention si j’avais réellement étudié la Loi, si j’avais vraiment compris la Loi, ou si j’avais pensée aux exigences de la Loi quand j’étais face à face aux problèmes. Parfois j’avais une mentalité de personne ordinaire dans mes pensées mais je m’en rendais pas compte. Ce qui est plus important, je ne regardais pas à l’intérieur pour chercher les raisons quand j’étais dans ces situations. Parfois, j’étais en colère et parfois je retenais ma colère à l’intérieur et j’étais déséquilibrée. J’avais seulement prêté attention à la formalité d’étudier la Loi.

Ne pas tenir compte des attachements et accepter à mon insu la persécution de la perversité

Pendant un certain temps, puisque je portais attention à la formalité d’étudier la Loi, j’avais souvent des conditions physiques non correctes. Comme je sentais que les trois choses que je faisais n’étaient pas interrompues par ces conditions physiques non correctes, je n’y prêtais guère attention. Cette condition incorrecte continuait ensuite à devenir plus grave et fréquente. Parfois je sentais que quelque chose n’allait pas très bien, mais je la traitais en utilisant la mentalité d’une personne ordinaire. Par exemple, quand mon estomac n’était pas très bien je mangeais moins ou prenais quelque chose de tiède pour soulager mon inconfort. Quand je sentais que j’avais sommeil en émettant la pensée droite, j’augmentais mes heures de sommeil, etc. Cela donnait à la perversité davantage d’excuses pour me persécuter.

Cela avait duré jusqu’au 25 novembre 2006, quand tout mon abdomen avait une douleur indescriptible et insupportable. Je n’avais presque pas de pensées droites lors de ces attaques de la douleur; un moment je pensais aux compagnons de pratique qui avaient quitté ce monde; à un autre moment je pensais qu’il ne fallait pas reconnaître les arrangements des forces anciennes; dans un moment différent je pouvais penser que ce ne serait pas mauvais de quitter ce monde plus tôt et que ceux qui avaient quitté ce monde étaient libres de la souffrance. Plus tard je me suis rendu compte que ces pensées n’étaient pas correctes et me demandaient si ceux qui étaient déjà morts avaient reconnu la persécution de la perversité de cette façon. Toutes mes pensées suivaient ces sentiments, et je pensais rarement à ce que la Loi nous a enseignés. Par conséquent, j’ai compris les conditions des pratiquants qui avaient des tribulations et j’ai compris davantage que de vraies pensées droites étaient basées sur une bonne étude de la Loi et sur une bonne cultivation de soi normalement. J’avais souvent parlé aux autres sur les théories mais pourquoi n’étais-je pas ferme quand il s’agissait de moi? C’est parce que je n’étais pas capable de corriger chacune de mes pensées et reconnaissais la persécution de la perversité, à commencer par de petites choses et progressant vers des choses plus sérieuses.

Après cette tribulation, j’ai développé une autre compréhension de l’enseignement du Maître au sujet du sérieux de la cultivation, l’importance de bien étudier la Loi et chercher à l’intérieur pour les raisons, et la différence entre faire les trois choses et bien faire les trois choses. De plus, j’ai compris qu’il fallait chérir la chance de cultiver.

Dans des tribulations, on a besoin de la Loi et de renforcer nos pensées droites

Durant le 3e et 4e jour de ma tribulation de karma de maladie, je ne pouvais pas m’occuper de ma propre vie quotidienne. Quand une personne venait me parler, je ne pouvais pas me rappeler de cette personne à qui j’avais adressé la parole plus tard. Mais quand un compagnon de pratique venait me lire la Loi, j’étais capable d’écouter avec mon cœur et je suis encore capable de me souvenir de cela même maintenant. Quand un compagnon de pratique lisait les articles de Minghui qu’il avait sélectionné pour moi relatant comment d’autres compagnons de pratique avaient traversé le karma de maladie, j’étais capable d’écouter et parfois j’écoutais avec des larmes coulant le long de mon visage. J’ai découvert mon insuffisance par les compagnons de pratique. Quand j’étais dans la tribulation, si les compagnons de pratique cherchaient à l’intérieur les raisons avec un cœur pur, j’étais capable de découvrir mes propres insuffisances. Mais quand les compagnons de pratique regardaient à l’intérieur dans le but de me laisser voir à l’intérieur, je n’étais pas capable d’écouter.

Quand tous les compagnons de pratique émettaient la pensée droite pour moi et me renforçaient, ma douleur était considérablement soulagée, et j’étais en mesure de me soutenir pour étudier la Loi et émettre la pensée droite. J’étais aussi capable de me rappeler de certains principes enseignés par le Maître au sujet de ne reconnaître aucun des arrangements des forces anciennes, et j’étais capable de prendre l’initiative de bien faire les trois choses. Mon expérience est : les compagnons de pratique qui sont dans des tribulations ont des difficultés à accepter les accusations des autres, mais ils ont beaucoup plus besoin d’un champ pur et un environnement pour chercher à l’intérieur les raisons.

Regarder à l’intérieur pour trouver la raison est essentiel :

« Enlever vos pensées humaines, la perversité disparaîtra d’elle-même. » ( Hong Yin II)

« Arriver à faire ainsi, c'est la cultivation. » (Hong Yin)

Quand j’étais capable d’étudier la Loi, je trouvais mes attachements qui étaient profondément dissimulés. Ils incluaient la jalousie, la mentalité de rechercher le confort, la mentalité d’avoir de profonds ressentiments, et mon affection pour les membres de la famille.

Quand j’ai découvert ces attachements qui étaient là depuis longtemps, j’avais eu une vraie pensée du fond du cœur que je voulais bien faire. À ce moment-là, j’ai réellement senti que le Maitre a dénoué tout cela pour moi juste à temps.

En ce moment, je suis capable de bien faire les trois choses. Mais ce qui est différent d’auparavant est que je sens que le temps est devenu plus urgent; je chéris chaque occasion d’étudier la Loi, chaque occasion de regarder à l’intérieur pour des problèmes, et chaque occasion de bien faire. J’accorde plus d’attention à corriger chacune de mes pensées et actions selon les principes de la Loi, et j’ai une meilleure compréhension des compagnons de pratique qui sont encore dans des épreuves.

Compagnons de pratique, souvenez-vous des leçons tirés des compagnons de pratique qui ont eu des tribulations similaires aux miennes! Au moment crucial, faisons bien ce que nous devrions faire et chérissons cette chance unique des milliers d’années.

Compagnons de pratique, veuillez me faire par de toute erreur de ma part.