Comparer le Parti communiste chinois et le Parti nazi allemand (4ème Partie) – Utiliser les organisations sociales et de masse pour contrôler les gens

Par Han Mei

(Minghui.org)(Suite de "Comparer le Parti communiste chinois et le Parti nazi allemand (3eme Partie) "

http://fr.minghui.org/articles/2012/9/26/40987.html)

En classant les gens en différentes organisation sociales, le Parti communiste chinois (PCC) et les Nazis allemands ont délibérément construit des réseaux de contrôles sociaux très similaires. Le réseau a pénétré tous les niveaux de la société. Il a été injecté dans chaque département et organisation de façon à exercer un contrôle strict sur les citoyens. Il a évolué en un énorme "trou noir", engloutissant les libertés fondamentales et la dignité des personnes dans leurs pays respectifs. Cet article expose les similarités entre les méthodes utilisées par les nazis en Allemagne dans les années 1930 et 1940 et le PCC en Chine aujourd’hui, dans leurs efforts pour contrôler les esprits de la population à chaque niveau de la société

"Vos enfants nous appartiennent déjà "

En avant, en avant !
La trompette retentissante a sonné.
En avant, en avant !
Ligue de Jeunesse intrépide.
Allemagne, même si nous tombons,
Tu continueras à briller.
En avant, en avant !
Peu importe la hauteur de la cible,
La Ligue de Jeunesse se battra jusqu’à la fin!

La bannière protège la direction de notre mouvement
Chacun marche vers le futur.
Pour Hitler,
Nous sommes au-delà de l’obscurité et de la souffrance,
Sous l’étendard de la Ligue de Jeunesse,
Pour la liberté et la vie,
Nous avançons.
Un symbole de la nouvelle ère.
Une bannière durable nous guide.
En agissant ainsi, l’étendard ne tombera jamais!

C’était le célèbre chant de la Ligue de Jeunesse d’Hitler, très populaire parmi les jeunes allemands au cours de la période nazie. La Ligue de Jeunesse d’Hitler était le seul groupe social que les enfants allemands pouvaient rejoindre lorsque les nazis étaient au pouvoir. La Ligue de Jeunesse comprenait trois groupes d’âges – les enfants, les adolescents et les jeunes. Selon les règlements de cette époque, un garçonnet entre six et dix ans pouvait rejoindre la Ligue de Jeunesse en tant que membre préliminaire pour une période probatoire. Après avoir passé les tests de sports, de campement et d’histoire nazie à l’âge de 10 ans, il devenait membre de la Ligue des Débutants. Entre 14 et 18 ans, il pouvait rejoindre officiellement la Ligue de Jeunesse. De la même façon, les fillettes âgées de 10 à 14 ans formaient la Ligue Féminine des Débutantes et lorsqu’elles avaient entre 14 et 18 ans, elles rejoignaient la Ligue des Filles Allemandes.

Dés 1936, le dirigeant de la Ligue de la Jeunesse d’Hitler, Baldur Benedikt Von Schirach a annoncé que tous les enfants allemands de plus de 10 ans devraient rejoindre "volontairement " la Ligue des Débutants. Le 19 avril, Schirach a annoncé avec enthousiasme à la radio que 90% des enfants allemands avaient suivi ses ordres et rejoint " volontairement" la Ligue des Débutants. Il a déclaré : " Le jeune allemand est un chevalier par serment fidèle. "

En mars 1939, le gouvernement nazi a émis une loi obligeant tous les jeunes allemands à rejoindre la Ligue de Jeunesse d’Hitler, de la même façon que les jeunes étaient obligés de rejoindre l’armée. Tous les parents qui ne suivaient pas les ordres étaient avertis que leurs enfants leur seraient enlevés et placés dans des orphelinats ou des instituts d’adoption. Selon les enregistrements, au cours des deux années après qu’Hitler soit arrivé au pouvoir, 4 millions d’Allemands ont été forcés de rejoindre la Ligue de Jeunesse d’Hitler. Ils comptaient pour presque la moitié des jeunes entre 10 et 18 ans. En 1938, la Ligue de Jeunesse d’Hitler comprenait 7 millions de membres. Dés 1939, le nombre s’est accru jusqu’à 8,7 millions.

