Résumé par Fang Hui, correspondant de Minghui
(Minghui.org) M. Wang Xiaodoing a été arrêté le 25 février 2012. Son domicile a été fouillé et ses biens confisqués parce qu'il pratique le Falun Gong. Trois cent ménages du village de Zhouguantun, agglomération de Fu, Botou dans le district de Cangzhou, province du Hebei, ont mis leurs empreintes de pouce sur une lettre d'appel pour le bureau du Procureur de la ville, demandant la libération de M. Wang. Cette lettre de pétition aux empreintes de pouces a surpris le comité central du bureau politique.
Peu de temps après, 562 villageois du canton de Tanghai dans la province du Hebei ont mis leurs empreintes de pouce sur une lettre de pétition soutenant la libération du pratiquant de Falun Gong M. Zheng Xiangxing.
Récemment, 15 000 personnes de Yichun, province du Heilongjiang, sont allées de l'avant pour Mme Qin Rongqian, apposant leurs empreintes de pouce sur la lettre de pétition pour son père. Le père de Mme Qin, M. Qin Yueming, est décédé suite à la torture subie en prison parce qu’il a refusé de renoncer à sa croyance dans le Falun Gong.
Des villageois de Tanghai, province du Hebei, ont demandé que le département de la police libère M. Zheng Xiangxing.
Des gens de Yichun, province du Heilongjiang – 15 000 d'entre eux – sont allés de l'avant pour Mme Qin Rongqian, signant et mettant leurs empreintes de pouce sur sa lettre de pétition, demandant justice pour son défunt père.
Plus de 300 ménages du village de Zhouguantun dans la province du Hebei ont mis leurs empreintes de pouce et un sceau officiel sur la lettre de pétition pour demander la libération de M. Wang Xiaodong.
Il y a quelques jours, un reporter de NTDTV a fait l'interview de l'ancienne vice-présidente de Taiwan, Mme Annette Lu, à Osaka au Japon. Mme Lu a fait la remarque que tout le monde devrait se lever courageusement pour faire face à l'injuste persécution des droits humains. Il n'y a pas seulement les gens en Chine qui devraient se joindre à l'effort, les gens du monde entier devraient s'unir pour protéger les droits humains, comme nous avons déjà reçu de l'aide du monde entier. Mme Lu a aussi dit qu'elle souhaite sincèrement que les fonctionnaires de Chine puisse avoir un esprit plus ouvert, parce que chacun est né égal et devrait recevoir le respect qui convient.
Pour que le coeur des gens change, cela commence par un réveil
M. Huang Kunhuei, ancien président du conseil taïwanais des relations avec la Chine continentale et président du Parti de l'union de Taïwan a dit : « Pourquoi blâmer le Falun Gong ? La persécution cruelle du Falun Gong par le PCC a été méprisée partout dans le monde depuis longtemps et maintenant les gens en Chine trouvent de plus en plus de courage pour se dresser. Trois cent villageois étaient prêts à laisser leurs empreintes de pouce et leur sceau officiel sur la lettre de pétition et ont fait leur demande [pour la justice]. J'ai le sentiment que le PCC ne peut continuer à se couvrir les yeux et prétendre qu'il ne l'a pas vu. »
La législatrice, Mme Tien Chiujin a dit que de tels efforts veulent dire que malgré cette persécution répressive qui à l'origine avait pour but d'éradiquer le Falun Gong, les citoyens chinois ordinaires pensent finalement au Falun Gong en se basant sur les fondements de l'humanité. Elle a souligné que le peuple chinois voit finalement par-delà le contrôle manipulateur des médias par le Parti communiste chinois. Les gens ont vu que les pratiquants de Falun Gong arrêtés et détenus par le PCC sont de bonnes personnes, alors ils sont prêts à signer une pétition et demandent la libérations de ces pratiquants. Ils démontrent une grande force.
Mme Tien a dit qu'une telle force qui émane du coeur du peuple chinois devrait être vue avec tout le sérieux qu'elle mérite. Elle a suggéré qu'il était temps de réviser le cas du Falun Gong de nouveau. « Si la persécution continue, le PCC va seulement devenir plus perplexe face à ce problème », a-t-elle dit.
La législatrice Mme Hang Wenling a souligné : « Nous pensons que la répression du Falun Gong par le PCC est incompatibles avec les droits humains. »
« En particulier, même avec autant de personnes soutenant le Falun Gong, le PCC veut toujours que les 300 ménages de ce village retirent leur signature. », a-t-elle ajouté. « Ceci aurait pour conséquence que plus de villageois sortiraient pour soutenir le Falun Gong. »
Si elle fait correctement face au problème du Falun Gong, la Chine aura de l'espoir
M. Ruan Ming, l'ancien secrétaire général du comité central du PCC, et Mme Hu Yaobang, directeur exécutif de la ligue pour les droit humains, ont dit que, avec les incidents récents impliquant Wang Lijun, Bo Xilai et Chen Guangcheng, on peut dire que le régime du PCC est largement inquiet. M. Ruan Ming pense que quand ces 562 citoyens chinois ont envoyé le document avec leurs empreintes digitales dessus sur l'Internet, c'était similaire à quand l'avocat aveugle, M. Chen Guangcheng, s'est échappé du Shandong, malgré qu'il était sous étroite surveillance. Ces deux évènements illustrent comment le PCC est en train de perdre le contrôle. La Chine arrive au point où le jour se lève dans la partie la plus noire de la nuit.
