(Minghui.org) Le système des camps de travaux forcés chinois ne s'est pas vraiment arrêté. Bien que la plupart des anciens camps de travaux forcés aient libéré leurs prisonniers et que de nombreux autres aient changé leurs enseignes en « centre de réadaptation de toxicomanie », le système des travaux forcés fonctionne sous une autre forme. Les sentences sont purgées à l’extérieur des camps et les gens sont surveillés par téléphone.

Le camp de travaux forcés pour femmes de Pékin a classé la libération des pratiquantes de Falun Gong en de nombreuses catégories comme : libération prématurée, libération pour raison médicale, peine purgée à l’extérieur, etc. La « peine purgée à l’extérieur » est destinée aux pratiquantes qui refusaient de se « transformer. » Les camps de travaux leur ont ordonné de présenter un rapport par téléphone à la prison chaque semaine au téléphone détaillant où ils sont allés et ce qu’ils ont fait. Ils sont également tenus d’aviser en avance le camp de travaux forcés et le poste de police local s’ils sortent de la ville. Le cas de Mme Zhang Fengying n’est pas un incident isolé. (La persécution continue en dépit de la fermeture de certains camps de travaux forcés).

La date de présentation des rapports des pratiquants aux autorités est préréglée. Les gardes du camp de travaux soulignent à chaque appel que les pratiquants ne doivent pas « contacter des personnes dans la société » et doivent « rester à la maison discrètement », etc. Les autorités vont appeler le pratiquant si il ou elle n'appelle pas à la date fixée. Les pratiquants devront expliquer pourquoi il ou elle n'a pas appelé et ce qu'il ou elle fait. Ils iront même jusqu'à se rendre au domicile du pratiquant pour les contrôler.

Le camp de travaux forcés pour femmes de Pékin a créé un moyen de punir les employeurs et les membres de la famille si le système de surveillance illégal n’est pas suivi. L’employeur et les familles du pratiquant ont été obligés de signer un accord qui prend en charge les rapports hebdomadaires aux autorités et les autres activités de surveillance illégales des pratiquants. Lorsque les pratiquants refusent de coopérer, les autorités du camp menacent les familles et les employeurs des pratiquants en utilisant l’accord signé.

Traduit de l'anglais au Canada