(Minghui.org) J'ai la chance d'être une disciple de Dafa et je me sens profondément honorée d'être sauvée par le Maître. J'aimerais partager ma compréhension et mon expérience avec les compagnons de pratique.
1. Demander la libération d'une compagne de pratique avec droiture et dignité
Le 2 janvier 2000, ma mère, une pratiquante de Falun Gong, a été arrêtée alors qu'elle distribuait des brochures de clarification de la vérité. Par coïncidence, un autre pratiquant a vu cela et il m'a téléphoné, me prévenant de garder les choses chez moi dans un endroit sûr, au cas où la police viendrait effectuer une fouille. Je préparais le dîner à ce moment-là. Mon idée était que je voulais me rendre au poste de police après avoir fini de préparer le dîner.
Le Maître a dit :
« ... mais un véritable Bouddha il est le défenseur de l'Univers, il doit prendre la responsabilité envers tous les facteurs positifs dans l'Univers. » (« Enseignement de la Loi lors de la Conférence de Loi à l'Ouest des États-Unis »)
Je ne pouvais pas laisser des êtres pécher contre Dafa, et j'avais prévu d'aller demander la libération de ma mère sans aucune crainte. Je suis allée au poste de police et j'ai vu deux policiers qui jouaient au poker. Je n'ai pas vu ma mère. J'ai demandé aux policiers : « Avez-vous arrêté une vieille dame qui pratique le Falun Gong ? Où est-elle ? » Ils ont répondu : « Non, nous ne savons rien à ce sujet. » Je ne savais pas quoi dire, je suis sortie du poste et suis rentrée chez moi, me sentant déprimée. Pendant que je marchais, j'avais le sentiment que quelque chose n'allait pas et j'ai pensé que cela n'allait pas. Je devais y retourner et en savoir plus.
Je suis retournée au poste de police et j'ai interrogé les deux policiers sur le sort de ma mère. L'un d'eux a rapidement dit : « La vieille dame a refusé de dire quoi que ce soit, alors nous l'avons envoyée au centre de détention. » J'ai dit aux policiers : « Vous détenez des gens sans aucune preuve. Si vous ne l'avez pas libérée dans les 24 heures, je vais vous poursuivre en justice pour avoir enfreint la loi. » Ils ont rapidement répondu : « Nous ne sommes pas responsables de cela. C'est une décision du directeur du Comité des affaires politiques et juridiques. Vous devriez y aller pour le trouver. » Il était déjà 17 h donc après les heures de bureau. Aussi, j'ai décidé d'aller à la maison du directeur.
À la maison du directeur du Comité, j'ai frappé à la porte, mais personne n'a répondu. Je n'avais pas d'autre choix que de rentrer chez moi. Sur le chemin, j'ai vu ma cousine, qui est aussi une pratiquante. Je lui ai dit : « Je viens juste de me rendre à sa maison et j'ai frappé à la porte, mais personne n'a répondu. Je veux y retourner, oserais-tu venir avec moi ? » Elle a répondu : « Oui ! » Je lui ai dit que je continuerai à frapper à la porte jusqu'à ce que quelqu'un me réponde. Cette fois, quand nous sommes arrivées à sa maison, la porte était ouverte. J'ai dit que c'était le Maître qui nous avait ouvert la porte. J'ai ressenti un courant chaud à travers mon corps et je savais que j'avais fait le bon choix. Le Maître m'encourageait. Nous sommes entrées et sa femme est venue à notre rencontre, nous demandant quelle était le problème. Je lui ai parlé de l'arrestation de ma mère. Elle a dit que son mari était sorti pour une réunion, et elle nous a dit de trouver la personne qui l'a arrêtée. Je lui ai expliqué que je venais du poste de police et qu'on m'avait dit que c'était son mari qui avait autorisé que ma mère soit détenue au centre de détention. Je lui ai demandé où il s'était rendu pour la réunion, vu que c'était le premier jour du Nouvel An qui est un jour férié. Elle n'a pas répondu directement à ma requête. J'ai vu ses chaussures sur le plancher et je savais qu'il était à l'intérieur. Il n'avait pas envie de sortir et de me voir. J'ai dit à sa femme bruyamment : « Veuillez lui dire qu'au matin j'irai à son lieu de travail pour le voir et le soir, je vais venir à sa maison. Je vais continuer à poursuivre l'affaire jusqu'à ce que ma mère soit libérée. »
Le soir, tout en lisant le Fa à la maison, j'ai lu cette phrase dans le Zhuan Falun :
« Dans le bouddhisme, il y a une phrase que vous avez probablement déjà entendue : « Quand la nature de bouddha surgit chez quelqu’un, le Monde des Dix Directions en est ébranlé. » Celui qui voit cela viendra l’aider et l’aidera inconditionnellement. »
Mon mari m'a demandé quelles étaient mes plans pour le lendemain. Je lui ai dit que je voulais aller au poste de police pour clarifier la vérité aux policiers qui avaient arrêtés ma mère.
