(Minghui.org)

Je suis un pratiquant de Falun Dafa de la ville de Zhaogezhuang, canton de Laishui, dans la province du Hebei. J'ai 69 ans cette année. Avant de pratiquer le Falun Dafa, j'étais atteint d'une très sérieuse maladie. Cette maladie m'avait épuisé physiquement et mentalement. Il y avait toujours une expression de douleur sur mon visage, ce qui rendait les gens mal à l'aise quand ils me voyaient. J'ai dépensé tout mon argent en médicaments pour ma femme et moi-même. En 1996, j'ai été si heureux de découvrir Dafa. Après avoir commencé la cultivation et pratique, c'était presque une renaissance, je suis devenu une autre personne. J'ai commencé à comprendre la réelle signification de la vie sans maladie. Ma femme est analphabète. Chaque fois que je lis Zhuan Falun, elle s'assoit à côté de moi et écoute. Résultat, elle a également arrêté de prendre les médicaments qu'elle prennait depuis plus de dix ans. Elle est devenue une personne exempte de maladie, se sentant bien physiquement, et est maintenant occupée pendant toute la journée. Son visage triste fait partie du passé et nos enfants ont été très heureux de voir les changements opérés en nous. Cette famille a commencé à avoir un futur très heureux à ce moment-là.

Le 20 juillet 1999, le parti communiste chinois (PCC) a commencé à persécuter Dafa. Le parti a fabriqué des histoires et les a répandues à la ronde. Ma fille a dit, «Peu importe qui dit que Dafa n'est pas bon, je ne le croirai pas. La bonne santé de mes parents est la meilleure preuve. C'est Dafa qui a apporté le bonheur à cette famille. Falun Dafa est grand. Falun Dafa est magique.»

Falun Dafa est bon, pourtant ses pratiquants souffrent maintenant de cette persécution insensée, une persécution qui m'a également visé, un homme de plus de 60 ans qui vit dans une région isolée loin du village.

Le 23 avril 2002 dans l'après-midi, les fonctionnaires du bureau du gouvernement du canton de Longmen ainsi que ceux du département de police de Longmen se sont introduits chez moi. Ils ont affirmé que le nombre de pratiquants chez eux dans le village n'était pas suffisamment élevé, ils sont donc venus chez moi et ont commencé à confisquer des choses. Les fonctionnaires m'ont tiré dehors et m'ont menotté à la voiture. Ils sont entrés pas effraction dans mon grand cabinet et ont volé environ 1600 yuans en espèces que j'avais économisés pièce par pièce. Cet argent représente plusieurs années de salaire pour moi et ma femme. Finalement, il n'y a plus rien eu que les fonctionnaires puissent prendre, ils ont donc grimpé sur un arbre dans la cour et ont cueilli toutes ses pousses. Ma maison a été complètement saccagée. J'ai été emmené au bureau du gouvernement du canton de Longmen et j'ai été sévèrement battu. Plusieurs fonctionnaires m'ont encerclé et frappé brutalement. Mon nez a été cassé et n'arrêtait pas de saigner, et ma bouche saignait aussi. Mon visage a été meurtri, et j'ai terriblement souffert.

Le 2 octobre 2002 aux environs de 23h, les autorités de la ville de Zhaogezhuang ainsi que le département de police sont entrés dans ma cour en escaladant le mur. Comme la porte n'était pas fermée à clé, ils sont entrés directement chez moi. Sans aucun explication, ils m'ont illégalement arrêté et emmené au centre de détention du canton de Laishui. En raison de mon âge avancé et de l'interdiction de pratiquer les exercices dans le centre, après avoir été détenu pendant un mois, mes anciennes maladies sont revenues, et ces mauvaises conditions de santé ont commencé à menacer ma vie. Les gardes ont dit à mon fils de leur payer 3000 yuan car ils ne me relâcheraient pas sans argent. Mon fils n'avait pas la possibilité de recueillir cette grande somme d'argent, il s'est donc beaucoup inquiété. Quelques jours plus tard, ma santé s'est détériorée. Les autorités ont eu peur que je meure dans le centre de détention, ils ont donc demandé à mes deux fils de ne payer que 1600 yuan, qu'ils ont dû emprunter à de nombreuses personnes. Cela m'a endetté.

Le 9 avril 2003 aux environs de 10h, alors que je me reposais, les fonctionnaires sont à nouveau entrés chez moi par effraction. Ils ont vus que j'étais étendu sur mon lit. Ils m'ont entraîné dehors, m'ont poussé dans une voiture, et emmené au bureau du gouvernement du canton de Zhaogezhuang, où ils m'ont détenu. Cinq jours plus tard, j'ai dû payer une amende s'élevant à 1000 yuan pour être relâché.

Le 28 juillet 2005 aux environs de 21h30, le secrétaire politique et judiciaire du canton de Zhaogezhuang, Li Yin, et le chef adjoint de la ville, Feng Xi, accompagnés de plus de dix autres personnes, sont arrivés chez moi dans deux voitures et ont enfoncé la porte. Cette fois-ci, ils ont fouillé ma maison pendant longtemps, enquêtant sur tout, y compris les télévisions, les VCD, enregistreurs, livres de Dafa, CD des conférences, etc. Tout ce qui avait de la valeur a été pillé. Le poster de Dafa sur le mur a aussi été enlevé avec un grattoir, et ma maison a été entièrement saccagée.

Un mois plus tard, mon beau-fils (un pratiquant) a été arrêté, et le 28 octobre 2005, aux environs de 21h, les fonctionnaires du canton de Zhaogezhuang ont à nouveau fait irruption chez moi. Après avoir escaladé le mur extérieur et discrètement ouvert la fenêtre, ils sont entrés dans la maison. Ma femme a été si choquée qu'elle n'a pas osé bouger. Les fonctionnaires n'ont pas vu d'autres personnes ou choses de valeurs à emporter. Finalement, ils ont seulement pris un enregistreur. Au cours des huit dernières années, j'ai été constamment dérobé par les fonctionnaires locaux. Le montant des pertes que j'ai subies a atteint 7000 ou 8000 yuan. Il n'y a presque plus rien dans ma maison, ce qui rend la vie de tous les jours difficile. C'est une lourde dette à supporter pour un homme âgé.


Traduit de l'anglais en Suisse le 24 avril 2007