La violente persécution des pratiquantes de Falun Gong au camp de travaux forcés pour femmes de Nanmusi dans le Sichuan

(Minghui.org)

Nous cultivons le Falun Dafa, croyons en Vérité-Bonté-Patience et avons été arrêtés arbitrairement par la police des stations locales ou du Bureau de la sécurité nationale et condamnées aux travaux forcés. Durant notre détention au camp de travaux forcés pour femmes de Nanmusi dans la province du Sichuan, nous avons été violemment torturées et humiliées par les gardiennes, menées par une chef d’équipe nommée Zhang Xiaofang.

Les gardiennes parlaient toujours de moyens de nous faire souffrir plus. Sous leurs incitations, des droguées ou des prostituées ont fait tout ce qu’elles pouvaient pour torturer les pratiquantes afin de réduire leurs propres peines de prison. Leur violence allait aux extrêmes. Des pratiquantes innocentes ont été torturées chaque jour, battues, menottées les bras derrière le dos, pendues tout en étant menottées, électrocutées à coups de matraques électriques, attachées par des cordes, torturées sur le banc du tigre, aspergées d’eau sale ou d’excréments, on les a forcées à rester debout pendant des heures, sans leur permettre d’aller aux toilettes, en les privant de sommeil, en les empêchant de se laver les dents ou le visage, etc.

En plus de ces traitements inhumains, les pratiquantes de Falun Gong devaient produire des objets d’exportation jour et nuit. Voici des informations plus précises sur les mauvais traitements subis par les pratiquantes au camp de travaux forcés pour femmes de Nanmusi.

1. Privation de sommeil

Parfois les pratiquantes de Falun Gong n’avaient le droit de dormir que deux ou trois heures par jour, ou même une à deux heures tous les trois jours. Parfois, toutes les pratiquantes devaient faire des heures supplémentaires sans dormir du tout.

2. Battues et forcées à travailler pendant de longues heures

En raison des travaux forcés, les pratiquantes ont souvent des vertiges et des problèmes de vue. On leur a crié dessus si elles travaillaient trop lentement et on les a battues souvent. La pratiquante Wang Hongxia était professeur d’anglais à Anyue. Elle a été pendue au plafond, ses pieds ne touchant pas le sol, pendant plusieurs heures, elle a été battue et soumise à la torture du banc du tigre, ce qui lui a fait perdre connaissance à plusieurs reprises. La pratiquante Zhu Yinfang a été battue dans une salle de douches par Tang Min, Fan (nom de famille inconnu) et d’autres, ce qui a causé sa mort. De nombreuses pratiquantes ont été forcées à s’asseoir sur de petits tabourets en plastique pendant des périodes prolongées, ce qui leur a causé des cloques aux fesses. Les pratiquantes ont dû travailler jour et nuit pour faire gagner de l’argent aux gardiennes. Les tâches consistaient en des broderies, fabriquer des vêtements d’enfant, trier des épingles à cheveux etc. Parfois les pratiquantes n’ont pas eu le droit de dormir pendant plusieurs jours et ont dû travailler sans arrêt.

Un jour, la gardienne Zhang Xiaofang (chef d’équipe) a dit à d’autres gardiennes dans une salle que le travail que venaient de fournir les pratiquantes leur avait permis de gagner 290 000 yuans; 140 000 yuans allaient au camp et le reste 150 000 yuan était divisé entre les gardiennes. Celles-ci riaient de manière hystérique.

3. Extorsions par les gardiennes

Les pratiquantes de Falun Gong ont dû travailler sans être payées. Leur nécessaire pour le quotidien, à savoir tabouret en plastique, bol de riz et bassine pour se laver, elles ont dû les acheter à prix élevé dans le camp, avec l’argent que leur avait envoyé leurs familles. Zhang Xiaofang était en charge de cet argent. Parfois elle a dit aux pratiquantes : « J’ai pris trois cent yuans sur ton compte en guise d’amende. » Elles ont volé même l’argent durement gagné par les familles des pratiquantes !

4. Retenues sur les rations alimentaires

Parfois toutes les pratiquantes de l’équipe ont été punies, privées de leurs rations alimentaires. Les gardiennes leur ont dit que la nourriture avait été jetée aux souris dans l’égout. Il y avait beaucoup de souris dans le camp. Elles couraient le long des murs des cellules, rongeaient les vêtements des pratiquantes et leurs chaussures, faisaient leurs besoins dans leurs vêtements, et se faisaient même des nids dedans. Les gardiennes du camp n’ont pas tenté de limiter le nombre de ces souris, elles ont dit que les souris avaient besoin de se faire les dents.

