(Minghui.org)
Selon les dernières informations, l'enlèvement par les services d'immigration de Saint-Pétersbourg a été dicté par les plus hautes instances gouvernementales de Moscou, et un plan minutieux a été préalablement mis en place. Selon des sources, afin d'assurer le succès du rapatriement, au matin du 28 mars, après que Ma Hui et sa fille aient terminé leur petit-déjeuner et avant même qu'elles ne sortent de chez elles, un groupe d'hommes de grandes tailles habillés en noir sont entrés de force dans la maison et les ont tranquillement kidnappéés. Elles ont été directement emmenées à l'aéroport international Pulkovo N°2 de Saint-Pétersbourg. Après plus de dix heures d'attente, un policier russe et un fonctionnaire chinois les ont fait embarquer sur le vol du soir FV-215. A 19h50 heure locale, l'avion a quitté la Russie pour Beijing. Durant le rapatriement de force, Ma Hui et sa fille ont été moralement tourmentées et ont perdu leur liberté personnelle. Ceux qui ont connu la période communiste de la Russie, lorsqu'ils ont entendu parler de l'incident, ont dit que c'était comme une tactique d'enlèvement du KGB utilisée par la Russie communiste pour traiter les dissidents. Selon le récit de plusieurs sources, lorsque Ma Hui et sa fille sont arrivées à l'aéroport de Beijing, elles ont été emmenées dans une pièce isolée pour attendre un avion de transit vers Harbin. Arrivées à Harbin, elles ont été emmenées dans une voiture qui les attendait et qui les a conduites directement chez la sœur de Ma Hui où sa fille a été déposée. Par la suite, ces gens ont dit à la famille qu'ils voulaient parler avec Ma Hui et l'ont emmené. Depuis, et en dépit des efforts fournis par les membres de sa famille pour la localiser, ils n'ont plus aucune nouvelle de Ma Hui. Cet incident a déclenché une forte réaction de la part de la communauté internationale. Les médias locaux russes ont montré beaucoup d'intérêt parce que la manœuvre d'enlèvement était quelque chose d'inattendue de la part du gouvernement russe. Le jour de l'enlèvement, un journaliste de Saint-Pétersbourg travaillant pour la radio "Echo", la radio la plus influente en Russie, s'est immédiatement rendu à l'aéroport et a interviewé la représentante de la Croix Rouge des Nations Unies, Sophia, ainsi que l'avocat de Ma Hui. Il en a résulté qu'un article a été rapidement publié racontant tout l'incident. Dans le reportage, l'avocat de Ma Hui disait: "Selon les lois russes, il est illégal de rapatrier un réfugié avant la tenue d'un procès. Ma Hui a le droit légal de rester en Russie durant toute la période du procès." La représentante de la Croix Rouge des Nations Unies a dit: "Non seulement le gouvernement russe a enfreint ses propres lois en rapatriant Ma Hui, mais il a aussi violé le traité des Droits de l'Homme européen ainsi que le traité de rapatriement international des réfugiés. De plus, il est de mise d'informer un représentant de la Croix Rouge des Nations Unies et l'avocat, et une signature doit être obtenue par les membres de la famille avant le rapatriement." Après que les nouvelles de l'enlèvement aient été dévoilées, cela a créé immédiatement un émoi au sein de la société russe. M. Li, l'époux de Ma Hui, a reçu d'innombrables appels d'amis et d'étrangers qui ont appris l'information à propos du rapatriement de sa femme et de sa fille par la radio. Hormis le fait d'exprimer leur profond sentiment de sympathie et de regret envers les actions du gouvernement, ils ont aussi exprimé leurs inquiétudes à propos de la situation en Chine de Ma Hui et de sa fille. Au jour d'aujourd'hui, selon des statistiques incomplètes, déjà 31 médias et sites Internet ont rapporté l'enlèvement. En conséquence, beaucoup d'organisations médiatiques ont aussi rapporté les faits sur la persécution du Falun Gong en Chine. Le 30 mars, la Commission aux Réfugiés de Genève, sur son site Internet, a publiquement exprimé ses fortes inquiétudes sur le rapatriement forcé de Ma Hui et de sa fille. Ils ont indiqué que ceci était une violation du traité international signé par la fédération russe et par la législation local aux réfugiés. Selon les deux législations, les demandeurs de statut de réfugié ne peuvent être rapatriés vers les pays qui mettent leur vie en danger. La Russie a également signé un traité de réfugié en 1951. La Commission a demandé que le gouvernement russe fournisse des explications sur cet incident. Egalement, plusieurs organisations ont exprimé leur insatisfaction et ont critiqué le gouvernement russe pour sa collaboration dans l'enlèvement. Un représentant de l'organisation des Droits de l'Homme de Saint-Pétersbourg "Citizens Watch" a critiqué le gouvernement pour ses actions. Svetlana Gannushkina, la Présidente de "Citizens Advance" de Saint-Pétersbourg, a publié une déclaration disant: "Nous, les organisations des droits de l'homme, sommes profondément inquiètes pour l'avenir de Ma Hui et de sa fille. Nous sommes contre cette décision de rapatriement." Le siège de l'Immigration russe et le département de l'immigration de Saint-Pétersbourg étaient supposés envoyer un document de rapatriement à l'Association Falun Dafa le 30 mars, mais aucun document n'a encore été reçu. Les 28 et 29 mars, il a été rapporté qu'à cause de l'incident, les départements concernés en Russie ont été submergés d'appels téléphoniques. Ils se sont plaints que la quantité des appels reçus a gravement interféré avec leur travail. Certains départements ont dû même décrocher leurs téléphones pour obtenir un peu de répit. La tâche encore plus difficile qui les attend sera de savoir comment ils vont proposer une réponse appropriée à l'énorme vague de protestations venue de voix dissidentes.
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Catégorie: Reportages média