(Minghui.org) J'ai invité mes beaux-parents à vivre avec nous après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong. À ce moment-là, mes proches et mes amis me recommandaient de ne pas le faire. Ils disaient qu'il est très difficile de bien s'entendre avec sa belle-mère. Néanmoins, je pensais : j'apprends déjà Dafa, tant que je suis tolérante, à quel point cela peut-il être difficile ? Cependant, les choses n'étaient pas aussi simples que je les avais pensées. Après que mes beaux-parents aient emménagé avec nous, les trois sœurs aînées de mon mari ont aussi emménagé. Ils avaient tous leurs propres points de vue. Mon mari avait souvent des désaccords avec ses sœurs, mais je gardais le silence et je ne m'impliquais pas. Pourtant, je n'abandonnais pas mes pensées négatives à leur égard dans mon cœur. Je me souvenais de leurs défauts et je pensais du mal de cette famille. Mes compagnons de pratique me faisaient remarquer que je ne faisais pas bien pour ce qui était des relations familiales. J'étais aussi inquiète ; je ne savais pas comment surmonter cet obstacle.
- L'auteur
Bonjour Maître bienveillant !
Bonjour mes compagnons de pratique !
De la fin de 1998 à aujourd'hui, j'ai toujours suivi l'évolution de la rectification de Fa du Maître. Cependant, dû à diverses raisons, mon chemin de cultivation n'a pas été des plus paisible. Je suis allée faire appel pour le Falun Gong à Pékin en 2000, après quoi j'ai été détenue et j'ai reçu une amende ; j'ai été envoyée dans un camp de travaux forcés en 2002, parce que j'ai été prise à distribuer des dépliants de Dafa ; un compagnon de pratique a été accusé de faire circuler des documents de Dafa en 2010 et j'y ai été mêlée, donc j'ai été détenue et j'ai reçu une amende, et ainsi de suite. J'ai éprouvé de la peur, du ressentiment, de l'amertume et de la lassitude. J'étais rarement heureuse.
Néanmoins, dans les deux dernières années, avec les soins et les conseils du Maître bienveillant et alors que je suis devenue plus mature dans ma cultivation, j'ai éprouvé un sentiment merveilleux et une joie chaque fois que mon xinxing et mon niveau s'élevaient, ainsi que du bonheur et un sentiment de liberté après que j'aie abandonné mes attachements.
Je vais partager comment je me suis élevée dans ma cultivation principalement dans deux domaines. Veuillez m'indiquer avec gentillesse quoi que ce soit d'inapproprié.
1. Aider les compagnons de pratique est aussi une façon de se cultiver soi-même
Mme Li et moi avions une forte affinité prédestinée. Mme Li a 62 ans ; elle est très gentille, simple et honnête ; elle n'a pas de points de vue très arrêtés et elle a un tempérament très serein. Nous nous sommes rencontrées en juin 2009. Mme Li vit dans une zone de gestion des forêts à environ 50 kilomètres de chez moi. Il n'y a pas d'école à l'endroit où elle habite, donc elle accompagne sa petite-fille à l'école dans notre ville. Nous avons été présentées l'une à l'autre par un autre pratiquant.
Mme Li a commencé à pratiquer le Falun Gong très tôt ; cependant, en raison de son environnement personnel et de pressions provenant de nombreuses sources, elle a graduellement abandonné la cultivation. Quand je l'ai rencontrée, elle n'avait pas étudié le Fa ni fait les exercices depuis de nombreuses années. Mais elle n'avait pas abandonné Dafa dans son cœur. Elle savait encore que Dafa et le Maître sont bons.
