(Minghui.org)


Quand la chaîne New Tang Dynasty Television a été créée, j’ai eu la chance de pouvoir rejoindre l’équipe de production des programmes.

A la station de télévision, la plupart du travail prend la forme des gens ordinaires. Je l’ai donc progressivement séparé de mon xiulian, en pensant que l’étude de la Loi était l’étude de la Loi, et le travail, c’est le travail. De plus, j’ai commencé à me concentrer de plus en plus sur le simple fait de faire le travail, oubliant que je devais me cultiver dans ce processus. Je suis aussi progressivement devenu de plus en plus centré sur moi-même, je ne voulais pas écouter les remarques négatives et les critiques. Pire que tout, je ne voulais pas abandonner cette attitude même si je l’avais remarquée. Je suis complètement tombé dans l’aspect superficiel des choses, ce qui m’a causé un certain nombre de conflits avec les autres pratiquants. Les conflits ayant duré longtemps, j’ai demandé à quitter mon service. J’ai même essayé de trouver un moyen de quitter New York pour éviter de faire face à mon attachement. Je voulais juste éviter les conflits. Plein de compassion, Maître m’a donné l’opportunité de m’améliorer et n’a pas arrangé que je quitte New York. Après y avoir bien réfléchi, m’être réorganisé et avoir étudié la Loi, j’y ai vu plus clair. Je suis pratiquant, mais je n’arrivais pas à regarder en moi – une exigence de base pour un pratiquant. J’ai senti qu’il fallait que je m’y mette de suite et que j’examine chacune de mes pensées.

Après avoir quitté le service où j’étais, j’ai été appelé dans un autre groupe pour travailler sur les programmes de diffusion en direct, où je devais faire équipe avec un autre pratiquant. Comme j’avais déjà de l’expérience avec plusieurs choses, quand j’ai vu qu’il faisait des erreurs, je lui ai suggéré d’améliorer sa technique. Mais non seulement il ne voulait pas écouter, il semblait faire exprès d’ignorer mes suggestions, comme pour dire : « Qu’est ce que tu en sais ? » Après que cela soit arrivé plusieurs fois, je me suis mis en colère. C’était d’autant plus énervant que tout en ignorant mes suggestions, dès que la coordinatrice lui faisait les mêmes suggestions, il les acceptait. Je me suis de plus en plus monté contre lui. Quand j’ai commencé à prêter plus d’attention à mon xiulian, et que j’ai regardé en moi, j’ai réalisé que mon attachement intouchable de prétendu « sentiment d’importance de soi » était très évident, comme si je pensais que j’avais raison, donc les autres devaient m’écouter. En même temps, j’étais très attaché à me mettre en avant. Si quelqu’un n’adoptait pas mes suggestions, j’en étais très mécontent. A cette époque là, d’autres pratiquants m’ont également dit que j’étais hautain. Avais-je donc vraiment un fort sentiment d’avoir plus de compétences, et est-ce que je regardais les autres de haut ? J’ai cherché en moi profondément, et j’ai réalisé que c’était vrai et que cela faisait surface par moment. Quand je me suis souvenu que toutes nos compétences nous sont données par Maître pour valider la Loi, je me suis senti très embarrassé. A partir de ce moment là, j’ai commencé à faire très attention à la manière dont je parlais aux autres. Surtout quand les autres pratiquants posaient des questions, je pensais bien à être patient. Après avoir regardé en moi et vu mes attachements, j’ai essayé d’éliminer les notions incorrectes. En retravaillant avec ce pratiquant, j’ai trouvé qu’il avait beaucoup de qualités et que je pouvais m’en inspirer. Mon état d’esprit avait complètement changé, notre coopération est devenue beaucoup plus facile.

Au bout d’un certain temps, alors que nous préparions une diffusion en direct, je lui ai fait une suggestion, mais il n’a pas écouté. J’ai répété, mais il continuait à faire à sa manière. Mais quand la coordinatrice lui a fait cette même suggestion, le pratiquant a aussitôt répondu : « OK. » En fait, ce pratiquant n’en était peut-être pas du tout conscient, mais j’ai de nouveau eu un sentiment d’injustice – pourquoi ne voulait-il pas suivre ma suggestion ? Aussitôt, j’ai réalisé que je n’avais pas complètement abandonné mon attachement à me sentir supérieur. Mais à ce moment là, j’ai pu saisir l’attachement.

