(Minghui.org) Fin décembre 1999, je subis une infortune mais fus bénie en retour. J'ai appris le Falun Gong dans un centre de détention et les mots ne peuvent exprimer la gratitude que j'ai pour le Maître.

J'étais cheffe technicien dans une usine de vêtement. Emmenée par le renom et le gain personnel, je bâtis ma propre usine de vêtements avec de l'argent emprunté à des amis et des proches. Je leur payai des intérêts pour les prêts.

J'étais très occupée et mon entreprise avait bonne réputation. Cependant, à ce moment-là, on me découvrit une tumeur à l'utérus et j'avais développé un problème cardiaque. En plus de ces troubles, mon attachement à rechercher le renom et le gain s’accroissait. Je me mis en tête de produire des vêtements pour l'exportation. Cela voulait dire que je devais acheter plus de machines et employer plus de travailleurs qualifiés. La production devrait s'accroître aussi. Un ami qui connaissait le I Ching me rappela que je n'étais pas destinée à une grande richesse et à diriger beaucoup de gens, et que je ne devrais pas aller contre la volonté du Ciel. Je n'écoutai pas ses conseils et je fus affairée à accroître mon entreprise.

Un jour du printemps 1996, une dame âgée vint me voir. Elle remarqua que je n'avais pas bonne mine et elle me dit qu'elle pratiquait le Falun Gong. Elle me raconta les bienfaits de la pratique, dont l'amélioration de la santé et de la forme. Elle me montra les cinq séries d’exercices, mais je lui dis que je n'avais pas le temps pour les apprendre maintenant, même si cela me paraissait bien. Je lui dis que j'apprendrais les exercices avec elle quand j'aurais le temps. Je perdis donc l'opportunité d'apprendre Dafa.

Dans la deuxième moitié de 1997, mon usine fut affectée par la crise financière en Asie. L'usine avait plus de dépenses que ce que je pouvais gagner. Au milieu de la malchance, je me souvins que le père du chef technicien de mon usine pouvait lire le destin de quelqu'un et je cherchai conseil auprès de lui. Il dit : « Les pratiquants de l'école bouddhiste ne peuvent pas révéler le destin des autres. Mais puisque tu es venue, je vais te dire quelque chose : tu n'es pas une personne ordinaire, tu viens du Ciel. Je vais te donner un couplet. » Je regardai le couplet et il était écrit : « La lumière de Bouddha illumine tout et rectifie toutes les anormalités. » Je ne compris pas ce que ça voulait dire, mais en retournant à l'usine je l’accrochai dans mon bureau.

La situation s'empira et ceux qui m'avaient prêté de l'argent au début revinrent pour me demander de payer mes dettes. Chaque jour, je cherchais des fonds et je ne pouvais gérer l'usine. Le soir, j'avais peur de retourner à la maison par crainte de rencontrer des créanciers et de ne pas pouvoir leur dire quand je pourrais rembourser leurs dettes.

Une personne pensa engager des malfrats pour me kidnapper, espérant que cela pourrait me forcer à lui payer les dettes que je lui devais. Je racontai aux malfrats que l'usine opérait toujours et que dès que je gagnerais de l'argent, je le rembourserais immédiatement. Ils me relâchèrent. En retournant à la maison, je racontai à mon mari la véritable situation financière de l'usine. Je réalisai qu'il serait difficile d'emprunter de l'argent et décidai de laisser les opérations de l'usine au soin d'un administrateur pendant que je serais à la recherche d'alternatives. Mon mari et moi prîmes une décision et allâmes à Bingcheng.

Je regardai en arrière ce qui s'était passé et me souvins des mots de l'ami qui connaissait le I Ching. Il a dit que j'étais venue du Ciel. Pourquoi donc étais-je venue dans le monde humain ? Avec beaucoup de questions dans mon esprit, j'allai voir une diseuse de bonne aventure. Elle dit : « Tu es venue dans ce monde pour accomplir quelque chose de grand. Une dame travaillant à la Cour va t'aider. » En entendant son conseil, je retournai immédiatement dans le Shandong et arrivai à la maison le matin suivant. Je m'étendis sur le sofa, épuisée, et je vis une grosse araignée. (Nous les locaux, voyons cela comme une créature de bonne chance.) Elle tourna en rond à quelques reprises et courut vers le nord. Je pensai qu'elle était venue pour me donner de bonnes nouvelles. Je vis que la direction dans laquelle elle courrait était celle de l'usine. Je pris donc le téléphone et demandai le bureau de l'administrateur pour mettre un place un rendez-vous de groupe. Il me dit que la Cour me cherchait. Je décidai de m'en remettre au destin et allai au bureau. Tout le monde était là, je changeai mon attitude autoritaire et parlai sincèrement de la situation actuelle de l'usine. Au milieu de la réunion, les fonctionnaires de la Cour frappèrent à la porte, je n'étais pas nerveuse et j'ouvris la porte. Ils me mirent les menottes sur le champ et m'emmenèrent à la Cour. Je fus menottée à un radiateur pendant un jour et une nuit dans une petite chambre de la Cour. Le soir, je fus transférée dans un centre de détention.

