(Minghui.org)


Sept mois avant que ne commence la persécution du Falun Gong en 1999, j’ai obtenu la Fa et j’ai commencé à pratiquer. Tous mes problèmes de santé ont rapidement disparu. Mon mari était très heureux. Par conséquent, il a soutenu mes activités pour promouvoir Dafa. Pour avoir clarifié la vérité, j’ai été condamnée à deux ans dans un camp de travaux forcés. Mon mari handicapé a dû s’occuper de notre jeune fils seul et a subi le harcèlement des autorités. Il a tant souffert. Quand je suis revenue du camp de travail, il m’a encore soutenu dans mon long voyage pour apprendre les faits aux gens à cent cinquante kilomètres de la maison.

Dans les zones montagneuses reculées, il n’y a pas beaucoup de pratiquants, et parce que chaque famille possède une télévision, les gens sont profondément empoisonnés par le Parti pervers. Même en leur parlant face à face, ils étaient terrifiés rien qu’en entendant les mots « Falun Gong .» Ils tremblaient et me chuchotaient: « S’il vous plait arrêtez de parler ! » craignant que les autres entendent et qu’ils soient persécutés par les autorités. J’étais vraiment triste et inquiète, mais la Loi du Maître m’a encouragée. Je suis allée dans ces endroits à maintes reprises. J’ai secrètement visité plus de familles et distribué des documents de clarification de la vérité. Je me suis coordonnée avec les pratiquants locaux et j’ai envoyé de fortes pensées droites pour éliminer les forces perverses.

Une fois, je suis allée chez un cousin de mon mari pour clarifier la vérité. Le couple a compris la vérité en une seule fois. Ils ont accepté les documents et la bannière que j’avais écrite sur laquelle on lisait : «Falun Dafa est bon. » Après dîner, ils m’ont dit qu’ils allaient accrocher la bannière et la lire avec la porte fermée. Parce qu’à chaque fois je suis seulement restée très peu de temps, je n’ai pas encore été capable de leur apprendre les exercices. Je leur ai seulement envoyé des livres de Dafa à lire

Un jour, je suis allée distribuer des documents de clarification de la vérité et ma belle-sœur est venue avec moi. Elle a dit : « Je ne peux pas te laisser continuer seule! » Elle m’a montré dans quelles familles il y avait des membres du Parti Communiste, et dans quelles familles il y avait des fonctionnaires gouvernementaux.

Une fois, nous avons pris de nombreux documents avec nous. La distance entre chaque village était assez éloignée dans les zones montagneuses et nous étions peu familières de la topographie de cette région. Nous avons souvent marché pendant plusieurs heures. Ma belle-sœur souffrait de problèmes de hanche, de jambe et de dos. Quand je lui ai demandé si tout allait bien, elle a simplement répondu: « Tout va bien. Je n’ai pas peur de la douleur. » J’étais très émue. J’ai applaudi sa force. Elle avait déjà plus de 60 ans. Quand nous sommes arrivées chez elle, il était environ 4 heure du matin.

Pour être responsable de ma propre sécurité et envers la Loi, je suis partie avant le lever du soleil et j’ai marché environ 15 kilomètres pour attendre un bus. A mi chemin, mes jambes, mes hanches et mes pieds ne pouvaient plus supporter la douleur plus longtemps. J’ai continué à marcher, récitant la Loi du Maître. Marchant en boitant, à environ sept heure, un bus est passé à coté de moi. Le bus aurait pu m’emmener directement à l’arrêt de bus. Pourtant, je n’ai pas pu monter dedans car quelqu’un aurait pu me reconnaître. Par conséquent, j’ai continué à marcher. Puis un tricycle est arrivé et le conducteur m’a regardée. Je lui ai fait un signe. Il s’est arrêté et m’a conduit un bout de chemin. Après être descendu, j’ai marché un peu plus et j’ai atteint la gare de transit. Quand je me suis assise, j’ai enlevé mes chaussures et mes chaussettes. Mes pieds étaient couverts d’ampoules sanguinolentes, en particulier mes gros orteils. Seulement alors j’ai commencé à sentir la douleur. Pourtant mon cœur était rempli de joie !

Aujourd’hui, j’espère encourager les compagnons pratiquants qui n’ont pas fait un pas en avant à accomplir leurs vœux historiques.