Un jour la coordinatrice m’a appelé pour me demander de prendre les commandes du projet des publicités qu’une pratiquante avait commencé. Je lui ai dit que puisque nous utilisions deux systèmes informatiques différents, je ne pourrais pas reprendre le travail là où elle l’avait laissé. La coordinatrice a répondu : « En fait tu ne veux tout simplement pas le faire. » Alors que j’allais me justifier, la coordinatrice a raccroché en disant qu’elle était occupée. A ce moment là je suis devenu mal à l’aise. Après tout j’avais une raison très claire et objective de ne pas entreprendre ce projet. Après avoir raccroché, j’ai regardé en moi et trouvé que j’avais en fait au plus profond de moi une pensée de ne pas vouloir faire ce projet. En réalité, j’était content que nous n’utilisions pas le même système informatique, sinon j’aurais dû faire des recherches parmi de nombreuses photos cela m’aurait fait beaucoup de travail. Ayant découvert mon attachement au confort et ma volonté d’éviter le travail difficile, j’ai pris l’initiative de travailler sur le projet et de trouver des photos pour cette pratiquante. En repensant à la remarque « irraisonnée » de la coordinatrice, j’ai réalisé qu’elle avait raison. Pour beaucoup de choses il semble que l’on ne puisse pas vraiment pas dire quel côté a raison et quel côté a tort en regardant en surface. Mais dès que l’on regarde à l’intérieur, on trouve l’attachement qu’il faut abandonner.

J’ai appris que les pratiquants doivent envisager les situations et les gens avec des pensées droites, ne pas tomber dans les arrangements des forces anciennes. En repensant aux conflits que j’avais eus avec les autres pratiquants, les conflits entre les autres pratiquants, et les projets de Dafa qui ont avancé trop lentement, le problème semble venir du fait qu’ils n’ont pas regardé suffisamment en eux, et qu’au contraire ils ont adopté une attitude négative envers les autres ou envers les situations. Les attachements des pratiquants qui ont été utilisés par les forces anciennes ont interféré avec les besoins de la rectification par la Loi. Dès que quelque chose avait besoin d’être fait, il y avait toujours quelqu’un pour dire : « On ne peut absolument pas faire cette chose de telle ou telle manière, » ou bien « Comment ce coordinateur peut-il faire une chose pareille ? » En tant que pratiquants, nous avons une énergie puissante, donc avec ces pensées négatives à l’esprit, cela ne revient-il pas à rentrer dans l’interférence des forces anciennes ? On peut tout à fait exprimer son opinion ou ses idées, c’est positif et non négatif, et les autres pratiquants vont probablement prendre le temps d’étudier nos suggestions. Des suggestions avec une bonne intention, sont différentes des opinions négatives. Nous savons tous que Maître nous a dit de bien coopérer. Mais nous devons d’abord changer notre état d’esprit. Ma compréhension des enseignements de Maître et que d’abord viennent les pensées droites, et c’est seulement après que peuvent venir les actions droites. Face aux autres pratiquants, si l’on ne voit que leurs défauts, et que l’on pense toujours à leurs insuffisances, n’est ce pas une forme d’énergie négative qui aura un effet négatif sur les autres pratiquants ? Chaque pratiquant a un côté négatif et des choses dont on peut s’inspirer. Nous devrions passer plus de temps à utiliser les autres comme un miroir pour refléter nos propres attachements plutôt que de chercher la faille chez l’autre. Dans Zhuan Falun Maître dit :

« Si chacun cultive intérieurement, alors ce sera tout différent, et vous n’aurez plus besoin de défendre les autres contre l’injustice. »

Si l’on peut vraiment former un environnement où chacun cherche à l’intérieur pour éliminer ses attachements, qui pourrait nous faire du mal ?

Après avoir clairement réalisé les tours que jouent les forces anciennes, je ne pouvais plus laisser les failles qui me séparaient des autres pratiquants de mon précédent service. Durant le nouvel an, j’ai envoyé un message à un pratiquant avec qui j’avais eu un conflit. « Bonne Année ! Meilleurs vœux pour être plus diligent en cette nouvelle année. » J’étais très confiant et n’avais aucun ressentiment ni aucune plainte à formuler. Au printemps mon ancien service a eu une réunion. J’en ai profité pour partager ma compréhension et mes expériences avec eux en toute sincérité. Et j’ai brisé les failles qui restaient entre nous. Je n’avais plus peur du conflit. J’étais plus clair sur la manière de percer les illusions en regardant en moi.

A la station de TV, tout le monde est occupé avec les programmes, et certains pratiquants ne trouvent pas toujours le temps d’étudier la Loi et de faire les exercices. Résultat, certains pratiquants deviennent instables et des conflits surgissent. A ces moments là, il faut essayer de se comprendre mutuellement. Différents états d’esprit produisent différents résultats.