Après avoir été informée de sa situation, je suis allée lui rendre visite et j'ai étudié le Fa avec elle. Mme Li avait seulement achevé une année d'éducation, donc elle se basait sur l'écoute des conférences du Maître pour étudier le Fa avant le 20 juillet 1999 (date du début de la persécution). Nous avons commencé par lire le Zhuan Falun. Nous lisions une conférence par jour. Il nous fallait plus de trois heures pour lire une conférence. Il y avait beaucoup de mots que Mme Li ne connaissait pas. Elle reconnaissait seulement un mot ici et là et elle ne pouvait même pas lire une phrase complète. Je suis une personne impétueuse. Pour lire le Fa avec Mme Li, j'employais toute ma tolérance pour contrôler mon impatience. Je la corrigeais un idéogramme à la fois. Ainsi, j'ai terminé la lecture du Zhuan Falun avec elle une seule fois et j'ai cessé d'étudier le Fa avec elle. Je lui ai dit d'étudier par elle-même à son domicile. Je lui rendais souvent visite et je lui apportais les nouveaux articles du Maître et les revues de Minghui. Je l'emmenais avec nous lorsque nous avions des activités de groupe. Je ne l'ai jamais oubliée.
À la fin de 2010, Mme Li a acheté un appartement dans notre communauté, donc nous vivions très près l'une de l'autre et nous nous rencontrions souvent. Depuis ce moment-là, nous n'avons jamais été séparées jusqu'à ce qu'elle déménage de nouveau dans son village natal.
Nous avions un groupe d'étude à mon domicile une fois par semaine. Mme Li venait chaque semaine, mais elle arrivait souvent en retard. Comme elle ne reconnaissait pas beaucoup d'idéogrammes, elle devait généralement répéter la même phrase plusieurs fois afin d'arriver à bien la lire. Parfois, d'autres pratiquants perdaient patience et lui disaient quelque chose de peu aimable, mais elle ne laissait jamais ces commentaires la tracasser. Mme Li était très lente dans l'étude du Fa ; elle ne pouvait même pas terminer de lire une conférence par elle-même chez elle et elle devait constamment vérifier dans le dictionnaire lorsqu'elle lisait. Je l'ai invitée à mon domicile pour que nous lisions le Fa ensemble. Lentement, Mme Li a réussi à lire des phrases complètes beaucoup plus facilement.
Un jour, pendant l'étude du Fa, lorsqu'elle lisait : « Si le téléphone sonne ou si on frappe à la porte » (Zhuan Falun), elle a lu « jouer du tambour » au lieu de l'idéogramme « frappe ». J'en ai bien ri. J'ai dit : « Sœur Li, vous me faites rire ! Nous savons tous que nous lisons « frapper à la porte » au lieu de « jouer du tambour », pas « jouer du tambour sur la porte ». Mme Li a dit franchement : « Je pensais que cet idéogramme se lisait 'jouer du tambour'. » Grâce à cet incident, j'ai commencé à réfléchir sur moi-même : si c'était moi, même si je ne connaissais pas cet idéogramme, je l'aurais tout de même deviné correctement. Cependant, Mme Li s'en souciait peu, elle n'essayait jamais de faire semblant. J'ai découvert mon attachement à la vanité et mon attitude de savoir comment me débrouiller dans la société. Avec Mme Li, j'ai trouvé mon insuffisance.
Chaque jour, Mme Li et moi étudiions le Fa ensemble avant midi et sortions l'après-midi pour clarifier la vérité sur le Falun Gong aux gens dans la rue. Mme Li avait beaucoup de tâches ménagères et sa cadence de travail était extrêmement lente. De plus, son xinxing ne s'était pas assez élevé, alors elle n'arrivait jamais à l'heure l'après-midi. Elle arrivait chaque jour en retard ; 10 minutes, 20 minutes, parfois même une demi-heure. Je me retenais au début et je ne la réprimandais pas d'être en retard. Je pensais que c'était pour m'aider à éliminer mon impatience. En fait, c'était le cas. Un jour, je l'ai attendue longtemps sous le soleil brûlant de la mi-journée, mais elle ne s'est pas présentée. Cette fois-là, je me suis mise en colère et je l'ai appelée à deux reprises. Elle est finalement arrivée en souriant. Elle a dit : « Je suis encore en retard. » Cela aurait été mieux si elle n'avait pas souri. En voyant son sourire, j'ai explosé en m'écriant : « Depuis quand êtes-vous en avance ? Vous êtes la plus lente de notre région. Ah ! Pourquoi le Maître nous a-t-il mis ensemble vous et moi ?! Vous n'avez pas à venir demain, je ne veux plus travailler avec vous, je n'en peux plus. » Pourtant, Mme Li ne s'est pas fâchée contre moi. Elle a dit lentement : « Je sais que vous ne pouvez pas vous contrôler aujourd'hui. » J'étais agitée et exaspérée, j'ai répondu : « Je ne veux plus avoir à vous tolérer, je vous ai déjà tolérée pendant toute une année ! » Mme Li a souri à nouveau. J'ai pleuré. J'étais très en colère contre elle et je l'ai réprimandée davantage.
