(Minghui.org) Le pratiquant de Falun Gong M. Zhu Xiaoming, travaillait dans la Cinquième division de la Prison Xiaolongtan située dans la ville de Kaiyuan. Il avait entendu parler du Falun Gong pour la première fois en 2008 et appris la persécution. La beauté du Falun Dafa l'ayant profondément attiré, il a commencé à cultiver et pratiquer. En novembre, M. Zhu a remis un DVD des neufs commentaires sur le Parti communiste chinois à son collègue Sun Guojun, qui en a informé la direction. Bientôt, plusieurs responsables se sont impliqués, incluant le sous-commissaire de division du PCC Wang Lin, le chef de la section politique Wang Shaojun et le chef de la section de la sécurité Li Aixiang, qui ont enquêté sur lui et l'ont forcé à « démissionner. »
Récemment, M. Zhu a écrit à la direction et à ses collègues de la Prison Xiaolongtan leur disant son expérience de la beauté du Falun Dafa ainsi que la nature perverse du PCC. Il espère que chacun lira les Neuf Commentaires et quittera le parti. Ci-dessous sa lettre ouverte.
Chère direction, chers collègues et amis,
Je m'appelle Zhu Xiaoming et j'ai 47 ans. J'ai travaillé dans la Prison Xiaolongtan ces dernières 22 années. En 2011, j'ai été transféré à la cinquième division de la prison.
J'ai connu le Falun Gong en 2008 et j'ai appris de nombreux faits de persécution visant des pratiquants de Falun Gong. La beauté et la droiture du Falun Dafa m'ont profondément attirés. En 2004, le site Internet Epoch Times a publié les Neuf Commentaires, qui ont amené les gens à travers le monde à réfléchir et à comprendre la nature perverse du PCC, et ont bientôt déclenché le mouvement de démissions du PCC en Chine (Tuidang). En novembre j'ai donné une version du DVD à mon collègue, Sun Guojun. Cependant, à ma surprise, il l'a remise à la direction de la prison.
Notre planning de travail était une semaine de travail, une semaine de repos. Le 21 novembre était mon premier jour de congé après avoir travaillé une semaine entière. J'ai pris le bus pour rentrer chez ma mère dans la ville de Qujing. Alors que j’étais dans le bus, j'ai reçu un coup de téléphone de l'instructeur de ma division, Zhao, qui m'a dit de revenir travailler. Je lui ai dit que j'avais déjà informé la section de la sécurité de mes jours de congé et que j'en avais parlé au chef de division. J’ai alors reçu un coup de téléphone du chef de la section politique de la cinquième division, Wang Shaojun, qui m'a dit également de revenir à la prison. Il n'a pas dit pourquoi mais son ton était inflexible : « Revenez immédiatement. Autrement vous en supporterez les conséquences. » J’étais alors très près de Qujing. Mon téléphone a manqué de batterie après plusieurs appels et s'est éteint. J’ai été très occupé en arrivant chez ma mère et j'ai juste posé mon téléphone quelque part pour le charger. Quand je l'ai allumé le soir, j'ai vu un message du commissaire politique adjoint Wang Lin. Il m'ordonnait de retourner travailler le lendemain invoquant un incident urgent. Comme il était déjà tard dans la nuit et que j'étais en vacances, je ne l’ai pas rappelé sur le moment. Le lendemain matin vers 10h00, je l'ai appelé sans pouvoir l’avoir sur son portable. J'ai finalement pu lui parler vers midi. Je lui ai dit que j'avais beaucoup de choses à faire à la maison et que j'étais sur mes jours de congé normaux. Il a dit : « La Section de supervision de la Sécurité n'a aucune autorité pour donner des jours de congé. Pendant la dix-huitième conférence il y a beaucoup de travail de sécurité et tous les individus doivent suivre les ordres d'en haut. » J'ai dit : « Comment se fait-il que personne ne me l'ait dit plus tôt ? Pendant mes jours de congé j'ai le droit d'organiser mon propre temps comme je le veux. D'autre part, la dix-huitième conférence a commencé voici plus de dix jours. Comment se fait-il que vous ne l'ayez pas mentionné auparavant ? » Il n'a rien dit de l'enquête à mon sujet.
