Par un correspondant de la Province du Hubei en Chine
(Minghui.org) La pratiquante de Falun Dafa Mme Du Zuyin, une personne en bonne santé physique et mentale, a été détenue dans l'Hôpital Psychiatrique de Xiaogan dans la Province Hubei et gavée avec des drogue psychotropes. Elle a été emmenée à l'hôpital par les policiers He Zhongping et Li Qiang en 2001. Après maintes demandes, sa famille a pu finalement faire en sorte de la libérer.
Ci-dessous le récit personnel de la persécution que Mme Du Zuyin a endurée.
En 1989, j'étais dépressive et j'ai été envoyée dans un hôpital psychiatrique pour une durée d'un mois. En résultat de cette expérience, je suis devenue introvertie et me suis isolée une fois rentrée à la maison. J'étais agacée par la moindre petite chose et j'avais besoin d'une paix et d'une tranquillité totale. J'étais au bord de l'effondrement. Ma famille s'occupait de moi, espérant que je me sentirai mieux dans un environnement harmonieux. Cependant, je suis devenue encore plus dépressive.
Alors que je me sentais désespérée, j'ai obtenu le livre Zhuan Falun, grâce auquel j'ai compris que toutes les peines et tribulations dans la vie étaient causées par le karma. Quand nous souffrons, nous payons des dettes accumulées par nos mauvaises actions commises dans le passé. Après avoir marché sur le chemin de la cultivation de Falun Dafa, je suis devenue paisible et souriais tout le temps. Ma vie était devenue satisfaisante, et je ne me suis plus préoccupée de gain ou de perte personnelle. J'ai également retrouvé une bonne santé, toutes mes maladies ayant disparu.
Je suis très reconnaissante au Falun Dafa. Il m'a aidé à vivre nouvelle vie et à comprendre la véritable signification de la vie. Il m'a appris à être tolérante et m'a aidée à sortir de l'ombre et à commencer une nouvelle vie. J'ai décidé de pratiquer Falun Dafa quelles que puissent être les difficultés.
Le 20 juillet 1999, Jiang Zemin (l'ancien dirigeant du Parti communiste chinois PCC), a initié la persécution de millions de pratiquants de Falun Dafa. Les méthodes de persécution ont été cruelles.
En 2001, j'ai été détenue dans le Centre de Détention de Yingcheng parce que je ne renonçais pas en ma croyance en Falun Dafa. En juillet 2001, les policiers He Zhongping et Liu Qiang ont déclaré qu'ils allaient me ramener chez moi. Au lieu de quoi ils m'ont emmenée à l'Hôpital psychiatrique de Xiaogan. Les deux policiers ont discuté secrètement avec le chef de l'hôpital pendant une vingtaine de minutes puis ils sont partis.
Aucun médecin n'est jamais venu parler avec moi. Cependant, 7 personnes m'ont entourée ainsi qu'une infirmière portant une bouteille d'eau, et ils m'ont forcée à prendre des drogues généralement administrées aux personnes ayant des maladies mentales.
Je leur ai dit: "Je suis en bonne santé, mais vous me forcez à prendre des médicaments pour malades mentaux. Guérissez vous les patients ou leur faites vous du tort?"
Ils m'ont ignorée, m'ont maintenue à terre, m'ont bouché le nez et m'ont versé des drogues psychotropes dans la bouche. Les drogues n'ont pas mis longtemps à faire effet. J'ai craché une demi bassine d'eau, mon cœur a commencé à battre plus vite, et j'ai eu une atroce migraine. J'ai eu très peur. Ils [le personnel de l'hôpital] torturaient les gens en employant différentes méthodes. Je les ai même vu utiliser une chaise électrique pour torturer un patient qui refusait de prendre des médicaments.