Plus tard ce jour-là, nous sommes allées dans un quartier laisser quelques DVD de Shen Yun pour les résidents, puis nous sommes retournées à nos domiciles. Chez moi, après quelques réflexions, j'ai réalisé que j'avais eu tort de m'être emportée contre Mme Li, cependant, je ne pouvais pas simplement la laisser arriver en retard à chaque fois. Je devais lui indiquer ses insuffisances. Pendant notre étude du Fa le lendemain avant-midi, j'ai dit calmement : « Sœur Li, les pratiquants de Dafa devraient respecter les autres en tout temps. Il n'est pas bien que vous ne cessiez de faire perdre du temps aux autres ! Vous prenez votre temps pour faire les choses, mais certaines choses sont différentes ! Si le Maître dit qu'il va nous ramener à notre foyer à 8 h demain matin et que vous arrivez à 9 h, pourrez-vous encore réussir ? » À partir de ce jour, Mme Li n'est plus jamais arrivée en retard. Mon tempérament s'est aussi grandement calmé.
Mme Li disait qu'elle n'était pas bonne pour parler aux gens, alors elle voulait distribuer des documents de clarification de la vérité à la place. À ce moment-là, nous avions une importante percée dans notre communauté pour clarifier la vérité directement. Chacun d'entre nous était capable de le faire, mais très peu de dépliants étaient distribués. Mme Li n'a jamais cessé de distribuer des dépliants après qu'elle ait commencé, pas même au Nouvel An chinois. Avant cela, je ne donnais jamais de dépliants en public. J'ai été condamnée au camp de travail en 2002, parce que j'ai été signalée pour avoir distribué des documents de Dafa en public. J'avais cet obstacle dans mon cœur et je n'avais pas encore réussi à traverser cela. La journée, Mme Li et moi allions clarifier la vérité aux gens. Elle sortait distribuer des dépliants par elle-même la nuit. Après un certain temps, Mme Li et moi avons décidé de ne plus sortir la nuit, car il était difficile de trouver notre chemin. À la place, nous avons décidé de distribuer des dépliants le jour, ensemble.
En recommençant à distribuer des documents de Dafa en public, j'ai surmonté une peur qui était en moi depuis les sept dernières années. Je devenais aussi de plus en plus audacieuse à ce sujet et mon chemin devenait de plus en plus large. J'ai même apporté directement des paquets et des paquets de dépliants dans certains chantiers de construction. Un jour, lorsque nous sommes allées sur un chantier de construction, il y avait un long et profond fossé entre l'entrée et l'atelier. Nous allions devoir marcher sur une assez longue distance pour contourner le chantier de construction et arriver à l'atelier. J'étais un peu effrayée et je voulais rebrousser chemin. J'ai demandé à Mme Li : « Est-ce que nous y allons toujours ? » Sans y réfléchir à deux fois, Mme Li a dit : « Pourquoi êtes-vous venue ici ? » et elle a commencé à marcher. Je l'ai suivie. Nous sommes arrivées à l'atelier sans problème et nous avons laissé des paquets de documents de clarification de la vérité.
