(Minghui.org) Comme le temps passe ! 20 ans se sont écoulés depuis que Dafa a été introduit au public. J’étais jeune étudiante lorsque j’ai obtenu le Fa. J’ai cultivé durant 18 ans sous la protection pleine de compassion du Maître. Bien que j’aie enduré d’inimaginables épreuves, j’ai toujours eu une gratitude sans limites et une profonde joie dans mon coeur.
Quand j’étais à l’université, j’ai été très heureuse d’avoir la chance de participer aux conférences du Maître. J’avais des insomnies à l'époque et j'ai dormi pendant que le Maître donnait ses conférences et je ne pouvais pas me rappeler quoi que ce soit. Cependant, mon insomnie disparut complètement. Je souffrais aussi d’hépatite A, mais après que j'aie commencé à pratiquer le Falun Dafa, l’hépatite A disparut également. J’ai ressenti très fortement l’énergie des mécanismes que le Maître a installés à l’extérieur de mon corps. Mes mains flottaient pendant que je faisais les mouvements des exercices.
Ayant traversé la persécution perverse, je suis devenue de plus en plus forte. Par la cultivation dans Dafa, j’ai eu davantage de considération envers les autres et lorsque les problèmes survenaient, je regardais à l’intérieur et trouvais mes insuffisances. Maintenant, je me mets rarement en colère et mon cœur manifeste naturellement de la gentillesse. Depuis que mon esprit s’est amélioré, mon visage et mon corps paraissent plus jeunes, ma peau est même plus douce que lorsque j’avais 20 ans. J’ai commencé récemment un nouveau poste de travail et là-bas, plusieurs personnes ont pensé que je venais de quitter l’université. En fait, j’ai déjà plus de 40 ans.
Peu de temps après le début de la persécution, j’ai été obligée de quitter mon poste d’enseignante et d’aller enseigner dans une autre école. À la fin du semestre, j’ai obtenu la deuxième meilleure évaluation des étudiants. Un jour, le directeur du bureau des affaires de l’académie me dit au téléphone que la police me cherchait. Juste après avoir raccroché le téléphone, deux officiers de police arrivèrent et voulurent m’embarquer. Je leur ai dit que je devais parler au doyen et je suis allée à son bureau. Le doyen s’est inquiété en entendant cela et m'a dit : « Comment peuvent-ils arrêter des gens comme çà, et faire ce qu’ils veulent ? Cela interfère avec nos responsabilités d’enseignant. » Il me dit de rester dans son bureau et il est allé discuter avec les policiers. À ce moment-là, un autre collègue qui avait entendu ce qui se passait m’a dit d’aller au rez-de-chaussée dès que possible. Il me cacha dans la pièce où les livres sont stockés. Dix minutes plus tard, ces policiers n’étaient toujours pas partis et continuaient à argumenter avec le doyen. Ce collègue m’accompagna par la porte de côté et je pris un taxi et partis.
Comme ils ne m’avaient pas trouvée, les policiers ont alors réalisé que j’étais partie. Ils se sont mis très en colère et voulurent arrêter le doyen qui leur dit : « Si vous osez m’arrêter aujourd’hui, je vous verrai demain au tribunal. » Beaucoup d’autres collègues ont aussi discuté avec ces policiers. Comme ils ne me trouvaient pas, ils sont allés au jardin d’enfant de mon fils et ont pris mon fils de trois en otage. Mes collègues sont allés à la police et ont demandé qu’ils le relâchent, mais ils refusèrent. C’était déjà 8 heures du soir et un de mes collègues leur dit : « Si vous ne nous donnez pas l’enfant, nous allons partir et vous serez responsables si quelque chose lui arrive. » Les policiers se sont rendus compte que vouloir utiliser mon enfant comme appât ne marchait pas, alors ils n’ont pas eu d’autre choix que de donner mon fils à mes collègues. Mon fils a été pris en charge par une autre personne. Après avoir changé plusieurs fois de taxi, ils ont pu finalement se débarrasser de la police et me ramener mon fils en toute sécurité. Les policiers ont surveillé ma maison et attendaient pour m’attraper que je rentre à la maison. Ils sont restés assis dans leur voiture de police durant toute cette froide nuit.
Pendant que j’écris cette expérience, je ressens dans mon coeur des sentiments très variés qui sont difficiles à décrire. C’est vraiment triste que la police, sous le contrôle du régime pervers, soit si horrible envers les gens qui croient en Authenticité-Bienveillance-Tolérance et qui disent la vérité. Ceux qui aident les pratiquants de Dafa, même sous la pression du régime pervers – nous ne les oublierons jamais.
Quelques temps plus tard, mon mari a été libéré de prison. Il avait été emprisonné parce qu’il est allé à Pékin pour faire appel et clarifier la vérité au sujet du Falun Dafa. Cependant, en raison de l’intense pression des êtres pervers, nous n’avons plus pu retourner à la maison. Notre famille a dû quitter notre agréable place de travail et notre logement et aller dans une ville peu familière. J’ai tout de suite trouvé un nouveau travail dans une autre école et nous nous sommes installés. Mais mon beau-père nous a appelés et nous a dit que des personnes de l’école où je travaillais étaient venues chez lui et lui avaient demandé où je me trouvais.
Pour pouvoir vivre libre, j’ai décidé de quitter à nouveau mon travail. J’ai appelé le président de mon école et lui ai dit les raisons pour lesquelles nous devions partir. Il était si surpris qu’il m’a immédiatement emmenée chez moi. Nous avons parlé de ce qui est arrivé à notre famille et il nous a réconforté en disant : « Le parti communiste a fait tellement de mauvaises choses, je sais que vous êtes innocente et que vous êtes une bonne enseignante. Vous devriez rester ici. Peut-être que la situation n’est pas aussi mauvaise que vous pensez. » Plus tard, il a eu une réunion avec quelques directeurs de l’école et a discuté de ma situation. Finalement, ils ont décidé de me protéger et m'ont demandé de rester et d’enseigner à l’école. J’ai compris le risque qu’ils voulaient prendre pour protéger les pratiquants de Dafa.
Plus tard, j’ai entendu de mon beau-père que des gens de mon ancienne école étaient venus trois fois chez lui. Ils ont eu trois fois un accident de voiture alors que les conditions de la route étaient bonnes. Lors du dernier accident, ils ont heurté et cassé le pilier d’un pont. Depuis lors, ils n’ont plus osé harceler ma famille. Par chance aucun n’a été blessé.
(De l'Appel à contribution pour commémorer le vingtième anniversaire de la transmission du Falun Dafa)
Traduit de l'anglais en Suisse
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