(Minghui.org)

Résumé des principaux faits de la persécution :

Nom : Ma Lianfeng (麻 莲 凤)

Sexe : féminin

Âge : 59 ans

Adresse : inconnue

Profession : Employée d'une coopérative d'approvisionnement

Date de la dernière arrestation : 6 novembre 2003

Dernier lieu de détention : prison pour femmes du Shandong (山东 省 女子 监狱)

Ville : Jinan

Province : Shandong

Persécution endurée : Privation de sommeil, travaux forcés, lavage de cerveau, condamnation illégale, injections forcées, passages à tabac, emprisonnement, isolement, torture, agression sexuelle, gavage forcé, contrainte physique, pillage de domicile, interrogatoire, détention, interdiction d'utiliser les toilettes, divorce forcé.

Mme Ma Lianfeng travaillait à la Coopérative d'approvisionnement de la ville de Longkou dans la province du Shandong. Elle a commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1997. Après que le Parti communiste chinois (PCC) ait commencé à persécuter le Falun Gong en juillet 1999, la Coopérative d'approvisionnement, les postes de police et le Bureau 610 l'ont arrêtée, détenue et l'ont soumise au lavage de cerveau plusieurs fois. Elle a été illégalement condamnée à sept ans de prison par le tribunal. Elle a subi la torture et a été forcée à accomplir des travaux d'esclaves dans la prison pour femmes de la province du Shandong.


Voici ce que Mme Ma Lianfeng nous a révélé cette année au sujet de la persécution qu'elle a subie.

Mme Ma Linfeng

Persécution répétée et perte de la famille


Le 20 juillet 1999, Jiang Zemin a lancé la persécution brutale du Falun Gong. Après avoir vu Dafa et le Maître être diffamés par le PCC à la télévision le 22 juillet, j'ai accepté d'aller à Pékin avec quelques pratiquants pour faire appel pour Dafa et défendre l'innocence du Maître.

Nous sommes partis après le coucher du soleil. Cependant, nous avons été arrêtés peu après et avons été emmenés au poste de police de Longkou. Nos parents nous ont ramenés à la maison à l'aube le lendemain. Les gens de la compagnie de mon mari se sont relayés pour surveiller ma famille. Cette situation ridicule a continué jusqu'à ce que je sois forcée à rendre nos livres de Dafa. Nous avons perdu notre environnement de pratique.

Plus tard, j'ai entendu dire que des pratiquants de notre région étaient allés faire appel à Pékin. J'en ai parlé avec quatre autres pratiquants et nous avons aussi décidé d'aller à Pékin. Nous avons pris le bus le 29 septembre 2000. Nous sommes arrivés sur la place Tiananmen et avons vu plusieurs pratiquants déployer des banderoles disant « Falun Dafa est bon » et crier « le Maître est innocent », au risque d'être arrêtés et battus.

Après notre retour de Pékin, le compagnon de pratique qui avait acheté nos billets a été traqué. J'ai également été impliquée. Fin mai 2001, j'ai été obligée de quitter mon foyer et de rester avec des parents dans la ville de Shenzhen afin d'éviter d'être arrêtée par le Bureau 610 et d'être emmenée dans un centre de lavage de cerveau.

Le 4 juin 2001, mon entreprise et mon mari ont coopéré avec la perversité pour m'arrêter à Shenzhen et me ramener à Longkou. J'ai été placée dans un centre de lavage de cerveau. Tous les frais, tels que l'hébergement et les billets de transport qui s'élevaient presque à 10 000 yuan, ont été pris en charge par mon mari. Au centre de lavage de cerveau, j'ai été forcée à regarder des vidéos calomniant Dafa et à écrire trois lettres de garantie.

Pendant cette période, mon mari ne pouvait plus supporter la persécution cruelle et la lourde pression psychologique. Il a demandé le divorce. Je savais que je ne faisais rien de mal en pratiquant Dafa, j'ai donc refusé de consentir au divorce. Toutefois, sa société et le tribunal ont fait pression sur lui pour divorcer de moi. Le tribunal a publié les papiers du divorce en avril 2002. Notre famille, jadis heureuse, a été brisée.

J'ai été libérée le 11 octobre 2002 après avoir été détenue plus de quatre mois.


Le 23 juillet 2003, les personnes malfaisantes de mon entreprise et les employés du Bureau 610 m'ont à nouveau envoyée dans une classe de lavage de cerveau utilisant l'excuse de « suspicion de faire circuler des documents du Falun Gong. »


Qi Zhuangda m'a menottée à la barre d'un lit en fer pendant 24 heures. Le seul moment où je n'étais pas attachée était quand j'allais aux toilettes.

J'ai entrepris une grève de la faim pour protester contre la persécution. Après trois jours, ils m'ont menottée et m'ont traînée à la clinique Xiadingjia. J'ai essayé de résister. Le docteur Zhou m'a gavée avec du lait en poudre, de l'eau salée, des biscuits et d'autres choses.