Après la sortie du DVD de Shen Yun 2012, le site Minghui a fait une annonce nous encourageant à donner le DVD aux êtres personnellement. Mme Li et moi avons commencé à remettre des DVD de Shen Yun. Au début, nous avions peur de les donner aux adultes. Nous attendions aux coins des rues avant que l'école recommence l'après-midi et nous donnions les DVD aux élèves. Nous avons graduellement eu le courage de les donner aux femmes, mais pas aux hommes. Finalement, nous donnions ouvertement un DVD à quiconque venait nous parler. Si Mme Li n'avait pas été avec moi, je ne sais combien de temps il m'aurait fallu pour me rendre à ce niveau.
Mme Li a compris sa mission après que l'article du Maître « 20 ans d'enseignement du Fa » du 13 mai 2012 à New York soit publié. Elle voulait retourner dans son village natal pour trouver d'anciens compagnons de pratique. Le lendemain du début des vacances scolaires de sa petite-fille, Mme Li est retournée dans son village natal. Elle a pris plus de dix copies de l'article du Maître « 20 ans d'enseignement du Fa », deux grands sacs remplis de documents de clarification de la vérité, le livre Neuf commentaires sur le Parti communiste et des DVD de Shen Yun. Cette fois-ci, elle a aidé neuf compagnons de pratique à revenir à la cultivation. Elle a également présenté le Fa à un nouveau pratiquant et a établi un groupe d'étude du Fa à son domicile. Elle menait le groupe d'étude la journée et emmenait ses compagnons de pratique distribuer des dépliants dans les stations forestières avoisinantes. Mme Li est revenue vingt jours plus tard. Elle avait 4 500 yuan que les compagnons de pratique de sa région lui avait donné pour l'impression de documents de Dafa et une liste de plusieurs dizaines de noms de personnes qui déclaraient leur démission du Parti communiste chinois et de ses organisations affiliées. En voyant Mme Li mettre tout son cœur à sauver les êtres, j'étais touchée et j'ai dit : « Soeur Li, vous être formidable, vous faites très bien ! » Mme Li a dit comme si elle n'avait rien fait de spécial : « Je n'ai pas fait grand chose. Le Maître a tout planifié, j'ai seulement eu à parler et à me déplacer. »
Mme Li a placé sa petite-fille dans un dortoir et elle est retournée chez elle. Elle a dit qu'il y avait beaucoup de gens qui ne connaissaient toujours pas la vérité, donc elle devait retourner, sinon il ne resterait plus assez de temps.
Mme Li et moi avons rempli notre affinité prédestinée pour le moment. En me remémorant les jours passés avec Mme Li, j'ai réalisé que j'avais gagné beaucoup. À la surface, j'aidais Mme Li à revenir à la cultivation. Mais en vérité, c'est le Maître qui a mis Mme Li à mes côtés pour m'aider à cultiver. Je veux remercier les soins et la compassion du Maître. En même temps, je comprends profondément l'importance d'aider les compagnons de pratique à revenir à la cultivation.
2. Après avoir cherché en moi et après m'être cultivée, la « personne rusée » est morte
J'ai invité mes beaux-parents à vivre avec nous après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong. À ce moment-là, mes proches et mes amis me recommandaient de ne pas le faire. Leur raisonnement était qu'il est très difficile de bien s'entendre avec sa belle-mère. Je pensais : « J'apprends déjà Dafa, tant que je suis tolérante, à quel point cela peut-il être difficile ? » Cependant, les choses n'étaient pas aussi simples que je les avais pensées. Après que mes beaux-parents aient emménagé avec nous, les trois sœurs aînées de mon mari ont aussi emménagé. Ils avaient tous leurs propres points de vue. Mes beaux-parents ont un revenu à eux. Les trois sœurs aînées se plaignaient que leurs parents dépensaient trop d'argent pour la famille, ou que mon mari et moi ne dépensions pas assez d'argent pour la famille. Depuis ce moment-là, j'avais perdu le sentiment du « chez moi ». Je sentais que je préférais travailler à l'extérieur que de rester à la maison.