J'ai été forcée de prendre des drogues deux fois par jour. C'était très douloureux. J'ai dit au directeur de l'hôpital que j'étais en parfaite santé, et qu'ils ne devaient pas m'obliger à prendre des drogues et qu'ils devaient me relâcher. Plus tard il m'a dit qu'il était compatissant, mais qu'il ne pouvait rien dire en l'occurrence, car je ne pouvais être libérée que si la police acceptait.
J'ai essayé de trouver un moyen pour m'échapper mais j'ai échoué. Un jour, je me suis souvenue d'un film japonais appelé "Hunting." Dans le film, un procureur en bonne santé était forcé de prendre des drogues psychotropes. Il a bu beaucoup d'eau et ensuite est allé aux toilettes et a vomi les drogues. J'ai alors absorbé beaucoup d'eau et je suis allée dans la salle de bains pour me forcer à vomir les médicaments. Après plus de dix jours, les membres de ma famille sont venus me voir. L'hôpital a un peu diminué les doses à leur insistance.
Tous les patients étaient détenus dans la même salle et séparés par des cloisons. Les patients malades mentaux hurlaient ou criaient quelle que soit l'heure. C'était une réelle torture pour une personne normale d'être parmi eux. Je ne peux toujours pas supporter d'y penser encore aujourd'hui.
Dans le but de prouver que j'étais quelqu'un de normal, je prenais toujours l'initiative de nettoyer la chambre ainsi que de parler aux membres de famille des autres patients. Je leur racontais ce qui m'était arrivé. Ils ont été très choqués. Puis, l'hôpital a interdit aux membres de famille de venir avec leurs téléphones portables. Plus tard, ils m'ont également interdit de parler avec les membres de famille des autres patients.
Une fois j'ai discuté avec une patiente qui avait presque récupéré. Je lui ai dit que le PCC était très cruel, et que mon cas en était la preuve. Elle a dit: "Oui, mon frère a vu les soldats tirer sur les étudiants en 1989 [référence au Massacre de la Place Tienanmen le 4 juin 1989]. C'était affreux!"
J'aidais toujours les infirmières avec leur nettoyage. Toutes étaient désolées pour moi. L'une d'elles a dit: "Demande aux membres de ta famille de parler à l'hôpital. Ils [les autorités] prêteront attention à cela." À la fin, elle m'a dissuadé de faire ce qu'elle m'avait suggéré.
Une fois j'ai entendu ce qu'un docteur demandait à un autre: "Est-ce que Du Zuyin prend les drogues? Pourquoi n'y a-t-il pas de réaction?" J'ai été vraiment choquée. J'aurais été malade mentalement si je n'avais rien fait [pour expulser les drogues].
Mon calme et ma sagesse troublaient les médecins. Ils s'attendaient à ce que j'agisse de façon incohérente.
Peu de temps après cela, j'ai dit à ma famille: "Je suis tout à fait normale. je ne commettrai jamais le suicide. L'hôpital sera responsable pour tout effet secondaire venant des drogues." Ma famille a demandé que l'hôpital me libère. Sous leur pression, j'ai été libérée. Les maux de tête et la tension induits par les drogues ont diminué après quelques temps.
Selon la politique de l'hôpital, un patient avec une maladie mentale ne peut être admis sans être accompagné par ses membres de famille. Les policiers pouvaient-ils représenter les membres de ma famille?
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Normalement, l'hôpital doit également relâcher un patient si sa famille en fait la demande. Mais, ils ne m'ont pas relâchée jusqu'à ce que ma famille en fasse des demandes répétées.
Après être rentrée chez moi, je suis allée parler à He Zhonping. Il a été très surpris de me voir et m'a menacée de me renvoyer à l'hôpital.
La police m'a placée dans un hôpital psychiatrique voulant m'amener à m'effondrer mentalement. Au lieu de cela, je suis devenue volontaire et j'ai passé cette tribulation avec sagesse.
Ceci est mon expérience réelle. J'espère que cet article aidera les gens à distinguer le bien du mal.
Traduit de l'anglais en Europe
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