Pendant longtemps de nombreuses pratiquantes ont été punies et très peu nourries, à peine 50 g par jour et pas d’eau du tout. Résultat elles avaient faim et soif. Et aussi elles devaient exécuter des travaux difficiles, tels que transporter de l’eau, des excréments et des poubelles.

Zhang Xiaofang a dit avec cynisme : « Je suis contente de vous voir toutes minces et le teint cireux. » la pratiquante Xu Ping de la ville de Guanghan a protesté : « On nous force à travailler dur tous les jours mais ce qu’on nous donne à manger ne nourrirait pas un poulet. A quoi bon continuer de vivre ? » Elle a tout de suite été traînée hors du bureau et violemment battue. Son visage était défiguré et elle avait le corps couvert de coups. Zhang Xiaofang a marché lourdement sur le pied de Xu Ping avec ses grosses chaussures, lui causant des entailles profondes. Xu Ping a également dû rester debout face à un mur pendant plusieurs heures sans pouvoir manger, ni boire, ni dormir, pendant que celles qui la persécutaient se sont relayées pour la surveiller et la battre.

5. Priver d’eau ou gaver de force avec des quantités d’eau extrêmes

Parfois les pratiquantes étaient totalement privées d’eau ou alors on les remplissait de force avec de grandes quantités d’eau sans leur permettre d’aller aux toilettes. La pratiquante Gao Yan a été torturée de cette manière jusqu’à ce qu’elle sombre dans une dépression nerveuse. Durant cette période elle avait ses règles et le sang coulait partout dans son pantalon et sur le sol. Parfois les pratiquantes étaient punies, on ne leur permettait pas d’aller aux toilettes, ce qui les obligeait à se soulager dans leur pantalon. Les gardiennes en riaient sauvagement et les injuriaient : « Vous êtes déguelasses. »

6. Forcées à chanter les louanges du parti communiste chinois (PCC)

Les gardiennes forçaient les pratiquantes à chanter des chansons plusieurs fois par jour pour louer le PCC. Elles s’approchaient tout près des pratiquantes pour vérifier qu’elles chantaient bien. Si l’une était surprise à ne pas chanter, on la traînait immédiatement dehors pour la frapper violemment. Certaines pratiquantes devaient même danser en l’honneur du parti pervers. Ces danses ressemblaient beaucoup à celles que l’on voyait durant la révolution culturelle. Tout le monde devait écrire ses pensées chaque jour et vanter « l’éducation » dispensée par les gardiennes. Si quelqu’un était transformé et commençait à harceler les autres pratiquantes, les gardiennes la félicitaient en disant qu’elle avait progressé. Cette personne avait une promotion, elle devenait chef de cellule ou de groupe.

Zhang Xiaofang a dit souvent : « Je représente la police, le pays, et le parti ! Toute personne qui s’oppose à moi s’oppose à la police, au pays et au parti. » La pratiquante Xie Wenying a un jour répondu : « Tu ne peux pas faire ça ! » Zhang Xiaofang lui a aussitôt donné des coups de poing et de pieds et l’a attrapée par les cheveux pour la traîner à la salle de douche. Xie Wenying a été violemment battue par plusieurs personnes. La pratiquante Su Shihui ne pouvait pas travailler, ses pieds étaient gravement blessés par des échardes en bois.

Les crimes commis contre les pratiquantes au camp de travaux forcés du PCC sont trop nombreux pour être énumérés. Ce n’est que le sommet de l’iceberg. Les pratiquantes de Falun Gong souffrent de cette violente persécution depuis huit ans. Ces crimes continuent d’être perpétrés. Même les pratiquants vivant chez elles sont étroitement surveillés et harcelés par les autorités. Beaucoup ne peuvent pas rentrer chez eux et doivent errer pour fuir la persécution.

Nous faisons appel aux organismes internationaux, à ceux qui ont le sens de la justice et aux gens du monde entier pour s’élever contre la persécution par le PCC. Nous espérons que la communauté internationale pourra entrer dans ces camps de travaux forcés au Sichuan pour mener des enquêtes indépendantes et aider à mettre fin le plus vite possible à la persécution.

Traduit de l'anglais en France le 28 septembre 2007