Mon mari avait souvent des désaccords avec ses sœurs. Je gardais le silence et je ne m'impliquais pas, comme je ne voyais pas ce domicile comme le mien. Je pensais : « Je suis une disciple de Dafa, je dois être une bonne personne. Je ne peux pas entrer en désaccord avec elles, sinon je pourrais compromettre la réputation des disciples de Dafa. » Pourtant, je n'abandonnais pas mes pensées négatives à leur égard dans mon coeur. Je me souvenais de leurs défauts et je pensais du mal de cette famille. Mes compagnons de pratique me faisaient remarquer que je ne faisais pas bien pour ce qui était des relations familiales et j'étais aussi inquiète. Je ne savais pas comment surmonter cet obstacle.
À la fin de 2010, ma belle-mère âgée de 83 ans est tombée malade. Le diagnostic était un cancer des poumons de stade avancé. Mon domicile est devenu plus animé. Les trois sœurs aînées allaient et venaient constamment ; leur mari et leurs enfants les suivaient ; j'ai quitté mon emploi pour m'occuper de ma belle-mère et je devais cuisiner pour une dizaine de personnes chaque jour. De toutes sortes de façons différentes, les trois sœurs demandaient combien d'économies ma belle-mère avaient. Elles planifiaient également de quelle façon répartir le revenu de mes beaux-parents. Les conflits éclataient les uns après les autres. Je savais que comme pratiquante, je devais contrôler mon xinxing et faire bon usage de cet environnement de cultivation. Je les tolérais encore et encore. Je gardais le silence peu importe ce qu'elles disaient. Je cherchais en moi pour tous les attachements qui surgissaient, afin que je puisse les éliminer. J'entendais très bien en ce temps-là. Les sœurs fermaient parfois la porte et parlaient à voix basse. Mon mari ne pouvait rien entendre, mais j'étais capable d'entendre chaque mot comme si elles parlaient devant moi. Mon cœur bouillonnait comme les vagues d'un océan, avec des vagues s'élevant toujours plus hautes, mais j'étais capable de les retenir.
Finalement, la situation s'est un jour intensifiée. Mon mari et ses sœurs se disputaient au sujet que les sœurs transfèrent les économies de mes beaux-parents sur un autre compte. En entendant cela, je sentais que c'était injuste et j'étais déçue d'elles, mais j'ai néanmoins réconforté mon mari : « Tu ne perdras pas ce qui est à toi et tu n'auras pas ce qui n'est pas à toi. » Cependant, mon mari n'écoutait pas, disant qu'il devait encore s'occuper de son père octogénaire, que personne ne connaissait le destin de son père et que ses sœurs n'avaient aucun droit de diviser les biens de leurs parents, car les sœurs ne s'occupaient pas de leurs parents et elles ne faisaient rien pour eux ! À partir de ce moment, ils avaient une petite dispute chaque trois jours et une grande dispute chaque cinq jours. Ils avaient tous leurs raisons et ils ne se souciaient pas des sentiments de leur mère malade. Je tentais de les calmer quand ils commençaient à se disputer, mais plus tard j'ai compris qu'ils se devaient peut-être quelques choses de leurs vies antérieures. Rien n'arrive sans raison. J'ai cessé de m'impliquer et je les ai laissés se disputer. Dès que j'avais le temps, je lisais le Zhuan Falun à ma belle-mère. Je lui ai lu le livre une dizaine de fois.