M. Ruan Ming a souligné que la persécution du Falun Gong a commencé sous la direction de Jiang Zemin et que plusieurs personnes impliquées dans la persécution ne faisaient que lui obéir.
M. Yang Hsienhung, directeur de la ligue taiwanaise pour les droits de la personne, a dit que, par le grand nombre de villageois prêts à signer la lettre de pétition pour secourir les pratiquants de Falun Gong, « nous pouvons constater l’ampleur de la reconnaissance des pratiquants de Falun Gong en Chine. Les villageois ont vu les pratiquants tous les jours. Ces pratiquants sont vraiment de bonnes personnes qui suivent les principes d’Authenticité-Bienveillance-Tolérance. En conséquence, les villageois sont prêts à soutenir les pratiquants. Le peuple chinois est prêt à soutenir la compassion », a dit M. Yang Hsienhung. « Ils veulent se distinguer du mal et faire les bons choix. Ceci est une force très importante pour la réforme sociale. »
M. Yang Hsienhung pense qu'il doit y avoir des gens dans le gouvernement central chinois qui sont d'accord avec les 300 villageois qui ont signé la pétition pour secourir les pratiquants de Falun Gong. Ils vont encourager de tels incidents – c'est le moment où des réformes majeures vont survenir en Chine. Il a souligné que, pour faire bouger la Chine entière vers une vraie réconciliation, le cas du Falun Gong doit être réhabilité publiquement – ceux qui ont commis des crimes contre l'humanité devraient être trainés en justice.
Les citoyens choisissent la justice plutôt que la persécution par le PCC
Des incidents tel qu'une pétition avec 300 signatures deviennent de plus en plus courant en Chine. L'an dernier, 2 300 personnes de la ville natale du pratiquant de Falun Gong M. Chou Xiangyang (canton de Changli à Qinhuangdao, province du Hebei) ont signé une lettre de pétition soutenant son appel contre la façon dont il a été illégalement traité. Après qu'une agence gouvernementale ait arrêté la femme de M. Chou, Mme Li Shanshan, plus de 500 citoyens ordinaires se sont joints à l'effort pour la secourir.
Le 21 décembre 2010, le site Minghui a signalé l'arrestation des pratiquants de Falun Gong M. Yuan Yulong, son fils, M. Yuan Shoujiang et sa belle-fille, Mme Gong Jinfen, du village de Zhongsheng, agglomération de Shangjieji, Fujin, province du Heilongjiang. Plus de 95% des villageois, y compris des fonctionnaires du village, se sont réunis pour défendre les trois pratiquants comme de bonnes personnes et demander leur libération immédiate. Cet incident a fait sensation. Quand ces trois pratiquants ont été arrêtés, presque tout le village a eu le courage de s'exprimer. Ils n'ont pas seulement signé de leur nom, mais ont aussi apposé leur empreinte digitale sur la pétition. Ils ont non seulement [montré] leur sens de la justice, mais aussi reconnu la moralité des pratiquants de Falun Gong.
En février 2009, un autre exemple de citoyens ordinaires recherchant la justice et signant la pétition pour les pratiquants de Falun Gong à Fushun, province du Liaoning, ont ébranlé Zhou Youngkang, Luo Gan et d'autres dirigeants communistes. À ce moment-là, M. Xu Dawei de l'aglomération de Yingemen, canton de Qingyuan à Fushun, province du Liaoning a été libéré de prison après huit ans de torture. Après avoir enduré tellement de cruauté en prison, comme être enchaîné et avec les mains et les pieds menottés pendant de longues périodes, battu à répétition, pendu par les menottes, nourri de force, poignardé avec des aiguilles, électrocuté et avoir reçu de injections de médicaments qui nuisent au système nerveux central, M. Xu a été emmené à l'hôpital après avoir été libéré et est décédé 13 jours plus tard. Il n'avait que 36 ans. Indignés, les villageois de la localité se sont entassés dans deux camions et sont allés à la prison de Donglin, en quête de justice. La prison n'a donné aucune réponse. 376 personnes de cinq villages ont ensuite signé une lettre de pétition qui exposait la persécution du Falun Gong dans la prison de Donglin.
Tant de citoyens ordinaires ont choisi de soutenir les pratiquants de Falun Gong innocents. Face à la tyrannie, ils ont choisi la justice. Cela veut aussi dire que les gens n'ont pas peur de la répression du gouvernement et ils commencent à se réveiller et à s'opposer à la persécution. À cet égard, l'ancien vice-président du conseil taïwanais des relations avec la Chine continentale M. You Yinglong a dit : « Quand les gens n'ont pas peur de la mort, toute forme de répression est inutile. Il n'y a pas de raison d'utiliser des approches plus dures. Juste répondre à l'appel [de la justice] de la part des citoyens ordinaires et de la communauté internationale. »
Traduit de l'anglais au Canada
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