Un jour après avoir terminé un programme en direct, un pratiquant de la rédaction m’a demandé si j’avais touché le matériel de la salle de contrôle. Je pensais qu’il parlait d’un ordinateur, et j’ai répondu que je ne touchais pas la configuration de l’ordinateur. La coordinatrice a dit : «    Tu ferais mieux d’aller vérifier pour être sûr. » J’ai suivi ce pratiquant dans la salle de contrôle, et c’est alors que j’ai réalisé qu’il faisait référence à l’équipement que nous venions d’utiliser pour faire le programme. Je savais seulement comment configurer l’équipement pour les besoins du programme mais je ne savais pas comment le remettre à l’état initial. Je pensais que tout le monde à la rédaction savait comment configurer l’équipement pour leurs propres besoins. Quand ce pratiquant a entendu que nous avions touché à l’équipement, il était furieux et ne m’a pas donné l’occasion de m’expliquer. J’étais sous le choc, j’ai pensé « Pourquoi a-t-il perdu son calme contre moi ? Ce n’est pas de ma faute. » Craignant de perdre la face, j’ai rejeté les critiques du pratiquant. Mais au bout d’un moment, j’ai changé d’avis en réalisant que si j’avais plus pensé aux autres, en demandant au service technique comment reconfigurer l’équipement, cela ne les soulagerait-il pas ? Après tout, la rédaction avait le plus souvent besoin de cet équipement. Ayant trouvé ma faille, j’ai su que je ferais mieux la prochaine fois et j’ai cessé d’y penser. Peu de temps après, ce pratiquant est venu vers moi pour me donner un mot qui disait : « Je suis désolé, je n’aurais pas dû m’énerver contre toi. Voici les instructions sur la manière de régler l’équipement pour répondre aux besoins de la rédaction. La prochaine fois, tu voudras bien le reconfigurer. » Le lendemain il était embarrassé et s’est excusé de s’être mis en colère. J’ai répondu en souriant : « Ce n’est pas grave » et j’ai pensé : « C’est vrai, qui voudrait donner à quelqu’un d’autre un gros morceau de vertu sans raison ? »

Après avoir enlevé les barrières qui me restaient avec les pratiquants de mon ancien service, j’ai de nouveau pu participer à leurs projets. Un jour, quand j’ai demandé à un pratiquant de ce service si je pouvais utiliser l’écran de contrôle de l’ordinateur, il semblait nerveux. Il a dit : « Dès que j’en ai besoin il faut que tu me le rendes tout de suite ; sinon tu ne peux pas l’utiliser. » Il avait de bonnes raisons, donc je n’ai rien dit sur le moment. Mais j’étais très surpris par son attitude. Pourquoi me parlait-il ainsi ? Je n’avais jamais eu de conflit avec lui auparavant. Bien que j’aie mémorisé Zhuan Falun, après cet incident mon esprit a été instable pendant plusieurs jours. Au quatrième chapitre de Zhuan Falun, Maître dit :

« Vous êtes gentil, moi aussi, tout le monde est assis là en bons termes et votre gong pourrait augmenter ? »

Il y avait certainement beaucoup de domaines où je devais m’améliorer. N’était ce pas une bonne chose que quelqu’un d’autre m’y aide ? Je devais le remercier. D’un autre côté, les forces anciennes n’essaient-elles pas d’utiliser nos attachements pour créer des conflits et des problèmes ? Comment pouvais-je me laisser utiliser par les forces anciennes et tomber dans leur piège ? En réalisant cela, j’ai tout de suite été soulagé. J’ai décidé que j’irais le saluer le lendemain comme si rien ne s’était passé. Maintenant tout est harmonieux entre nous, exactement comment si rien ne s’était passé.

En y repensant, je réalise que chaque fois que j’ai produit un bon programme, c’est parce que mon état d’esprit était pur et droit, et que je n’étais pas attaché à me valider moi-même. Quand je n’étais pas capable de bien faire, bien qu’en surface je faisais des choses pour Dafa, en réalité j’avais l’attachement à me valider et me montrer et je ne voulais pas faire face à l’attachement, même si j’étais conscient du problème.

Il y a quelques semaines, alors que je produisais un programme, j’ai demandé à une pratiquante de faire une photo pour moi de l’Empereur Xuanzong de la Dynastie Tang. Elle a trouvé une illustration mais tout le monde trouvait que ça ressemblait à l’Empereur Taizong. Elle a plaisanté en disant : « Qui a déjà vu l’Empereur Xuanzong de la Dynastie Tang ? Qui sait à quoi il ressemblait ? » D’après ce qu’elle disait, j’avais vraiment l’impression que « Même pour un grand empereur, personne ne sait à quoi il ressemble après sa mort. J’avais fait de si petites choses, alors pourquoi étais-je inquiet ? »

Sur ce chemin de rectification par la Loi que l’on attend depuis des milliers d’années, suivons le Maître, encourageons nous mutuellement, soyons plus diligents, gardons nos pensées droites et actions droites et faisons bien les choses que Maître nous demande de faire afin que Maître ne s’inquiète pas.

Merci Grand Maître ! Merci aux pratiquants pour leur aide.


Traduit de l'anglais en France le 31 juillet 2007