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(Minghui.org) L’après-midi du 11 octobre 2013, la Cour du canton de Nongan dans la province du Jilin a été placée en état d'alerte alors qu’avait lieu le procès de huit pratiquants de Falun Gong. Après presqu’un an d’examen, l’affaire impliquant Liu Wei, Zhang Guozhen, Yang Hongbiao, Xiu Jixue, Chang Baojun, Wang Yajuan, Yang Wenjuan, et Su Xiufu était finalement jugée.
Une démonstration exagérée de force policière
Environ 100 agents et 20 voitures de police entouraient le palais de justice. Presque l'entière force de police du canton était présente. Les environs étaient bloqués et aucun membre de famille ou avocats de la défense n'ont été admis dans la salle d'audience. Le procès a duré deux heures. Les passants se demandaient qui pouvait bien être jugé pour nécessiter un tel déploiement des forces de l’ordre.
La police est allée chercher les accusés au centre de détention à 12h45 le 11 octobre 2013, et est arrivée au palais de justice à 13h30. Le procès a pris fin à 15h30. Des policiers du département de police du canton de Nongan, du poste de police de Gucheng, et du poste de police de Debiao étaient sur les lieux. Lu Mingxuan et Zhou Dahai de la division de la sécurité intérieure étaient aussi en civil dans la foule. Les fonctionnaires de la cour, la police spéciale de service, et la police anti-émeute étaient également présents. Même un camion de pompiers et une ambulance avaient été convoqués.
Lorsque le procès a pris fin, les membres des familles des accusés ont lancé à leurs parents : « Ne vous inquiétez pas. Nous allons faire appel. » La police a commencé à les pousser pour les empêcher de crier. Le personnel du tribunal leur a dit sans détours : « Je ne sais pas ce que vous êtes en train de crier. Le verdict était décidé depuis longtemps par la ville de Changchun. Le procès d'aujourd'hui n’était qu’une formalité. Quelqu'un ira ultérieurement au centre de détention annoncer la condamnation, et les accusés seront emmenés. »
Le policier de la sécurité intérieure Lu Mingxuan a emmené un membre de la famille en garde à vue, il a effacé la mémoire de son appareil photo, et noté son numéro de portable.
Un passant a demandé à la police : « Que se passe-t-il ? »
« Tout cela est pour éviter que le Falun Gong ne cause une émeute », a répondu un agent
Ça n’avait pas de sens pour la foule. Les pratiquants de Falun Gong ne rendent pas les coups ni ne répondent aux insultes, et ils suivent les principes de Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Beaucoup de gens savent que les pratiquants ont géré la persécution brutale rationnellement et pacifiquement. Comment le Falun Gong pourrait-il causer une émeute ? Les agents du PCC savaient qu'ils étaient allés trop loin avec si grande présence policière et ne faisaient que révéler leurs propres peurs.
Quatre histoires d'horreur
Les huit accusés en procès étaient : M. Liu Wei, Mme Zhang Guozhen, Yang Hongbiao, Xiu Jixue, Chang Baojun, Wang Yajuan, Mme Yang Wenjuan, et Su Xiufu. Leurs histoires révèlent à quelles conditions horribles ils ont été soumis depuis leur arrestation.
M. Liu Wei avait été chef de service dans la raffinerie du canton de Nongan. Il prenait soin d'un fils d'âge scolaire ainsi que de trois enfants adoptés dont les parents avaient été persécutés et ne pouvaient plus s'occuper d'eux.
Le 2 novembre 2012, une douzaine de policiers de la Division de la sécurité intérieure de Nongan et le département de défense criminelle sont allés chez lui et ont confisqué ses biens personnels dont 100 000 yuans (environ 16 500 $) en espèces, une collection de timbres d’une valeur de 300 000 yuans (environ 49 500 $), un ordinateur portable, un ordinateur de bureau, une imprimante, un graveur de DVD, des téléphones portables, et quantité d'autres choses.
M. Liu a été emmené dans une salle d'interrogatoire de l'Escadron N° 5 de la défense criminelle. Quatre policiers dirigés par le capitaine Tang Ke ont utilisé un manche de pioche pour le frapper aux jambes. Il a été dévêtu et laissé en sous-vêtements, toutes portes et fenêtres ouvertes, ils l’ont arrosé d’eau froide et ont allumé un ventilateur électrique. Quand il était sec, ils versaient davantage d'eau sur lui. Un bâton en bois a été placé devant lui et le manche de pioche a été inséré entre ses bras et tiré vers le haut jusqu'à ce qu'il étouffe presque. Quand ils ont eu fini, il a été traîné jusqu'à la cellule. Il était incapable de se tenir debout.
Les détenus ont été choqués quand ils ont vu son visage couvert d'ecchymoses et gonflé. Le bas de ses jambes était plus gros que ses cuisses, et il était meurtri des genoux jusqu’aux orteils et à la plante des pieds. Les autres détenus dans la cellule, tous des meurtriers et des toxicomanes, ont maudit la police pour leur cruauté. M. Liu avait une jambe fracturée et il ne pouvait pas tenir debout plus de cinq minutes dix jours après l'incident.
Mais la police l'a battu à nouveau quand il est allé un peu mieux.
