(Minghui.org)


Le 19 mars 2007, la journaliste Helen Musa a vu en avant-première un "conte divin" de légendaires héros dans la classique bataille entre le bien et le mal. Voici son article.

Venant pour la première fois au Théâtre de Canberra et très tard dans notre saison, le Spectacle du Nouvel An Chinois 2007 est un spectacle théâtral intemporel appelé ‘Mythes et Légendes’. Vous devrez faire vite si vous voulez trouver une place. La représentation du mercredi est à guichet fermé et récemment, l’organisateur, l’Association Culturelle Asiatique de Canberra, a annoncé qu’une représentation supplémentaire serait donnée demain. Le spectacle, accompagné d’un orchestre complet, avec une musique et une chorégraphie originales, est un concept de la New Tang Dynasty Television, une chaîne de TV Chinoise basée à New York. Pensé pour la première fois en 2004 et mis en scène à New York, c’est la troisième production à être mise en scène, avec cette année une tournée dans plus de 30 villes dans le monde.

Pour l’essentiel, c’est un spectacle de danses et de musiques célébrant les 5 000 ans de culture Chinoise, cela ne vient certainement pas de la République Populaire de Chine mais est interprété par des artistes d’origine chinoise du monde entier, beaucoup d’entre eux ont fait leurs classes dans les ballets occidentaux. Dans une contorsion inhabituelle, la New Tang Dynasty fait la promotion de ce spectacle comme étant non seulement accompagné d’une musique "exquise et pleine de vie", la "beauté et la grâce" des danseurs, un décor sur scène "grandiose" et une "exubérance" dans les costumes, mais dans l’intention "d’expliquer les concepts derrières la culture traditionnelle" l’admiration des dieux et le maintient de la moralité".

Le producteur est plutôt large sur les origines ethniques et historiques exactes des danses du spectacle, bien que les cadres et les costumes soient largement tirés de la Dynastie Tang, 600 avant Notre Ere, plus de 50 danseurs tissent "un conte des royaumes célestes, de héros légendaires dans la classique bataille entre le bien et le mal." Parce que le spectacle est vu comme une sorte de conte moral avec une pointe sous-jacente anti-communiste, le coordinateur global du spectacle, Zhou Yu, donne quelques explications sur la perspective politique. "Le sens caché de la culture Chinoise est vaste et profond," dit-il, "mais dans les 50 dernières années cette culture a été ruinée par le régime du Parti communiste. Le désir matérialiste a fait son apparition dans société toute entière et il n’y a plus de culture spirituelle en Chine."

La New Tang Dynasty Television, en fait, a pour mission de ranimer l’âge d’or de la Dynastie des Tang de 618 à 906 avant Notre Ere, et Amy Lee la styliste a dit que la "couleur emblématique", rouge, du présent régime Chinois, n’était pas populaire sous cette Dynastie, qui préférait le jaune, symbolisant, ajoute t-elle, la liberté. Le Vice président de l’Association Culturelle Asiatique Songfa Liu a dit, "Quand vous écoutez de la musique, elle vous reste dans la tête. Quand vous regardez ce spectacle, il vous touche le coeur."

Le concert est également vu comme étant "un évènement inter-culturel de valeur, un geste gracieux fort, en direction d’une entente internationale dans un monde tout aussi troublé."

Le spectacle présente des artistes d’origine Chinoise du monde entier et est conçu pour célébrer ce que les Chinois d’Outre-mer perçoivent comme "l’ancienne culture du pays Divin," se focalisant fermement sur la danse traditionnelle Chinoise, bien qu’il utilise une technologie d’animation digitale du concepteur Ken Chieh Hsu pour le rendre aussi coloré que possible. Beaucoup d’instruments sont traditionnels en incluant le ‘erhu’, un genre de violon, et le ‘guzhen’, ou ‘zither’, aussi bien que la ‘pipa’, (biwa au Japon), le ‘luth’ montré dans ‘Le dernier Empereur’, avec la musique composée par Lisa Li, qui a également composé la musique pour ce spectacle.

Pour les non Chinois faisant partie du public général, le spectacle n’est pas susceptible de faire apparaître des images politiques. Au contraire, si la production se montre à la hauteur de la promotion qu’elle met en avant, le public y verra des instruments traditionnels chinois, des compositions, des costumes et des paysages anciens, des décors gérés par informatique, des danses chinoises énergiques et un "Thème céleste de loyauté, de bonté et d’honnêteté."