(Minghui.org) En mai 2010, un de mes amis non pratiquant s’est précipité chez moi pour me dire de rapidement cacher mes livres et documents de Falun Gong, parce que si les agents du Bureau 610 les trouvaient, ils m’emmèneraient au centre de lavage de cerveau pour y être persécutée. Quand je suis allée parler au secrétaire du parti de mon unité de travail pour savoir si le Bureau 610 avait demandé mon arrestation , il a dit ne rien savoir à ce sujet.
En juillet 2010, un groupe de personnes est venu pour m’emmener dans un centre de lavage de cerveau, mais le secrétaire du parti a réussi à les tenir éloignés. Il a dit : « La personne que vous voulez est une excellente employée. Si vous l’emmenez, comment pourrais-je expliquer cela aux autres ? »
Au mois d’octobre, après le mariage de mon fils, le secrétaire du parti m’a dit qu’il avait fait de son mieux pour me protéger et qu’il avait à plusieurs reprises essuyé les reproches de ses supérieurs. Il m’a alors montré quelques documents et a dit que si je signais la déclaration de garantie, les agents du Bureau 610 ne m’emmèneraient pas dans le centre de lavage de cerveau. Si je ne signais pas, il a dit qu'il ne faudrait pas attendre longtemps avant qu’ils viennent me chercher. J’ai répondu : « Vous êtes une bonne personne et vous avez souffert l'injustice pour mes convictions. Croyez-moi, vous serez récompensé pour ce que vous avez fait. » J’ai continué à lui dire que je ne ferais jamais rien qui aille à l’encontre de ma conscience et qu’en aucune façon je ne signerais leur papier.
Alors j’ai demandé au gardien à l’entrée principale de mon lieu de travail de ne pas ouvrir les grilles aux véhicules de police sans m’en avertir avant. Le gardien me l'a promis. Il connaît les faits concernant Dafa et je croyais qu’il tiendrait parole. En novembre, un groupe de policiers en civil et des fonctionnaires du Comité des affaires politiques et juridiques sont venus à mon travail dans une voiture noire. J’étais en train de donner une conférence quand ils sont arrivés. Aussitôt la conférence terminée, le secrétaire du parti m’a dit paniqué : « Ils sont là », en montrant la salle de réunion. Ma première pensée a été : « Maître, s’il vous plaît, donnez de la force à votre disciple et donnez-lui la sagesse. » Au même moment, j’ai émis la pensée droite pour éliminer les éléments des forces anciennes contrôlant la police.
Calmement, mais déterminée, je suis entrée dans la salle de réunion et j'ai dit : « Comment allez-vous ? C’est en raison d'une relation prédestinée que nous nous rencontrons. » Les trois personnes qui étaient venues me voir n’ont pas répondu et leurs visages étaient sans expression. Le secrétaire du parti m’a énoncé leurs titres, mais je n’ai rien entendu du tout, parce que j’émettais intensivement les pensées droites. Deux minutes plus tard, l’une d’entre elles, qui par la suite est devenue une bonne amie et a protégé Dafa, a commencé à me parler et à me questionner sur ma famille et leurs occupations, et a dit que j’étais véritablement bénie. J’ai saisi le mot « bénie » et j'ai commencé à leur clarifier les faits. J’ai dit : « Je suis effectivement bénie. D’où vient cette bénédiction ? En 2010, mon unité de travail a licencié des pratiquants de Falun Gong, y compris moi, et j’ai perdu ma source de revenus. Mais même avec de telles difficultés, je ne ramasserais pas l’argent que d'autres auraient perdu dans la rue. » Je leur ai exposé les crimes du PCC, et dans le même temps, je leur ai permis de connaître la noble attitude des pratiquants de Falun Gong. Il était presque l’heure du déjeuner, si bien que je leur ai dit que je les invitais à déjeuner, ainsi nous pourrions avoir plus de temps pour parler et apprendre à nous connaître. Ils sont alors partis dans la voiture noire sans rien dire. J’ai été très reconnaissante pour le renforcement du Maître. Ces personnes ont cessé d’interférer avec moi depuis, et en sont venues à comprendre les faits concernant le Falun Gong.
La directrice de l’Éducation est spécifiquement venue sur mon lieu de travail en mars 2011 pour me parler, me demandant de, soit signer une des déclarations de garantie, soit d’aller dans le centre de lavage de cerveau. J’ai disposé toutes les déclarations sur la table, de façon à ce que tout le monde puisse les voir, et j'ai dit : « Ces déclarations disent que le Falun Gong est une secte, s’il vous plaît, dites-moi, comment pouvez-vous me demander de signer cela ? » La directrice et ses subalternes ont esquissé des sourires embarrassés et n’ont pas répondu à ma question. Le secrétaire du parti a rapidement retiré les déclarations craignant que je ne les déchire. La directrice a dit avec un sourire : « Nous n’avons rien à notifier aux autorités supérieures sans votre signature. Si vous ne signez pas, alors vous devrez aller dans le centre de lavage de cerveau. » J’ai répondu sur un ton humoristique : « Ceux au pouvoir ignorent les criminels dans la société, et ils essayent de m’envoyer dans un centre de lavage de cerveau. Quelle blague. » J’ai ensuite dit avec sérieux : « Si quelqu’un ose me faire quoi que ce soit, j’appellerai à l’aide sur Internet, et dévoilerai ces crimes au monde entier ! » La directrice m’a dit qu’ils arrêteraient de payer mes salaires si je ne coopérais pas, puisque j’étais payée par l’État. J’ai rapidement répondu : « Mes salaires sont pour le travail que j’ai fourni, ce n’est pas un quelconque soutien de l’État. » La directrice n’a pas répondu et a juste souri. J’ai lui ai dit gentiment : « Si vous aidez les pratiquants aujourd’hui, vous serez assurément récompensée dans le futur. » Elle a fait un geste de la tête, et ses yeux étaient empreints de gentillesse et de fermeté. Je savais qu’elle avait compris que les pratiquants de Falun Gong sont véritablement de bonnes personnes. Depuis lors, elle n’a pas interféré avec moi, mais m’a au contraire protégée.
