(Minghui.org) Je voudrais partager ce qui est arrivé lorsque j'ai clarifié la vérité aux détenus dans un centre de détention. J'étais dans ma soixantaine lorsque je fus emmené dans un centre de détention en 2002. Ma première pensée quand je suis arrivé est que les pratiquants de Dafa sont de bonnes personnes, nous sommes des gens innocents et je devais être relâché sans condition parce que je n'avais commis aucun crime.
1. Clarifier la vérité au chef des gardes
J'étais détenu dans la chambre A dans le centre de détention, qui contenait environ 18 détenus, certains avaient commis des crimes graves et d'autres attendaient la peine de mort. La chambre était étroite, sans lit. Il y avait plutôt un lit de camp bricolé avec des planches de bois. Parce que le lit était trop petit pour accommoder tout le monde, certains de nous devaient dormir sur le plancher humide. Ce genre d’inconfort rendait les détenus mécontents et irritables. Certains étaient même très agressifs, je pris l'initiative de saluer les criminels. Après avoir mieux fait leur connaissance, je commençai à leur clarifier la vérité.
Le chef des gardes aimait m'écouter. Pendant qu’il écoutait les faits, il eut une migraine, mais il insista pour m'écouter tout en tenant sa tête dans ses mains. Il se sentait très confortable au moment où je finis de parler. En fait, il éliminait du karma. Parfois il posait des questions sur le Falun Gong.
Il y avait un voyou qui suivait toujours le chef des gardes. Il battait et insultait les détenus à volonté. Son cri hystérique pouvait être entendu à longueur de journée. Il était particulièrement cruel avec les nouveaux arrivants. Il pouvait arracher leurs vêtements en plein hiver, leur jeter de l'eau dessus, prendre leur argent et leurs biens et les battre. Les gens pouvaient entendre le boucan et les détenus crier « au secours ! » Il les battait jusqu'à ce qu'ils ne puissent plus bouger. Cependant, les gardes faisaient la sourde oreille face à cette violence. Personne n'osait se plaindre. Je savais qu’il y avait une raison pourquoi cela arrivait en ma présence. J'ai alors émis les pensées droites pour éliminer le champs pervers dans le centre de détention.
En même temps, je parlai au chef des gardes et au voyou individuellement avec compassion et gentillesse. Je les persuadai finalement d'être gentils avec les autres. Le chef de gardes changea en premier, puis le voyou changea aussi. Ceux qui avaient été battus me furent très reconnaissants. D'autres étaient respectueux envers moi. Les gens dans la cellule disait : « Le Falun Dafa est bon. Les pratiquants de Dafa sont bons. » Je leur dis de remercier notre Maître Li Hongzhi, parce que c'était le Maître qui m'avait appris à être gentil.
Je récitais souvent « Lunyu », des poèmes de Hong Yin et d'autres courts articles du Maître. J'émettais fréquemment les pensées droites. Tant que j'étais réveillé, je continuais de faire ce qu'un disciple de Dafa est supposé faire.
2. Les gens qui refusent d'entendre la vérité souffrent de rétribution karmique
Environ dix jours après être arrivé dans la chambre A. Je fus transféré à la chambre B. Elle contenait 23 détenus, certains attendant d'être exécutés. Elle était beaucoup plus peuplée. Avant que j'arrive, les gardes avaient ordonné aux criminels de me « transformer » et leur avaient promis de raccourcir leur peine pour les inciter à participer.
En arrivant dans la cellule, la première chose que je dis au garde fut : « Falun Dafa est bon. Tous les pratiquants du Falun Gong sont bons. Nous sommes innocents. Je dois être relâché inconditionnellement. » Il dit : « Je suis ici depuis deux ans. Je n'ai vu aucun pratiquant de Falun Gong être relâché inconditionnellement. » Je dis : « Je suis celui qui sera relâché inconditionnellement. Cela arrivera. Vous verrez. »
Pendant que nous parlions, certains détenus m'entourèrent et essayèrent de me persuader d'écrire les trois déclarations promettant de ne pas pratiquer le Falun Gong. Ils firent des détours en me parlant de cela. Ils essayèrent de l'emporter sur moi par le nombre. Avec le pouvoir puissant de mes pensées droites. Je leur clarifiai la vérité et je leur dis combien j'avais bénéficié de la pratique et combien Dafa s'est répandu partout dans le monde.