La Ligue de Jeunesse d’Hitler était une organisation semi-militaire avec le slogan : "Commandez et nous obéirons." Les garçons de la Ligue de Jeunesse étaient entraînés en campement, sports, idéologie nazie et aspects de la vie militaire. Les mêmes règles s’appliquaient aussi aux filles. L'entraînement sportif nazi exigeait que la nation allemande "soit la plus forte de toutes les nations afin de survivre et diriger les races inférieures." L'entraînement militaire nazi exigeait que "la jeunesse allemande soit familière avec les armes et le stylo dans le but de vaincre l’ennemi dans les guerres futures. "

Les activités de groupe Nazies soumettaient la jeunesse à un lavage de cerveau les amenant à croire que les personnes sont insignifiantes et que seule l’Allemagne collective est au dessus de tout. La seule personne représentant le peuple est le chef de l’empire. Les nazis organisaient la jeunesse à raconter des histoires et à faire compétitions de chants. Les filles devaient donner des représentations de groupe de gymnastique et d’aérobic appelées " foi et beauté. " Les garçons devaient faire la démonstration de leur formation de campement et militaire, des courses de cross-country et de décathlon. Tous les membres de la Ligue de Jeunesse d’Hitler portaient l’uniforme en collectant des fonds sous le prétexte d’ "aider les personnes âgées sans emploi et retraitées". Les nazis injectaient systématiquement le nationalisme dans les cœurs et les esprits des enfants allemands dans le but de laver le cerveau de tous les enfants pour en faire des sympathisants loyaux au régime hitlérien. Hitler savait que contrôler très tôt les jeunes esprits sécurisait la voie pour contrôler le futur. Lorsqu’Hitler est arrivé au pouvoir, il a déclaré :"Lorsqu’un parent objecteur disait : "Je refuse d’être de votre coté " je répondais calmement : " Vos enfants nous appartiennent déjà. Qu’êtes-vous ? Vous allez mourir, mais avec nous, vos enfants vont se poser comme les nouveaux champions. Bientôt, ils ne connaîtront rien que cette nouvelle société. "Voilà comment Hitler contrôlait le peuple allemand.

Un égoïsme collectif

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Bien entendu, les Nazis ne voulaient pas simplement contrôler les enfants, mais aussi tous les allemands. Hitler ne pouvait pas tolérer que des personnes soient hors de son contrôle. De son point de vue, il mènerait le public vers un "égoïsme sacré, collectif. " Les enfants, les jeunes, les jeunes gens, les femmes, les travailleurs, les fermiers, les hommes d’affaires, les entrepreneurs, les intellectuels et les étudiants, tous ont dû accepter le pouvoir du Parti nazi. De plus, le travail, la culture, l’éducation, la croyance idéologique, le discours, les activités sociales, le mariage et les loisirs étaient soumis à l’intervention et à la gestion de l’état. Hitler pensait que s’il ne contrôlait pas strictement le public, il ne marquerait pas une différence historique significative.

Sous la tutelle idéologique nazie, un grand nombre d’organisations sociales officielles et d’associations ont émergé, comme la Ligue de Jeunesse Hitlérienne, le Groupe nazi des femmes, le Front du travail, les Associations culturelles allemandes, l’Association nationale socialiste allemande des professeurs, l’Association juridique nationale socialiste allemande, l’Alliance du service public d’Allemagne et l’Union des médecins de l’Allemagne nazie. Même la Croix Rouge était sous contrôle des SS, célèbre organisation nazie qui ne dépendait que d’Hitler.

L’association culturelle allemande a été établie en novembre 1933, sous les ordres direct d’Hitler. Elle contrôlait sept associations annexes dont la littérature, la musique, les films, le théâtre, la radio, les arts et l’information. Les présidents des différentes sections de l’association étaient soit des fonctionnaires gouvernementaux nazis ou des intellectuels pronazis. Selon les règlements des associations culturelles, leur but était de mettre en place la politique culturelle de l’Allemagne et de réunir tous les artistes créatifs sous une organisation unifiée dirigée par le régime nazi. Le régime décidait de la direction de tous les développements idéologiques et spirituels, et dirigeait et organisait toutes les professions qui y étaient affiliées. Cela avait pour but de garantir que toutes les activités culturelles étaient en phase avec l’idéologie nazie, de servir la culture du parti nazi. Les règles stipulaient aussi que seules les personnes de race aryenne et politiquement en accord avec les autorités pouvaient faire partie de l’Association culturelle Allemande. Seuls les membres de l’Association culturelle allemande pouvaient effectuer un " travail culturel", dont "la production, la reproduction, la mise en œuvre idéologique ou technique, la propagation, la protection, la vente et l’aide à la vente de la richesse culturelle." (JM Ritchie, Angleterre, Histoire de la littérature allemande nazie, Presse Wenhui, page 81)

Cela signifiait qu’en Allemagne, chaque intellectuel, qu’il soit écrivain, journaliste, présentateur, acteur, directeur, peintre ou sculpteur devait dépendre de ou rejoindre les organisations culturelles nazie pour faire partie du système. Sans cela, ils ne pouvaient pas créer d’art du tout.

