(Minghui.org) Le 4 juin 2012, quatre pratiquantes de Falun Gong distribuaient comme d'habitude des dépliants de clarification de la vérité. La seule différence ce jour-là est qu'elles avaient apporté des banderoles de clarification de la vérité pour suspendre de chaque côté de la route menant aux bâtiments municipaux. Alors qu'elles suspendaient attentivement les banderoles, un secrétaire du Parti et le maire sont passés en voiture et se sont arrêtés devant les pratiquantes. Le secrétaire du Parti a téléphoné au commissariat local. Plus tard, quatre ou cinq voitures de police et les responsables gouvernementaux sont arrivés. Ils ont demandé ou vivaient les pratiquantes et leur ont ordonné de monter dans une voiture de police. Les pratiquantes ont dit : « Nous ne pouvons pas vous dire où nous habitons parce que nous n'avons enfreint aucune loi. Nous ne devons pas monter dans votre voiture. Si vous voulez dire quelque chose, allez-y, nous pouvons parler ici. »

Parce que c'était le temps de la moisson, de nombreux agriculteurs passaient par là. Les pratiquantes ont vu que c'était une bonne occasion de clarifier la vérité. Une si bonne occasion est très précieuse et de nombreux êtres attendent d'entendre la vérité. Alors elles ont commencé à expliquer les faits sur le Falun Gong. Des questions ont été posées, et les pratiquantes leur ont parlé du Parti communiste chinois (PCC) des mouvements politiques, de la Révolution culturelle au massacre de Tiananmen. Elles ont parlé de la façon dont le PCC a aliéné une centaine de millions de pratiquants de Falun Gong qui pratiquent Authenticité-Bienveillance-Tolérance, et comment le PCC avait organisé l'incident d'auto immolation sur la place Tiananmen comme prétexte pour persécuter le Falun Gong. Les pratiquantes leur ont aussi parlé de la pierre découverte dans la province de Guizhou qui contient des mots prédisant la disparition du PCC. Puis, ils ont chanté une chanson écrite par des pratiquants de Dafa qui décrit les événements étranges qui se passent en Chine.

Tous les policiers, responsables gouvernementaux et d'autres personnes ont écouté pendant environ deux heures. Certains d'entre eux ont dit : «C'est génial ! » D'autres ont dit : « Elles sont vieilles mais elles chantent bien. »


Plus de passants se sont arrêtés. Un des fonctionnaires a dit que la foule bloquait le trafic et que les pratiquantes devraient monter dans la voiture. Une des pratiquantes plus âgées a répondu : « Nous n'irons nulle part. Si nous bloquons le trafic, nous pouvons aller sur le bord de la route pour parler. » Certains fonctionnaires voulaient pousser les pratiquantes dans la voiture. Une pratiquante a dit : « Ne me poussez pas. Nous sommes en bonne santé parce que nous cultivons Dafa. Si vous nous amenez et que nos maladies reviennent, vous allez en assumer la responsabilité ? » Les fonctionnaires ont dû téléphoné au secrétaire du Parti du bourg pour qu'il vienne voir si les pratiquantes étaient de son district.

Le chef du bourg et deux secrétaires du Parti sont venus et ont dit que toutes les pratiquantes étaient de leur bourg. Les fonctionnaires municipaux leur ont parlé pendant un moment. Le chef du bourg a dit aux fonctionnaires et aux policiers : « Vous ne devriez pas détenir ces vieilles dames. Si vous faites cela, il y aura des ennuis. Plus de gens pourraient aller à Pékin. » Les policiers n'ont rien dit par peur ou parce qu'ils étaient d'accord. Le secrétaire a dit aux pratiquantes qu'elles devaient monter dans la voiture pour vérifier leurs identités au commissariat et qu'après quoi elles seraient libérées. Il leur a assuré qu'il n'y avait aucun danger. Les pratiquantes ont cru que ce serait une autre bonne occasion de clarifier la vérité, puisque les fonctionnaires de la ville, les policiers et le chef de la circonscription étaient tous nouveaux, alors elles les ont accompagnés au commissariat.

Les pratiquantes sont arrivées au commissariat et ont été placées dans quatre salles séparées. Lorsqu'on leur a demandé d'où provenait les banderoles, certaines ont dit qu'elles les avaient fabriquées elles-mêmes et d'autres ont dit : « Sans commentaire. » Les pratiquantes ont ensuite continué à clarifier la vérité. Tout le monde écoutait calmement, sauf un policier, qui a insisté pour enfermer à clef les pratiquantes dans les salles. D'autres policiers qui connaissaient la vérité n'était pas d'accord. Quand ils ont demandé aux pratiquantes leurs empreintes digitales, les pratiquantes ont refusé de coopérer. Un policier a tenté de forcer la main d'une pratiquante sur le papier. La pratiquante a dit : « Vous ne pouvez pas faire cela. Ce n'est pas une bonne chose à faire pour vous. » Les pratiquantes ont pensé dans leur cœur qu'on ne pouvait pas prendre leurs empreintes digitales. En conséquence, leurs empreintes digitales n'ont pas vraiment été prises. Un des policiers a dit que leurs mains étaient moites et n'a pas réussi à prendre les empreintes digitales même après avoir essuyé leurs doigts. Un autre policier a dit : « Leurs [des pratiquants de Dafa] mains ne sont pas des mains humaines. Tu vois, peu importe comment tu forces, aucune empreinte n’apparaît . » Un autre policier refusait toujours d'y croire, alors il a tiré la main d'une pratiquante. Mais lorsque la pratiquante l'a retirée , le policier a fini par poser sa propre empreinte. Il a dit avec un triste sourire : « Que s'est-il passé ? Vous n'avez pas appuyé votre doigt mais mon empreinte est là. J'ai si mal au dos, je ne peux pas me tenir droit. »

Une pratiquante a demandé à une amie de faire circuler le message à d'autres pratiquants de son bourg. Les pratiquants locaux ont su qu'ils pouvaient être au commissariat. Certains ont émis des pensées droites près du commissariat. Certains sont allés demander leur libération tout en clarifiant la vérité aux policiers. D'autres ont émis des pensées droites en groupe à la maison. Le chef de la circonscription étaient en réunion à la mairie jusqu'à 15 heures. Une pratiquante a clarifié la vérité à un secrétaire du Parti et lui a demandé d'appeler le chef de la circonscription pour libérer les pratiquants rapidement. Le secrétaire lui a dit le nom du chef et qu'il venait d'être transféré trois jours auparavant et qu'il le connaissait peu. La pratiquante s'est rendu compte que le nom du chef était liée aux conditions météorologiques et a dit à la secrétaire : «Rencontrer ce chef n'est pas une coïncidence. Nous subissons une sécheresse, n'est-ce pas ? C'est trop sec pour la croissance du maïs. Si vous relâchez nos pratiquantes, demain il pleuvra. » La secrétaire a répondu avec un sourire : « La compassion remue le ciel et la terre! » La pratiquante a acquiescé.

Elles ont attendu jusqu'à dix-sept heures. Le directeur est revenu et a demandé à la secrétaire de « garantir» les quatre pratiquantes. Les quatre pratiquantes âgées sont ainsi rentrées chez elles. Deux jours plus tard, il a plu sans arrêt. Les jeunes pousses desséchées étaient couverts de rosée. La sécheresse a pris fin.

Traduit de l'anglais au Canada