Je parlai la journée entière. Finalement, 19 personnes, dont le chef des gardes, comprirent les faits et se mirent du côté de Dafa. Cependant, trois détenus n'avaient pas changé leur opinion. Un détenu en attente d’être exécuté parlait irrationnellement. Les autres l'appelaient « la mauvaise étoile ». Un ancien dealer de drogues disaient des choses qui étaient très irrespectueues envers le Maître et Dafa. J'essayais de l'interrompre, mais il ne voulait pas arrêter. Je dis : « Ceux qui sont très têtus souffriront de rétribution. » Bien sûr, le dealer de drogue fut emmené à « une session de critique » quelques jours plus tard.
Quand le dealer de drogue fut arrêté, les policiers ne trouvèrent qu'une petite quantité de drogue sur le site. À cause du manque de preuves, il avait la plus courte peine de la cellule. Cependant, maintenant il avait été choisi pour une « session de critique ». Quand il fut là-bas, un policier le menotta, les menottes lui coupèrent la peau et les os, ses poignets étaient blessés et la douleur était atroce. Il supplia l'officier de lui enlever les menottes, mais celui-ci refusa. Il était vraiment misérable et s'est mis à transpirer à cause de l'intensité de la douleur. Quand il retourna à la cellule, il dit : « Le Falun Gong est très puissant. Je n'oserai plus jamais insulter le Falun Gong. J'ai souffert de rétribution aujourd'hui. »
Après cela, j'étudiais ouvertement le Fa, le récitais et faisais les exercices. Aucun des détenus n'essaya de m'arrêter. Ils regardaient lorsque je faisais les exercices et aimaient m'entendre réciter le Fa. Certains me demandèrent même de leur retranscrire le Fa pour qu'ils le mémorisent. Certains me rappelaient lorsqu'il était temps de faire les exercices en disant : « Falun Gong, c’est le moment de faire les exercices » ou en faisant les mouvements des exercices. Certains disaient : « Le Falun Gong est vraiment merveilleux. Je pratiquerai le Falun Gong lorsque je sortirai de prison ! »
En fait, c’était inapproprié qu'ils m’appellent « Falun Gong » et j’’essayai de les corriger, mais ils n’arrêtaient pas de le faire.
Dafa avait rectifié les cœurs qui étaient auparavant tordus et déviés. C'était vraiment extraordinaire. J'étais si heureux de voir les êtres s'éveiller et même certains commencer la pratique du Falun Gong.
3. Les gens crièrent à l'unisson « Falun Dafa est bon ! »
La plupart des détenus dans les chambres A et B croyaient en Dafa, la police vicieuse avait épuisé ses moyens pour me torturer. Je fus transféré dans la chambre C, qui contenait environ 20 personnes. Le chef des gardes étaient très vicieux. C’était un ancien fonctionnaire d’une université qui avait été accusé de corruption. Il me parla durant un long moment et je lui clarifiai la vérité. Je parlai aussi aux détenus combien le Falun Dafa est bon. Environ la moitié des détenus se mirent du côté de Dafa. En voyant qu'ils avaient échoué encore, les gardes me renvoyèrent dans la chambre B.
Quand je retournai dans la chambre B, les détenus se mirent debout pour me saluer comme si nous étions des amis de longues dates ou de la famille. Ils étaient très excité et ont dit : « Falun Gong est bon ! Falun Dafa est de retour ! » Certains pleuraient même. Ils me dirent qu'ils avaient attendu chaque jour mon retour.
Le matin suivant quand la cloche sonna pour nous réveiller, je demandai à tout le monde de crier : « Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ! Falun Dafa est bon ! » Ils étaient tous d'accord.
J'avais été dans le centre de détention durant plus d’un mois et j’avais changé de chambre quatre fois. La perversité ne pouvait pas me perturber parce que je croyais fermement dans le Maître et Dafa. Quand je fus relâché, je dis au chef des gardes et aux détenus : « Tous les pratiquants de Falun Gong sont de bonnes personnes, je suis relâché sans condition. »
Le chef des gardes sourit et leva le pouce. Tous les détenus me regardèrent sortir par la porte de fer. En partant du centre de détention, un officier me dit : « Tu vas beaucoup manquer à tous les détenus de la chambre A. Ils voulaient vraiment te voir. »
Traduit de l'anglais au Canada
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