Ce même contrôle avait lieu dans les écoles, où 97% de tous les professeurs d’écoles élémentaires et de collèges ont rejoint l’Association allemande nationale-socialiste des professeurs. Les règlements de l’association stipulaient : " L’organisation a la responsabilité de réunir idéologiquement et politiquement tous les professeurs, en accord avec la théorie du National Socialisme. " Le statut autonome des universités a été annulé. Les présidents de tous les collèges et universités, ainsi que les doyens de chaque département étaient nommé par les ministères de la Science, de l’éducation et de l’éducation nationale. Chaque université fondait sa propre Association de professeurs d’université, qui comprenait tous les professeurs. L’Association allemande national-socialisme des professeurs d’université menait directement toutes les associations. Les idées des professeurs d’université étaient strictement contrôlées et rassemblées. L’éducation de l’université est alors devenue rigide et monotone.

De cette manière, en formant et contrôlant toutes les organisations et associations sociales officielles, le régime nazi a réussi à obtenir le contrôle de tous les allemands à travers un énorme réseau omniprésent. La liberté individuelle était non-existante. Il était extrêmement difficile pour ceux qui le voulaient d'échapper au réseau.

Les organisations de masse dans la Chine d’aujourd’hui

De même que le Parti nazi, le Parti communiste chinois a aussi créé de nombreuses organisations officielles, selon l’âge, les professions et l’environnement des gens en Chine. Les Jeunes Pionniers contrôlaient les enfants, la Ligue de Jeunesse contrôlait la jeunesse, les Fédérations des Femmes contrôlaient les femmes, l’Union contrôlait les travailleurs, les Associations culturelles contrôlaient les intellectuels et l’Association pour la science et la technologie contrôlait les scientifiques et les ingénieurs. Au sein du Parti Communiste, elles étaient habituellement appelées " organisations de masse."

Cibler la jeunesse, « Les successeurs du communisme »

En Chine, lorsque les enfants commencent l’école élémentaire, ils doivent rejoindre les Jeunes Pionniers. Les règlements des Jeunes Pionniers stipulent : " Tous les enfants de 14 ans qui souhaitent rejoindre les Jeunes Pionniers et suivre les règlements des Jeunes Pionniers peuvent en faire la demande au Comité de l’Escadron. Si ce dernier l’approuve, ils peuvent en devenir membres. " Il est stipulé que ce devrait être volontaire de rejoindre les Jeunes Pionniers, sans aucune condition supplémentaire. Cependant en réalité, les enfants rejoignent habituellement les Jeunes Pionniers en groupe. Si un enfant ne se joint pas aux autres, il sera traité différemment et ostracisé par ses professeurs et les élèves. Sous cette pression, quel enfant ne rejoindrait pas " volontairement " le groupe ?

Lorsque les enfants rejoignent les Jeunes Pionniers, ils doivent participer à toutes ses activités. Les Jeunes Pionniers doivent souvent chanter le chant: "Nous sommes les successeurs du communisme". Les paroles sont :

"Nous sommes les successeurs du communisme
Héritant de la tradition glorieuse des prédécesseurs révolutionnaires,
Aimer la terre-mère et les gens,
Le foulard rouge éclatant flottant sur la poitrine.
N’ayant pas peur des difficultés, ne craignant pas l’ennemi,
Étudier sérieusement et se battre avec bravoure
Marchons courageusement vers la victoire
Marchons courageusement vers la victoire, marchons
Marchons courageusement vers la victoire
Nous sommes les successeurs du communisme. "

Pourquoi le Parti communiste chinois veut-il que tous les élèves des écoles élémentaires rejoignent les Jeunes Pionniers? C’est comme le dit le chant : " Héritant de la glorieuse tradition des prédécesseurs révolutionnaires." Cela consiste à laver le cerveau des enfants depuis leur jeune âge et leur faire penser qu’ils seront les successeurs du communisme.

Le rôle des Jeunes Pionniers est " pour que les enfants apprennent le communisme", la Ligue de la Jeunesse communiste " pour que les jeunes étudient le socialisme ayant les caractéristiques chinoises et le communisme " et " être les assistants du Parti communiste chinois et les forces de réserve. " Après tout, les enfants sont encore jeunes. Bien qu’ils aient étudié certains aspects du communisme chez les Jeunes Pionniers, cette connaissance ne leur a pas laissé une grosse impression. Ainsi, lorsqu’ils se rendent au collège, le Pati communiste chinois les envoie dans la Ligue de Jeunesse de sorte que le communisme puisse prendre fermement racine dans leurs esprits. Ils deviendront la force de soutien et le sang frais de la prochaine génération du Parti communiste chinois.