Le 28 novembre 2012 était mon premier jour de retour au travail. La prison a pris des dispositions pour queWang Lin, Wang Shaojun et Li Aixiang me parlent. Ils m'ont demandé ce que j'avais fait pendant mes jours de congé et où j'étais allé, ainsi que ce que j'avais fait pendant mes jours au travail. Ils ont aussi dit que je devais activement coopérer avec leur enquête. J'ai répondu à chacune de leurs questions. À la fin ils m'ont demandé comment j’étais entré en contact avec le Falun Gong. Je leur ai dit qu'il y a trois ans j’avais lu attentivement les documents du Falun Gong et que j’avais appris la persécution des pratiquants. Le Falun Gong demande que les pratiquants suivent le principe Vérité-Compassion-Tolérance dans leur vie et deviennent de bonnes personnes. « Vérité » signifie que l'on doit parler vrai, agir sincèrement, être une personne honnête et retourner à son vrai moi ; « Compassion » qu'il faut traiter les gens avec gentillesse et « Patience » que l'on doit retenir ses désirs et son égoïsme et regarder en soi à l’apparition de conflits. J'ai trouvé que c’étaient de réels critères pour devenir une bonne personne. Après avoir lu le livre Zhuan Falun, j'ai été profondément touché. L'exigence expliquée clairement dans le livre est en contraste aigu avec la situation actuelle dans la société. Chacun dans la société voit de ses propres yeux et entend de ses propres oreilles la prolifération des jeux d'argent, de la drogue, de la prostitution et autres mauvaises choses. Utiliser les fonds publics pour manger, la corruption et les pots de vins se voient partout. Serait-ce répréhensible que d’exiger de soi-même de suivre Vérité-Compassion-Tolérance ? De plus dans les lois actuelles de la Chine, rien ne permet de qualifier le Falun Gong d’illégal. C'est seulement Jiang Zemin qui a initié cela et ce qu'il a dit n'a aucun pouvoir juridique. Cependant, il a utilisé tous les médias chinois pour calomnier le Falun Gong et ils ont inventé toutes sortes de mensonges. L'appareil public tout entier a été utilisé pour persécuter un groupe de bonnes personnes. Cela a apporté des désastres profonds pour le pays et la population.
Après avoir écouté ce que j’avais à dire, Wang Lin a dit : « La prison fait partie de l'appareil d’état. Elle est sous le contrôle du PCC et a été établie pour maintenir son pouvoir politique. Si vous n’avez plus foi dans le Parti communiste alors vous devriez quitter l'organisme qui est sous son contrôle. Vos convictions et les affaires de cultivation sont en conflit avec les convictions communistes et le travail ici ne vous correspond plus. Puisque vous avez remis un DVD à vos amis et à vos collègues, voici trois options pour vous : une est que vous démissionniez et c’est la meilleure issue ; deux, que vous soyez licencié et envoyé dans un camp de travaux forcés ; trois que vous passiez par le système judiciaire et soyez condamné. Les deuxième et troisième options seront contrôlées par les Bureaux de la sécurité publique et vous serez arrêté. » J'ai dit : « Mes convictions ne sont pas en conflit avec mon travail. Les prisons appartiennent au système judiciaire du pays et ne sont la propriété privée d’aucunes organisations ou partis. Le Parti communiste peut-il être au-dessus de la loi ? Même si un prince violait la loi, il serait puni comme une personne ordinaire. Je connais ce principe depuis tout petit. Je n'ai pas violé de lois parce que nos lois définissent clairement la liberté de conviction et la liberté d'expression. Je ne vais choisir aucune des trois options. Je suis un citoyen légal et j'ai la liberté de conviction. Pourquoi ne pourrais-je pas travailler dans la prison parce que mes convictions sont en conflit avec les convictions communistes ? Le PCC n'est pas la Chine. Le contenu du DVD que j'ai fait circuler ne contient que des faits de ce que le PCC a fait. Quelle loi ai-je violée ? Vous pouvez prendre le DVD et le passer ici et voir s'il contient quelque chose de mauvais ou d'illégal. Les gens doivent avoir le courage de faire face aux faits et cela inclut le PCC. Pourquoi ne peuvent-ils pas faire face à l'histoire et pourquoi ont-ils peur de l'admettre ? Ils essaient de couvrir les faits et de persécuter les gens qui disent la vérité. Bien que je ne sois qu’un citoyen ordinaire, j'ai la capacité fondamentale de distinguer le bon du mauvais et le bien du mal. »
Le 30 novembre 2012, Wang Lin, Wang Shaojun et Li Aixiang ont commencé à me menacer avec force pressions dès 9h du matin pour essayer de me forcer à signer le document de démission volontaire. Sur le document il est déclaré que je veux travailler comme homme d'affaires et donc démissionner. Je n'ai pas accepté de signer parce que ce n'est pas vrai, ni mon intention. Vers 16h00, ma mère est arrivée à la prison. J'étais très triste quand j'ai vu qu'elle était fatiguée et j'ai voulu la réconforter. Cependant Wang Shaojun et Li Aixiang l’ont empêchée d'entrer dans le bureau et ne nous ont pas autorisés à nous parler. Wang Lin m'a même menacé en utilisant ma fille, qui fait des études à l'université Honghe. Je n’ai pas supporté de voir ma mère être si inquiète. Finalement, bien que contre ma volonté, j'ai signé le document de démission volontaire qu'ils avait préparé.
Mon expérience a clairement prouvé qu'en raison de la nature perverse du PCC, il n’y a pas de place pour les bonnes personnes. Avec le principe de Vérité-Compassion-Tolérance, le Falun Gong ressemble à un miroir lumineux qui reflète toutes les mauvaises choses que le PCC a faites. C'est la raison pour laquelle le PCC a si peur d'un groupe de bonnes personnes et les persécute avec les ressources de la nation toute entière.
Zhu-Xiaoming
Décembre 2012
Traduit de l'anglais en Europe
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