Ma belle-mère n'arrivait plus à reconnaître personne avant son décès. L'exception était que dès qu'elle me voyait, elle pointait vers moi et disait faiblement : « Vous êtes une bonne personne, Dafa est bon ! » Les sœurs prétendaient que j'avais rendu leur mère « psychotique ». Après le décès de ma belle-mère, mon mari et moi avons payé toutes les dépenses. Les sœurs n'étaient toujours pas satisfaites. Elles voulaient partager le chèque des funérailles de l'ancien bureau de recrutement de ma belle-mère. Cette fois-ci, mon mari en a eu assez et il a chassé ses trois sœurs hors de notre domicile. Il leur a interdit de revenir chez nous. Finalement, mon foyer est retourné au passé tranquille et paisible que nous n'avions pas eu au cours des dix dernières années. Je me sentais chez moi à nouveau. Il y avait encore quelque chose que je n'arrivais pas à comprendre. En regardant la photo du Maître, je me suis murmurée à moi-même : « Maître, tous les disciples de Dafa doivent être de bonnes personnes, leur famille devrait être en harmonie, donc pourquoi mon domicile est-il ainsi ? Où me suis-je trompée ? » Ce soir-là, lorsque je lisais le Zhuan Falun, le Maître m'a indiqué :
« Vous pratiquez le Gong et vous allez atteindre la voie, mais toutes les choses que vous devez, vous n'allez plus les rembourser ? Ils ne sont pas d'accord, ils ne vous laissent pas pratiquer. Cela dit, ce n'est qu'une manifestation à un certain niveau, ce phénomène ne sera plus autorisé à exister après un certain temps ; autrement dit, une fois que les dettes seront effacées, les démons n'auront plus le droit de venir vous déranger. » (Zhuan Falun)
Une fois cet obstacle passé, j'ai cherché en moi. Même si j'avais éliminé beaucoup d'attachements pendant cette période, je ne m'en tirais pas si solidement. Il semblait y avoir quelque chose d'enveloppé autour de moi qui n'avait pas été éliminé complètement. J'ai réfléchi sérieusement, mais je ne suis pas arrivée pas à le trouver. Comment pouvais-je l'éliminer si je ne pouvais pas trouver la racine ? Je suis tombée dans une autre sorte de confusion.
Après que la conférence du Maître « Vingt ans d'enseignement du Fa » soit publiée, elle a eu un énorme impact sur moi. Le Maître a dit :
« En particulier les conceptions et la façon de réfléchir qui ont été formées vous empêchent de vous rendre compte de la manifestation inconsciente des cœurs humains. Si vous ne vous en rendez pas compte, comment pourrez-vous les abandonner ? Surtout dans l'environnement de la Chine, le parti pervers a détruit la culture traditionnelle chinoise et a créé toute une série de choses du parti pervers, la soi-disant culture du parti. Avec la manière de réfléchir qu'il a établie, il est effectivement difficile de connaître les vrais principes de l'univers, voire impossible de réaliser l'incompatibilité de certaines de ces pensées et actions qui ne sont pas bonnes avec les valeurs universelles de ce monde. Comment faire si l'on ne se rend pas compte des nombreuses pensées qui ne sont pas bonnes ? Agir selon Dafa est la seule solution » (« Vingt ans d'enseignement du Fa »)
J'ai commencé à passer davantage de temps à étudier le Fa. Mon être originel s'est lentement réveillé quand j'ai lu « La nature de Bouddha » dans le Zhuan Falun volume II.