Selon le Département de la Ligue centrale de la Jeunesse, fin 2007, il y avait prés de 130 millions de Jeunes Pionniers et 75 439 000 membres de la Ligue de la Jeunesse communiste ; Une fois que les enfants ont rejoint les Jeunes Pionniers et la Ligue de Jeunesse, ils se trouvent sous le contrôle direct du PCC.

La FCLAC

La Fédération des Cercles littéraires et artistiques de Chine (FCLAC) est l’organisation sociale officielle des personnes de divers domaines de la littérature et des arts. Elle inclut des sous-associations, l’Association des écrivains chinois, l’Association des dramaturges chinois, l’Association du film chinois, l’Association des musiciens chinois, l’Association des artistes chinois, l’Association des chanteurs folklorique, l’Association des danseurs chinois, l’Association de littérature et des arts folklorique chinois, l’Association des photographes chinois, l’Association des calligraphes chinois, l’Association des acrobates chinois, l’Association des artistes de télévision chinois et des dizaines d’autres associations culturelles.

La nature et le but de la FCLAC sont précisés dans ses règlements :

" La FCLAC est une organisation nationale littéraire et artistique dirigée par le Parti communiste chinois. Il s’agit d’une organisation du peuple formée par la Fédération des cercles littéraires et artistiques au niveau provincial, des régions autonomes et des municipalités ainsi que d’associations nationale de la littérature et des arts de divers domaines. Elle constitue le pont et le lien permettant au Parti communiste chinois de se connecter avec les cercles littéraires et artistiques. C’est une force importante pour la prospérité et le développement de la littérature et des arts socialistes et pour la construction d’une culture socialiste avancée. "

Le but de la FCLAC est défini ainsi :

" Coller à la direction du marxisme-léninisme, la pensée de Mao Zedong, la théorie de Deng Xiaoping et avoir comme guide, la pensée importante des " Trois Représentants ". La mise en application totale du concept scientifique de développement, l’unité, la mobilisation des écrivains et des artistes pour adhérer à la ligne de base, la ligne directrice et l’expérience basique du Parti communiste. Adhérer à servir le peuple, servir l’orientation des socialistes et l’éclosion de la littérature et des arts socialistes. Obéir à la constitution et aux lois. Participer activement aux réformes et au développement de la modernisation socialiste. Promouvoir et cultiver l’esprit national et l’esprit du temps. Etablir et pratiquer le concept socialiste de l'honneur. Se dévouer à la prospérité de la littérature et de l’art socialiste de Chine. Développer la modernisation de la culture nationale, scientifique et populaire, du monde et du futur. Construire la culture de l’harmonie. Travailler dur pour établir une société modérément prospère, construire une société harmonieuse et réaliser le grand rajeunissement de la nation chinoise. »

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Il est particulièrement évident que la FCLAC est un outil politique permettant au PCC de contrôler les écrivains et les artistes à travers leurs créations littéraires et artistiques. Toutes les associations sous le contrôle de la FCLAC sont des canaux pour que le PCC contrôle toute la littérature et les arts et ceux qui travaillent dans ces domaines dans et hors de Chine.

En Chine, le contrôle du PCC et les directives à divers domaines de la littérature et des arts sont véhiculés via les associations de la FCLAC, à tous les écrivains et les artistes. En particulier, dans l’ère de Mao, si quelqu’un s’engageant dans la création littéraire ou artistique voulait être populaire et avoir le soutien du PCC et du gouvernement, il était essentiel qu’il rejoigne la FCLAC et accepte son contrôle et sa direction.

Contrôler les cœurs et les esprits du peuple

Toutes les autres organisations similaires comme l’Union, la Fédération des femmes et l’Association pour la science et la technologie constituent aussi des outils politiques pour le PCC afin qu’il contrôle les gens dans ce domaine. Ces " organisations de masse " sont en réalité des cordes ligottant les gens. La liberté artistique et littéraire n’existe pas, ni la véritable liberté scientifique et technologique. Grâce à ces organisations, le PCC contrôle les cœurs et les esprits des gens dans et hors de Chine.

En classant différentes personnes en différentes organisations sociales, le Parti communiste et les Nazis ont délibérément construit des réseaux de contrôle sociaux très similaires dans les pays qu’ils dirigent. Ces réseaux avaient pour coeur le Parti nazi ou communiste en leur cœur, permettant à ces parties de pénétrer la société. Le Parti communiste chinois a des services qui se chevauchent et des organisations compliquées pour son réseau social géant strictement contrôlé. C’est comme un énorme "trou noir " qui engloutit toutes les libertés fondamentales et la dignité du peuple chinois.

(À suivre)

Traduit de l'anglais en Europe