Je réfléchissais à la femme dans la Cour qui m'aiderait et me demandai où elle pouvait bien être. Juste à ce moment-là, une vieille femme à côté de moi me dit : « Je suis détenue parce que je pratique le Falun Gong. » Je dis : « Je sais que le Falun Gong est une bonne pratique avec des bienfaits extraordinaires sur la santé et la forme, mais grande sœur, ne va pas à l'encontre des autorités. » Elle me répondit : « Tu ne comprends pas ce que je veux dire. » Elle sortit un livre d'en bas de son cousin et commença à lire. Je la scrutai pendant un long moment, puis je lui demandai à voix basse : « Grande sœur, quel livre es-tu en train de lire ? » Elle répondit : « Zhuan Falun. » Je répondis : « Pourrais-je le voir, s'il-te-plaît ? » Elle me passa le livre avec ses deux mains. J'ouvris le livre et la première chose que je vis fut « Lunyu ». Après l'avoir lu au deux-tiers, je ne pouvais plus me retenir, je pleurai. La sœur aînée dit : « Tu as une relation prédestinée avec Dafa. Je suis arrivée seulement hier. Le Maître m'a demandé de t'attendre ici ! » Nous étions comme de vieilles amies réunies et nous parlâmes de son expérience dans la pratique du Falun Gong. Elle me demanda de commencer à apprendre la pratique tout de suite et je fus d'accord. Je pensai que cette fois je devais le faire.

Les gardes avaient établi la règle que les pratiquants ne pouvaient pas s'asseoir les jambes croisées sur le lit. Le chef des gardes m'appela à son bureau et dit : « Si tu trouves quelqu'un en train de faire les exercices, dis-le nous. » Je souris et je retournai sans mot dire.

Je n'agis pas en espion pour les gardes, mais plutôt comme garde pour les pratiquants. Je me tenais à la porte, les yeux cherchant les gardes pendant que mes oreilles entendaient les pratiquants lire le Fa. Quant ils lurent sur la question de l’œil céleste, je sentis mon front comme le Maître l'avait décrit : les muscles se sentaient comme contractés, je vis la divinité de la longévité et Lao Tseu lancer son fouet à queue de cheval. Ils dirent que j'avais une bonne qualité innée et m'encouragèrent à étudier le Fa diligemment.

Ma période de détention de six mois était terminée et je n'avais toujours pas appris les cinq exercices. Puisque je me sentais anxieuse, ma période de détention fut prolongée d'encore 15 jours. J'étais très contente de cela et la sœur aînée dit que c'étaient les arrangements du Maître. Tout le monde était content pour moi. Je chéris grandement ces jours que j'ai passé avec les pratiquantes. Je les écoutais tous les jours lire le Fa, j'appris les exercices avec elles et partageai les expérience ainsi que les compréhensions. Illuminée par la lumière de Bouddha de Dafa, mes pensées changeaient constamment, je me considérai comme une pratiquante et crus que le Maître était à côté de moi. Même si j'étais confinée par des portes de métal et des fenêtres, je me senatis très confortable et devins très paisible. Mes jours en détention diminuèrent jour par jour, pendant que mes doutes sur la vie diminuaient grandement. Ils furent tous résolus par le livre Zhuan Falun.

Un matin, je me levai en ne me sentant pas bien. Les gardes allaient et venaient, et les pratiquantes de Falun Gong furent demandées au bureau, une par une. Certaines d'entre elles furent emmenées au bureau plus d'une fois. Dans l'après-midi, la sœur aînée fut notifiée de sa peine de prison. Je pris ses mains avec des larmes dans les yeux.

Le jour suivant avant le coucher du soleil, les pratiquants étaient encore en train de faire les exercices lorsqu'un garde ouvrit la porte. Il prit un balai utilisé pour enlever la neige et les frappa avec. Une pratiquant qui était avocate tenait toujours ses mains dans la position Jieyin et le garde la gifla deux fois. Sa bouche saignait et le garde cria avec colère : « Si vous continuez à pratiquer, nous perdrons nos emplois. » Une pratiquante âgée fut forcée de rester debout dans la neige durant un jour comme punition. Parce qu'elles avaient refusé d'abandonner leur croyance, certaines furent envoyées en prison, pendant que d'autres furent envoyées dans un centre de lavage de cerveau. De l'argent fut extorqués à certains d'entre eux.

À ma libération, je donnai l'usine aux créanciers, je rassemblai mes choses dans une valise et avec seulement 3000 yuan, les trois membres de notre famille entrèrent sur le chemin de la cultivation et nous commençâmes à travailler pour les autres.

Pendant 13 ans, j'ai ressenti toutes les amertumes et les bonnes choses dans le monde humain. Sous la guidance de Dafa et protégée par Maître, je ne sens plus qu'il est meilleur de mourir que de vivre. Je regarde les difficultés et le remboursement du karma comme un bonne chose et je comprends le sens de la vie.

Écoutez s'il-vous-plaît les paroles de la chanson « Dans l'attente du Fa » de Shen Yun (Hong Yin III). J'espère que cela ouvrira les verrous dans votre cœur.

Dans l’attente du Fa

Chaque renaissance et chaque vie, toutes dans la réincarnation
Fleurs se fanant et fleurissant, une vie après l’autre
En un clin d’oeil, les cheveux noirs virent au gris
Lutter et rivaliser laissent les mains vides


Renom, fortune, émotion et affection tout cela en vain
Depuis l'antiquité tout le monde se bat pour les avoir
La vie humaine est comme une pièce de théâtre
Idiote ou folle, on en vit les actes comme si c’était la réalité
Vous et moi sommes des êtres des Cieux
Nous sommes descendus pour être des humains et attendre le Fa
Les disciples de Dafa ont propagé la vérité
Et la vérité peut ouvrir le chemin vers la divinité

(De Appel à contributions pour commémorer le vingtième anniversaire de la transmission du Falun Dafa)

Traduit de l'anglais au Canada