Le lendemain, je me suis rendue au poste de police pour voir les policiers qui avaient arrêtés ma mère. On m'a dit qu'ils avaient peur de me voir et qu'ils se cachaient. J'ai dit aux autres policiers : « Ils ont fait une mauvaise action et ils ont peur de me voir à cause de leur mauvaise conscience. À l'avenir, n'arrêtez pas les pratiquants de Falun Gong. Cela impliquera vos générations futures et leur apportera un châtiment. »
Le troisième jour, je suis allée au bureau pour voir le directeur du Comité. En entrant dans son bureau, il m'a demandé : « Quel est le problème ? » Je lui ai répondu : « Je suis là pour quelqu'un. » Il a demandé : « Qui est-ce ? je ne sais rien. » Je lui ai dit que ma mère avait été arrêtée et qu'elle avait été emmenée au poste de police la veille. Les policiers m'ont dit que vous aviez donné l'ordre de l'envoyer au centre de détention. Il n'avait rien à dire. J'ai continué : « Libérez ma mère rapidement. Si quelque chose lui arrive pendant sa détention, vous assumerez l'entière responsabilité juridique. »
Après avoir quitté le bureau du Comité, je me suis dit : « Je dois aller au centre de détention et exiger la libération de ma mère. » Au centre de détention, le directeur du centre m'a immédiatement appelée et m'a demandé si j'étais venue pour apporter quelque chose pour ma mère. Je lui ai dit : « Non ! Je suis venue pour demander sa libération. Ma mère n'a commis aucun crime. Je suis venue ici pour vous dire de ne pas vous impliquer dans la persécution du Falun Gong. Vous serez béni d'avoir traité les disciples de Dafa avec bonté. Même si vous n'avez pas donné l'ordre d'arrêter ma mère, elle est néanmoins détenue ici. Si quelque chose lui arrive, vous en assumerez l'entière responsabilité. » Il a dit avec anxiété : « Vous devez aller à la police et leur dire de libérer votre mère. » Je lui ai répondu : « Je suis allée au poste de police ainsi qu'au Comité des affaires politiques et juridiques. J'attends tout simplement que vous libériez ma mère. » Ce soir-là, deux policiers sont venus chez moi. Ils m'ont demandé de venir et de ramener ma mère à la maison. Ma mère a été détenue pendant deux nuits et un jour. Protégée par le Maître, elle est rentrée chez elle en toute sécurité.
2. Faire ce que le Maître demande et s'élever dans le Fa
La persécution dans mon district est encore assez sévère. Une des raisons en est que nous n'avons pas accordé suffisamment d'attention à dénoncer localement la perversité. Le Maître a dit dans « Commentaire du Maître d’après l’article d’un élève » le 15 novembre 2003 :
« Exposer les policiers malveillants et les mauvais individus et rendre public les méfaits qu’ils ont commis joue un très grand rôle pour secouer et restreindre ces individus malveillants dépourvus de rationalité, en même temps en clarifiant la vérité à la population locale on expose directement la persécution perverse en générant une prise de conscience, c’est aussi un bon moyen pour sauver les gens empoisonnés et dupés par les mensonges. J’espère que tous les disciples de Dafa et les nouveaux élèves en Chine continentale vont faire cela et bien le faire. »
Arrangé par le Maître, un compagnon de pratique est venu et m'a demandé que j'écrive sur la persécution que j'ai vécue lorsque j'ai dénoncé la perversité. Il m'a aussi demandé de travailler avec un autre pratiquant afin de rassembler tous les cas de persécution qui ont eu lieu dans mon canton et de les dénoncer.
J'ai pensé que, puisque c'est ce que le Maître voulait, alors je devais bien le faire. Tout d'abord, j'ai émis la pensée droite pour éliminer toute interférence. Puis je suis allée visiter des pratiquants dans les villes et villages pour échanger des points de vue sur la dénonciation de la persécution. Je leur ai demandé d'écrire leurs expériences personnelles et j'ai promis de les aider s'ils avaient du mal à l'écrire.