Un jour à midi, ils m'ont traînée dans une salle au deuxième étage. Ils m'ont menottée à la barre d'un lit supérieur de façon à ce que je puisse seulement me tenir debout. Puis ils m'ont pincé le nez et ont commencé à me gaver de force avec de l'eau. J'ai fortement résisté. Le gavage a déchaussé mes dents inférieures. Après le gavage, ils sont allés se coucher. J'étais toujours menottée aux barreaux du lit supérieur. Ils n'ont pas déverrouillé les menottes jusqu'à ce qu'ils se réveillent. J'étais si faible que j'ai perdu conscience.

Ils ont craint que ma situation ne s'aggrave et qu'ils puissent être tenus responsables, ils ont donc appelé l'hôpital Xiadingjia et m'y ont emmenée pour des injections intraveineuses. Ils ont remarqué que mon état physique était vraiment pitoyable, ils m'ont donc laissée partir le 8 août. Ils avaient prévu de m'arrêter six mois plus tard quand j'irais mieux. J'ai compris leur conspiration et je ne suis pas rentrée chez moi. J'ai été forcée de devenir sans abri et sans ressources.


龙口市下丁家洗脑班(从西南方向拍摄)

Centre de lavage de cerveau de Xiadingjia dans la ville de Longkou

Injustement emprisonnée


Vers 2h du matin le 6 novembre 2003, les pratiquantes Kong Fanhua, Cong Peiqing et moi avons été arrêtées par des policiers des départements de la police de Yantai et de Longkou. Ils ont emporté notre machine Xerox, des imprimantes, des ordinateurs, du papier, plus de 5 000 yuan en espèces, de la nourriture, du pétrole et des tricycles.

Nous avons toutes trois été emmenées au centre de détention de Longkou et avons été soumises au travaux forcés, à la confection de rideaux brodés. Si nous notre quota du jour n'était pas rempli, nous n'étions pas autorisées à dormir.

Pendant cette période, Wang Yingqian, de l'équipe de la sécurité domestique, m'interrogeait souvent. Un jour, il m'a demandée : « Avez-vous mangé ? » Je n'ai pas répondu, alors il a dit férocement : « Les pratiquants n'ont pas peur de la mort. » Les gardes me menottaient et m'enchaînaient lors de chaque interrogatoire. Ils m'ont enfermée si étroitement dans une chaise en fer que je ne pouvais plus bouger.


Simulation de torture : chaise de fer

Le tribunal de Longkou m'a illégalement condamnée à sept ans de prison et j'ai été transférée à la prison pour femmes de la province du Shandong. J'avais 50 ans.


Violent lavage de cerveau , travaux forcés et torture

Lorsque j'étais détenue dans l'équipe de formation collective de la prison, ma pression artérielle systolique a atteint 160 et ma tension diastolique 100. Ils m'ont lavé le cerveau et torturée afin de me « convertir ». Je n'avais pas le droit de dormir avant 2h du matin. Après deux jours, ils ont commencé à me forcer à prendre des médicaments. Il m'était interdit de dormir si je ne prenais pas les médicaments.

Ils ont continué à me maltraiter même après çà. Je devais me tenir debout face à un mur. Je devais demander la permission pour aller aux toilettes ou prendre une douche. Tout devait être fait en trois minutes. Parfois, ils me créaient délibérément des difficultés. Quand j'étais sur le point de commencer, la prisonnière Yuan Yufen criait : le temps est écoulé. Elle m'a aussi fait nettoyer les baies vitrées quand j'avais un mal de tête et me sentais étourdie. Ma pression artérielle a grimpé.

Ils m'ont aussi forcée à écrire les cinq mauvaises lettres. Je leur ai dit que je ne sais pas écrire. Alors, les collaboratrices Gao Xing Yunli et Liqin m'ont apporté les cinq lettres à signer. J'ai refusé. L'impasse a duré deux jours et deux nuits. Puis la prisonnière Yuan Yufen accompagnée de quatre ou cinq personnes m'a forcé à m’asseoir sur un petit tabouret et a poussé une table devant moi. Yuan Yufen m'a tiré par les cheveux et m'a tenu le doigt pour appuyer mes empreintes digitales sur les cinq lettres qui avaient été préparées à l'avance.

Ensuite, j'ai été obligée de regarder des vidéos calomniant le Maître et Dafa. On m'a demandé d'écrire mes impressions. Vingt jours plus tard, j'ai été transférée dans la huitième brigade.


Fin juillet 2004, les gardes dégénérés ont augmenté ma persécution parce que j'avais déclaré que les cinq lettres étaient invalides. Chaque jour, ils essayaient de me laver le cerveau. Je n'étais pas ébranlée. Plus tard, j'ai été transférée dans la quatrième brigade.

Les détenues de la quatrième brigade étaient forcées à coudre des vêtements jour et nuit. C'était difficile de voir ce qui se passait parce que l'atelier était au sous-sol. Ainsi, nos conditions de travail n'étaient pas sûres. Les pratiquantes devaient travailler continuellement pendant sept jours et sept nuits. C'était véritablement du travail d'esclave et les personnes étaient poussées au-delà de leurs limites d'endurance.