Depuis que j'étais très jeune, on ne m'avait jamais dit que j'étais bête. Quand j'avais tout juste commencé à fréquenter l'école primaire, mes enseignants disaient à mes parents que j'avais « l'esprit vif, mais que j'étais bornée ». Vif signifie vif, mais pourquoi « bornée » ? Je n'arrivais pas à comprendre. Après avoir rejoint le marché du travail, mes collègues disaient que j'étais intelligente et m'appelaient « sournoise » derrière mon dos. Je ne pouvais toujours pas comprendre pourquoi ils m'appelaient ainsi. De l'enfance à l'âge adulte, je n'ai jamais intimidé, ni blessé quiconque. Je n'ai jamais profité des autres, donc pourquoi m'appelaient-ils « sournoise » ? La parenté du côté de mon mari m'appelaient « intelligente » et disaient qu'une personne comme moi était plus capable que trois personnes comme mon mari. J'étais capable de gérer une usine de 50 employés sans problème, j'étais réfléchie et minutieuse, la haute direction et les collègues que je gérais me couvraient tous d'éloges. Je pensais que c'était mon « talent », je réagissais rapidement et je m'ajustais facilement aux changements. Ceux qui interagissaient avec moi disaient tous que j'étais intelligente et je pensais la même chose de moi-même. Après avoir commencé à pratiquer, certains compagnons de pratique m'ont dit que j'étais intelligente. J'ai dit que Dafa me donnait la capacité de faire ressortir mes talents. Cependant, après avoir cherché en moi, je sentais que cela n'était pas vrai. J'aurais dû comprendre davantage le Fa si Dafa me donnait ce talent, mais je n'étais pas capable de comprendre le Fa avec ce talent.
Le Maître a dit :
« Aux yeux du Maître, à travers chacune de vos pensées et chacun de vos gestes, je peux voir quel est le cœur qui se trouve derrière. Ce que j'aime le moins, c'est quelqu'un qui sait seulement parler sans agir, je n'aime pas non plus ceux qui sont malins. J'aime les gens qui sont honnêtes et simples et qui font les choses solidement et réellement. J'espère aussi que tous, après toutes ces années de cultivation et pratique, allez grandir positivement en sagesse et pas grandir autant en termes de savoir traiter les affaires de ce monde ou comment se conduire en tant qu'être humain dans ce monde » (« Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi de New York 2010 »)
Le Maître parlait de moi. Je suis cette personne rusée et celle qui sait comment m'occuper des affaires humaines et comment me conduire comme un être humain menant une vie humaine. J'avais étudié le Fa, mais je n'étais pas encore dans le Fa. J'ai réfléchi sérieusement, cherchant en moi-même pour une réponse. Je ne voulais pas être ainsi. Je n'avais aucune idée de quelle manière j'étais devenue ainsi.
« Une notion, une fois formée, contrôlera toute ta vie. Elle dirigera la pensée de la personne, ceci jusqu’aux émotions telles que le bonheur, la colère, la tristesse et la joie. Cela est formé après la naissance. Si cette chose persiste longtemps, elle se dissoudra dans la pensée de l’homme, se dissoudra dans le cerveau du véritable soi, cela formera le tempérament d’une personne. » (« La nature de Bouddha », Zhuan Falun volume II)
En fait, ce ne sont pas mes notions. Ces notions étaient tellement puissantes qu'elles étaient devenues mon tempérament.
Un jour, mon beau-père a soudainement annoncé qu'il ne voulait plus vivre et qu'il souffrait de partout. Mon mari n'a rien dit. J'ai répondu : « Essayez d'avoir une vision plus légère des choses. Si vous vous suicidez, votre fils et moi prendrons assurément le blâme, vos trois filles nous accuseraient de vous avoir maltraité et d'être la cause de votre mort. » Mon beau-père n'a rien dit et a simplement ri. Quelques jours plus tard, mon beau-père a recommencé, disant qu'il ne voulait plus vivre, qu'il avait mal partout et qu'il lui serait plus facile de simplement prendre du poison et de mourir. Cette fois-ci, j'ai répliqué en blaguant à moitié : « Alors allons faire authentifier ce que vous avez dit pour que si vous mourez, chacun sache de quelle manière vous êtes mort. » Plus tard, j'ai cherché en moi-même : pourquoi mon beau-père parlait-il de cela en ma présence ? Quel attachement visait-il? La peur ? La peur des responsabilités ? La peur des incompréhensions ? Celle de compromettre ma réputation ?