Une fois, j'ai dû aller dans le plus grand village de mon district. J'ai demandé à une pratiquante qui avait déjà vécu là-bas de venir avec moi. En arrivant au village, nous avons trouvé une coordinatrice locale. Elle avait organisé un groupe d'étude du Fa et trois pratiquants y assistaient. Je leur ai demandé de contacter d'autres pratiquants qui avaient été persécutés. Elle en a trouvé deux d'entre eux, et il était évident qu'ils avaient peur. Peu de temps après, 18 pratiquants sont venus, les uns après les autres. Les pratiquants locaux ont été surpris. Ces pratiquants ne se voyaient pas souvent en général, mais en cette journée tout le monde s'est réuni à la maison de la coordonnatrice. Tous ont dit qu'ils ne savaient pas pourquoi, mais ils sentaient qu'ils devaient venir à la maison de cette pratiquante. Tout le monde a réfléchi sur cet incident et tous ont été émus. C'était l'arrangement du Maître.
Nous avons émis des pensées droites ensemble, ensuite nous avons partagé nos points de vue sur la façon de bien cultiver, d'éliminer la peur et de dénoncer la persécution. Six pratiquants ont immédiatement écrit leurs expériences de persécution. Grâce à ce partage, les écarts entre les pratiquants habitant dans le canton et dans le village ont été éliminés.
Ce fut beaucoup de travail acharné de participer à ce projet. J'ai dû aller à de nombreux endroits pour recueillir des informations, puis retourner à la maison pour les saisir. Une fois, je me suis rendue dans un village éloigné afin de recueillir des statistiques sur la persécution. Le coordinateur local m'a amenée dans les environs toute la journée sur une moto. Pour gagner du temps, nous ne nous sommes pas arrêtés pour manger quoi que ce soit de toute la journée. Nous étions alors en novembre et le temps était glacial. J'étais assise sur la moto, j'avais faim et froid. Je me suis rappelée l'enseignement du Maître sur la façon de traiter le chaud et le froid, et j'ai dit au Maître dans mon cœur : « Ce n'est pas moi qui sent le froid et la faim, je ne veux pas de ce sentiment. Maître, s'il vous plaît, aidez-moi. » En peu de temps, j'ai senti de la chaleur dans mon dos, mes jambes et mes pieds, et je me sentais très à l'aise. Je ne sentais plus que j'avais froid ou faim. Des larmes incontrôlables ont coulé sur mon visage.
La tâche la plus difficile pour moi a été de faire la saisie et d'éditer les articles. Je n'ai aucune base d'écriture. Pourtant, Dafa a déverrouillé ma sagesse. Au début, je passais parfois toute la nuit à taper un article, et parce que je ne savais pas comment l'enregistrer, je frappais sur le mauvais bouton, et tout était effacé. Alors je devais tout recommencer à zéro. Peu à peu, je suis devenue plus familière avec l'ensemble de l'opération et j'ai appris à terminer l'article, et l'envoyer aux éditeurs des sites Minghui, le tout par moi-même. Pendant cette période, j'étais tellement occupée que j'ai souvent mangé un seul repas par jour, mais je n'avais pas faim. Chaque jour, je dormais deux ou trois heures, mais mon esprit était exceptionnellement clair. J'ai vraiment connu le bonheur d'être immergée dans le Fa.
Dans le processus d'éditer les articles des compagnons de pratique, beaucoup de mes attachements ont été révélés. Une fois, je faisais l'édition d'un article qui était censé dénoncer la persécution, mais le pratiquant l'avait écrit comme un article de partage d'expérience et il était assez long. Plus je le corrigeais et plus je devenais vexée. En fin de compte je l'ai mis de côté. Assise devant l'ordinateur, j'ai levé la tête et j'ai vu le portrait du Maître. Je savais que quelque chose n'allait pas avec mon irritation. Juste à ce moment, je me suis souvenue de l'article du Maître : « Une nouvelle compréhension » de Points essentiels pour un avancement diligent. Le Maître a dit :
« ... quel que soit l'environnement, les circonstances, toute affaire ennuyeuse et fâcheuse que vous rencontrerez, voire même le travail pour Dafa, que ce soit ce que vous croyez le meilleur ou le plus sacré, j'en profiterai pour éliminer votre esprit d’attachement et révéler votre nature de démon afin de la supprimer. Car c’est votre élévation qui compte avant tout. »
Je pratique depuis 14 ans. En y repensant, j'ai en effet beaucoup de choses à écrire. Compagnons de pratique, veuillez signaler si j'ai écrit quelque chose d'inapproprié.
Traduit de l'anglais au Canada
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