Habituellement, nous cessions de travailler à minuit. Parfois, on nous faisait travailler jusqu'à 1 ou 2h du matin. Mes doigts se sont déformés à force d'utiliser continuellement les outils pendant plusieurs heures. Il nous était interdit de nous reposer.

Fin juillet 2006, Du Juan, le responsable de l'équipe et Xu Yumei, le chef politique m'ont enfermée dans une petite salle de garde hermétique sous l'excuse que je pratiquais le Falun Gong. La prisonnière Yang Guimei m'a poussée au sol et m'a grondé pendant plus d'une heure. Elle et d'autres prisonnières se sont relayées pour me faire entendre des programmes calomniant Dafa et le Maître.

Pour m’empêcher de m’asseoir en lotus, elles mettaient leurs pieds entre mes jambes. Elles me faisaient redresser les jambes ou me forçaient à me tenir debout. S’asseoir en lotus était interdit.

Un garde a également incité la prisonnière Yang Guimei à me battre. Yang Guimei a utilisé un éventail fait à la main avec des tiges de quenouille pour me frapper à la tête et au visage. Ma bouche a gonflé et l'éventail était couvert de sang. Elle a lavé l'éventail pour cacher ses mauvaises actions .

Après avoir été détenue dans la cellule fermée pendant treize jours, j'ai été emmenée dans une petite pièce isolée de la quatrième brigade où j'ai été détenue pendant près de cinq mois. Les deux premiers jours, j'ai été forcée à m'asseoir sur un petit tabouret sans bouger de 6h à 14h et les jours suivants de 6h à 23h, j'ai commencé à ne plus sentir mon pied gauche. Les muscles de mes pieds ont commencé à s'atrophier suite à l'absence de mouvement. J'ai commencé à avoir de la difficulté à marcher. Finalement, je ne pouvais plus lever mon bras gauche ou sentir mon épaule gauche.

La pratiquante Zhao Shuping et moi avons été traînées dans le couloir pour être torturées chaque jour pendant tous ces mois. Lorsque nous résistions, ils jetaient notre literie au sol. Une fois, la prisonnière Yang Aimei ne m'a pas permis de dormir pendant toute la nuit. La prisonnière Wang Zhiling ne m'a pas permis non plus de dormir pendant toute la nuit. Elle a même essayé de mettre des médicaments dans ma nourriture.

Un jour, Liu Xia, la chef équipe m'a trouvé en train d'écrire des enseignements de Dafa. Elle a pris ma feuille et m'a dénoncé à Yang Chongshen. Yang a ordonné aux prisonnières de jeter ma literie au sol. Ensuite, j'ai dû dormir sur le plancher pendant plus de vingt jours. She Jing m'a aussi forcée à dormir sur le plancher pendant près d'un mois.

Une autre fois, je ne pouvais pas travailler à cause de la pression artérielle. Yang Chongshen a dit : « J'ai dit à quelqu'un dans l'atelier de vous transporter. » La chef politique Liu Ling a demandé à quelqu'un de me transporter à l'hôpital. L' hôpital a refusé de me prendre. Je suis restée dans la cour sous le soleil brûlant. Plus tard, j'ai été transportée à la prison. La chef politique Liu Ling était folle de rage. Elle a arraché mes vêtements, a jeté mon short à la poubelle, m'a arraché mon soutien-gorge et l'a déchiré puis a essayé d'enlever mon caleçon. Je le tenais fermement et elle n'a pas réussi à me l'enlever.

En 2008, Yang Chongshen a découvert que je pratiquais les exercices à minuit. J'ai été transportée dans le couloir pour y être maltraitée et ils ont exigé que je promette de ne plus pratiquer les exercices. J'ai résisté fermement et ils m'ont de nouveau placée dans la chambre d'isolement. Parce qu'ils avaient peur que je crie « Falun Dafa est bon» dans la matinée, le chef de l'hôpital a demandé au médecin de la prison de me faire une injection pour me faire dormir.

Plus tard, une personne de la quatrième brigade est venue et m'a emmenée à l'hôpital. Le médecin de la prison m'a forcée à prendre des médicaments. Je les ai recrachés. Quatre ou cinq personnes m'ont attrapée par les mains et les pieds, m'ont attachée au lit et m'ont administré de force des injections intraveineuses. J'ai résisté et j'ai crié : « Falun Dafa est bon. » Après avoir essayé pendant plusieurs heures, ils n'ont toujours pas réussi à me faire l'injection et j'ai été renvoyée.

Mon expérience n'est qu'une petite partie d'innombrables crimes de persécution commis contre les pratiquants de Falun Gong en Chine. Parce que le PCC bloque les médias et l'Internet, de nombreux cas de persécution n'ont jamais été révélés.

Traduit de l'anglais au Canada