(Minghui.org)

La Coalition d’investigation sur la persécution du Falun Gong (CIPFG)  amasse des preuves de l’atroce prélèvement d’organes et d’autres aspects de la persécution du Falun Gong en Chine. Voici ci-dessous quelques indices récents :

Indice pour les enquêteurs: Wang Yu, le directeur du département médical et administratif du Ministère de la Santé, a révélé un nombre énorme de transplantations d’organes.

Le 18 août 2007, un fonctionnaire gouvernemental du parti communiste chinois a révélé des informations internes sur la pratique du parti de prélever des organes sur les prisonniers. Wang Yu, le directeur du département médical et administratif du Ministère de la Santé a rapporté : « À partir d’aujourd’hui, le Ministère de la Santé a donné la permission à 164 hôpitaux chinois de procéder à des transplantations d’organes. Tous les ans, plus de 3000 opérations de transplantations de foie ont étés accomplies. Avant la fin juin 2007, 14 613 opérations ont été accomplies. » Il est dit qu’en Chine, il y a deux systèmes de registre de transplantation d’organes. Un système a commencé en 2001, ou il y avait 30 hôpitaux participants. Ce registre a grandi et il y a maintenant une base de données de plus de vingt mille patients qui ont besoin d’un rein. L’autre système est le registre chinois des transplants du foie. Actuellement, ce système mène plus de trois milles opérations par an. Apparemment, des rapports détaillés sont disponibles.

Un indice pour les enquêteurs: De fréquents examens médicaux au camp de travaux forcés de Jiamusi provoque des soupçons quand à sa participation dans le prélèvement d’organes

En 2001, je suis rentré chez moi après deux ans de travaux forcés illégaux au camp de travaux forcés de Jiamusi. Dans le mois qui a suivi, la police est venu chez moi et m’a dupé pour que je vienne avec eux. A cause de cela, j’ai été condamné à deux ans de plus au camp de travaux forcés de Jiamusi sans raison légale. Ils ont dit qu’ils ne se sentaient pas à l’aise lorsque j’étais chez moi. 

Le camp de travaux forcés de Jiamusi a utilise toute sortes de méthodes pour torturer les pratiquants du Falun Gong. En juin 2002, les gardes et des prisonniers collaborateurs sont entrés dans chaque cellule et ont traîné tous les pratiquants un à un, jusqu’à la cour, où nous sommes restés debout. Plusieurs minutes plus tard, une dame de plus de 50 ans a été menottée et traînée dehors par la police. Nous étions sûrs que c’était une pratiquante mais nous ne connaissions pas son nom. Elle ne venait pas de cette ville. Plusieurs gardes ont alors dit : « Cette personne va être transférée du camp de travaux forcés pour être condamnée. » Nous ne savons pas où elle a été emmenée. 

Avant que cela ai eu lieu, les fonctionnaires du camp de travail nous ont fait souvent subir des examens médicaux. Quand je regarde en arrière, le camp de travaux forcés de Jiamusi a probablement participé au prélèvement d’organes pour la transplantation. A ce moment-là, nous ne savions pas que le parti communiste chinois perpétrait les crimes du prélèvement d’organes.

Un indice pour les enquêteurs: L’Hôpital optique de la ville de Tangshan a participé à des transplantations de cornées.

Je vivais dans la ville de Tangshan, province du Hebei. Je suis médecin. Une fois, une amie m’a consulté à propos de son père, qui vivait dans la province de Guangxi et qui souffrait de keratite qui avait dégénéré en ulcère de la corné et il était devenu aveugle d’un œil. Elle m’a demandé ce  que l’on pouvait faire. Je lui ai dit que je demanderais à l’ophtalmologiste de notre hôpital.

L’ophtalmologiste m’a dit : «  Seule une transplantation de la cornée pourra lui rendre la vue. L’Hôpital optique de Tangshan peut faire cette sorte d’opération. » J’ai dit : « Où pouvons nous trouver des cornées ? Personne ne veut en faire don. » L’ophtalmologiste a dit : « Il y a plein de prisonniers qui sont exécutés dans les prisons. » Ceci suggère que L’Hôpital optique  de la ville de Tangshan procède souvent à des transplantations de cornées. Une transplantation de cornée coûte autour de cinq ou six milles yuans. Lorsque j’ai répété à mon ami ce que l’ophtalmologiste m’avait dit, elle a dit qu’elle avait entendu dire qu’ils procédaient aussi à ce genre de transplantations dans sa ville natale de Guanxi et qu’une corné coûtait plusieurs milliers de yuans.

Dans la ville de Tangshan, il y a la prison notoire de Jidong ainsi que deux camps de travaux forcés. Ils sont très près de Beijing, à une heure de route. Lorsque les ophtalmologistes ont dit que les prisonniers exécutés fournissaient les cornées pour la transplantation, il est peu probable que les prisonniers exécutés aient volontairement fait don de leurs cornées. Les prisonniers exécutés ne devraient pas être exploités par les hôpitaux communistes. L’Hôpital optique de Tangshan a participé à ce crime morbide.

Un indice pour les enquêteurs: « De nos jours, 26 hôpitaux ont conjointement établit une base de données pour les transplantations de foie.

Les chaînes de Shanghai sur Xinhua Net ont rapporté que de mars 2005 à mai 2007, plus de 10,000 personnes ont reçu des transplantations de foie en Chine. Les détails de 9 610 de ces cas sont dans le registre chinois des greffes du foie. Le journaliste a appris que lors du « Forum des maladies et des greffes du foie 2007 » à l’Hôpital de Renji à Shanghai, que dans toute la Chine, 26 hôpitaux qui ont la permission de faire des greffes du foie ont établi une base de données centrale. Le 14 août 2007, le ‘Youth Daily’ A1.16,   avait un article (écrit par Zhang Caiping) intitulé « Le taux de survie des opérations de greffes du foie atteint 81%. »

Le parti communiste chinois permet ce grand nombre de greffes du foie mais n’explique jamais d’où proviennent ces foies.

Traduit de l’anglais en Angleterre le 18 septembre 2007


Version anglaise disponible à :