J'ai cherché pendant longtemps et je ne pouvais toujours pas trouver la racine, alors j'ai abandonné. J'ai pris le Zhuan Falun volume II et j'ai commencé à lire « La nature de Bouddha ». Comme je lisais :
« Le karma n’a pas le critère de Zhen-Shan-Ren. Il juge les choses selon le critère du moment où cette notion a été formée, on devient peut-être, comme le disent les gens ordinaires, un vieux rusé ou une personne connaissant l’usage du monde ; ce sont aussi les différents karmas des pensées créés qui agissent quand une personne cultive et pratique, cela empêche la cultivation et pratique. Si une personne n’avait pas l’obstacle du karma, la cultivation serait très facile. Ce karma s’est formé dans un certain état, dans le contexte des critères moraux de ces dernières années, alors celui-ci juge les choses selon les critères de ce genre. Si une grande quantité de cette chose se forme, alors toute la vie de la personne sera sous son emprise. La notion formée juge ce qui est bon et mauvais, l’homme le considère donc bon ou mauvais et pensera qu’il doit agir ainsi, mais il n’y a plus son soi. Son soi est complètement cerné et couvert par les notions non-bienveillantes qu’il a lui-même acquises. Il n’a plus ses propres critères pour juger ce qui est vraiment bon et mauvais. » (« La nature de Bouddha », Zhuan Falun volume II)
Mon corps entier s'est mis à trembler. Je l'avais trouvé ! Je l'avais trouvé ! Je comprenais complètement l'attachement qui m'ennuyait depuis de nombreuses années. J'avais trouvé sa racine; la « personne rusée », intelligente et perfectionniste n'était pas moi, pas mon vrai moi. C'était la notion, le karma des pensées, qui était rusée. Je me suis sentie pleinement détendue comme si j'avais abandonné un poids très lourd. J'ai vu une moi-même inchangée, honnête, pure et bienveillante. J'ai également reconnu à quel point la « personne rusée » était sournoise. Je l'avais en moi et j'étais trompée par elle depuis plus de 40 ans. Je ne voulais plus la garder, je l'ai immédiatement condamnée à mort. Simplement comme cela, la « personne rusée » est morte.
J'ai lu « La nature de Bouddha » encore et encore. Plus je lisais et plus je ressentais la grandeur du Maître et l'état des êtres humains. Après avoir éliminé les notions qui s'étaient formées en moi après ma naissance, je voyais et pensais différemment. Un jour, une compagne de pratique et moi marchions dans la rue et clarifiions la vérité. La compagne de pratique a vu une ancienne collègue sortir d'un centre de traitement de réflexologie et a dit en soupirant : « J'avais une bonne impression d'elle avant et je la respectais. Je n'arrive pas à croire qu'elle veuille aussi fréquenter de tels endroits. » (De nombreux centres de réflexologie en Chine continentale sont partenaires dans l'exploitation sexuelle.) Si j'avais été l'ancienne moi-même, j'aurais été d'accord avec elle que son ancienne collègue avait commis un crime. Après l'avoir écoutée, j'ai dit calmement : « Les gens qui sortent de là ne sont peut-être pas ce que vous pensez qu'ils sont ; peut-être est-elle entrée pour affaires ou pour chercher quelqu'un. »
J'avais changé, tout comme le Maître a dit :
« Beaucoup d’entre nous, après être sortis de la salle, se sentiront comme une autre personne et je vous garantis que même votre conception du monde aura changé. Vous saurez vous comporter comme un être humain à l’avenir et vous ne pourrez plus vivre dans la même confusion, je vous assure qu’il en sera ainsi. » (Zhuan Falun)
C'est vrai ; j'avais changé, mes notions avaient changé et je n'avais pas le sentiment que la cultivation était une épreuve. J'ai ressenti les merveilles du bonheur dans l'amertume !
Ici, je voudrais offrir mes remerciements pour le salut bienveillant du Maître. Je ne peux trouver les mots pour exprimer ma gratitude au Maître. Je peux seulement être plus diligente, plus diligente et plus diligente !
(Neuvième conférence de partage d’expériences par Internet de Minghui pour les disciples de Dafa de Chine continentale)
Traduit de l'anglais au Canada
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