En mai 2011, plus de 10 personnes du Bureau 610 municipal et du Bureau 610 du district sont venues à mon travail pour me parler. Cependant, j’ai refusé de les voir parce que je n’avais pas réalisé que c’était une opportunité de les sauver. Elles étaient furieuses. En juin, les agents du Bureau 610 municipal ont donné l'ordre au Bureau 610 du district de m’emmener au centre de lavage de cerveau. Le directeur du Bureau 610 du district a appelé mon fils à ce sujet, et mon fils a lui contacté un compagnon de pratique et a laissé un message pour que je parte immédiatement. Mes pensées droites ont émergé et j’ai décidé de rencontrer les personnes qui avaient pris la décision de m’emmener dans un centre de lavage de cerveau. J’ai le Maître qui me protège, de quoi aurais-je peur ?
J’ai affermi mes pensées droites et la première chose que j'ai faite dans la matinée est d'aller au Département de l’éducation du district. J’ai dit à la directrice sur place : « Aujourd’hui je dois rencontrer les personnes qui voulaient me voir la dernière fois. » La directrice a passé un coup de fil, et a dit à son interlocutrice que j’attendais dans son bureau pour les voir. La personne n’a pas répondu immédiatement, peut-être était-elle choquée par mes agissements, puis elle a dit ensuite : « Attendez, nous vous rappelons. » Environ une heure plus tard, ils ont rappelé et leur ont dit de m’emmener à leur bureau. Alors le directeur du Comité des affaires politiques et juridiques du Bureau 610 du district, un fonctionnaire du Département de l’éducation, moi-même et le chauffeur sommes partis dans une voiture.
Alors que nous roulions, le directeur du Bureau 610 du district a dit : « C’est bien d’avoir la foi. » La personne du Département de l’éducation a admiré l'éclat de ma peau notant que je n'avais pas de rides et a dit : « C’est bien de pratiquer le qigong. » Quand nous sommes arrivés au Bureau 610 municipal, une des personnes sur place a méchamment demandé : « Laquelle est Mme Gong ? » Je me suis levée du sofa et j'ai répondu : « C’est moi. » Elle m’a regardé de haut en bas et a dit : « Vous semblez si vigoureuse, pas comme quelqu’un qui a presque 60 ans. » Une des personnes qui était dans la voiture avec moi a été d’accord avec elle et a répondu : « Effectivement, Mme Gong semble être vraiment en bonne santé ! »
L’attitude de la première personne s’est alors adoucie et elle m’a demandé : « Pratiquez-vous toujours le Falun Gong ? » J’ai dit avec un sourire : « D'après votre question, je peux dire que vous ne savez pas tout concernant le Falun Gong. » J’ai alors commencé à parler de ce qu’est le Falun Gong et ils ont écouté attentivement. L’un d’entre eux a demandé : « Lisez-vous toujours des livres du Falun Gong ? »
Je n’ai pas répondu directement, mais j'ai dit à la place : « Vous vous rappelez probablement que beaucoup de livres du Falun Gong ont été confisqués et brûlés en 2000. Après cela, quel imprimeur oserait encore publier des livres du Falun Gong ? Cela doit être plutôt difficile pour quelqu’un de trouver un exemplaire aujourd’hui. » Ils ont hoché la tête en signe d'acquiescement. Une personne du Bureau 610 municipal a alors demandé : « Le pratiquant A dans votre quartier vient récemment d’être libéré de prison, lui avez-vous rendu visite ? »
Pour continuer à exposer les crimes du Parti communiste chinois, je leur ai demandé avec sérieux : « Si vous viviez dans le même quartier que le pratiquant A, et que vous et toutes les personnes vivant dans le quartier sachiez que cette personne est très bonne et a été emprisonnée à tort pendant huit ans, ne lui rendriez-vous pas visite ? Et même si vous lui aviez rendu visite, seriez-vous capables d'essuyer les larmes et le sang dans son cœur ? De plus, ses parents sont morts l’un après l’autre durant ces huit ans. Combien de personnes peuvent endurer une telle souffrance ? » Tous avaient une mine triste. J’ai poursuivi : « Mais malgré tout, avec un cœur fort et une volonté forte, je crois que le pratiquant A sera capable de gérer ces injustices survenues durant ces huit ans. » Ils ont hoché la tête, approuvant ce que j’avais dit.
Une personne du Bureau 610 municipal a vite commencé son discours de « résumé ». Je n’ai pas écouté ce qu’elle disait, mais j'ai commencé à la fixer droit dans les yeux et j'ai continué à émettre la pensée droite de manière intensive.
Quand tous les trois nous nous sommes levés et sommes partis, le groupe du Bureau 610 municipal nous ont serré la main et accompagnés jusqu’aux ascenseurs. J’ai su qu’ils avaient compris beaucoup de choses concernant le Falun Gong. Ils n’ont plus jamais fait mention du centre de lavage de cerveau. Je suis également reconnaissante que les deux fonctionnaires, qui ont appris la vérité sur le Falun Gong et m'ont escortée au Bureau 610 municipal, aient choisi de se positionner du côté de la justice.
Veuillez indiquer toute chose qui dans mon partage serait impropre pour que nous puissions nous élever ensemble.
Traduit de l'anglais en Europe
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