La famille de M. Liu a engagé un avocat pour demander réparation pour les atrocités qu'il avait endurées aux mains de la police. Le procureur a demandé à voir M. Liu le 2 septembre 2013, mais le gardien Li Qingguo du centre de détention a refusé sans raison apparente. L'avocat a indiqué qu'il allait poursuivre en justice le gardien. Lorsque l'avocat est parti, la police a torturé à nouveau M. Liu. Il a été menotté au sol pendant une journée et placé sur un « lit d'étirement » pendant un autre jour.
Mme Zhang Guozhen, la cinquantaine, a pris sa retraite de la raffinerie de Nongan. Elle a été arrêtée trois fois et a été emprisonnée dans un camp de travaux forcés pour sa croyance dans le Falun Gong. Elle a été arrêtée chez sa mère le 3 novembre 2012, interrogée dans le département de police de Nongan, et emmenée au centre de détention de Nongan à 20h00 ce soir-là.
Simulation de torture : Suspendue et battue
Le capitaine Tang Ke et les instructeurs Zheng Yongfeng et Zhou Dahai de la Division de la sécurité intérieure de Nongan ont emmené Mme Zhang dans la salle d'interrogatoire de l'escadron N° 5 de l'infraction criminelle quatre jours plus tard, à environ 21h00 Elle a été suspendue par les pouces puis les quatre policiers l'ont battue avec des manches de pioche et des tubes en caoutchouc. Elle a été menottée dans le dos puis soulevée pour infliger une douleur atroce.
Mme Zhang était incapable de se mettre debout après le passage à tabac, mais la police l'a forcée à marcher. Après avoir été traînée dans la cellule, les détenues l’ont aidée à découper son pantalon. Les plus de 30 détenues ont été horrifiées par ce qu'elles ont vu et quasiment chacune a fondu en larmes. Les deux jambes de Mme Zhang étaient brisées et sanglantes. Ses cuisses, ses hanches, devant et derrière étaient terriblement tuméfiées. Ses bras et ses jambes étaient si douloureux qu'elle n'osait pas bouger, et elle ne pouvait ni parler ni respirer profondément à cause de la douleur dans sa poitrine. Une des détenues a demandé à la police : « Pourquoi l'avez-vous battue comme ça ? » La police a dit : « Qui nous a vus la battre ? Elle est tombée toute seule. »
Le centre de détention a emmené Mme Zhang à l'Hôpital provincial de la ville de Changchun à deux reprises pour être examinée. Le personnel du centre de détention a été choqué par son état et s'est écrié : « Comment ont-ils pu la tabasser comme ça ? Ils auraient pu la tuer. »
Mme Zhang a été emmenée à l'Hôpital de Changchun pour une opération. Le docteur a dit que ses jambes avaient subi des blessures graves et que l'un des nerfs était mort. Un os de la jambe était fracturé. Elle a été ramenée au centre de détention le 6 février 2013, et boitait encore en octobre 2013, quand elle a été emmenée au palais de justice pour assister à son procès.
M. Yang Hongbiao est médecin. Il a aidé des milliers de patients et il a une très bonne réputation. Il aidait souvent les pauvres en réduisant leurs frais, et fournissait des services gratuits et des médicaments aux femmes âgées. Cela n'a pas empêché les agents du PCC de l'arrêter et de le condamner à la prison.
Entrave à la justice
Huit avocats ont été engagés par les familles des pratiquants pour défendre ces derniers, mais ils ont été entravés par les fonctionnaires à chaque étape de la procédure. Pour les empêcher de représenter les accusés, on leur a dit : « Les avocats n'ont pas l'autorisation de représenter les cas impliquant le Falun Gong. »
Le directeur du centre de détention, Li Qingguo, a déclaré avec arrogance : « Pour les autres cas d'accord. Mais vous n'êtes pas autorisé à rencontrer des clients qui pratiquent le Falun Gong. Les affaires impliquant le Falun Gong sont en dehors de la loi. »
Le directeur adjoint de la cour Guo Qingxi a dit : « Avez-vous déjà vu ce qu'est la justice sous le règne du PCC ? C'est assez caractéristique de la façon dont la justice est traitée dans la province du Jilin. » Les avocats ont contacté de nombreux fonctionnaires, qui leur ont dit qu'ils n'étaient pas en mesure de prendre de décision faisant autorité. On leur a conseillé d’aller parler au directeur du Bureau 610, Ma Chi.
Une autre chose étrange est arrivée lorsque la famille est allée au tribunal pour demander un permis d'entrée afin d’assister au procès le 8 octobre 2013. Le directeur adjoint de la cour criminelle, Guo Qingxi, a déclaré : « Nous émettrons les convocations au moment du procès. Nous allons délivrer des permis à tous ceux qui en veulent. » Le 11 octobre 2013, lorsque la famille est allée demander les autorisations après avoir appris la date du procès, Guo a dit : « Allez au premier étage et demandez les. » La réception a déclaré « Notre tribunal ne délivre jamais de permis d'entrée. Il suffit d’arriver avant le procès. »
Le 10 octobre 2013, l'avocat de Mme Yang Wenjuan est allé à la cour pour organiser le procès. Il voulait aussi rencontrer sa cliente mais n'y a pas été autorisé. Guo n'a pas dit à l'avocat que le procès aurait lieu lendemain. Selon la loi, les familles et les avocats de la défense doivent être informés d'un procès sept jours à l'avance.
Le département de police du canton de Nongan a arrêté les pratiquants et les a torturés pendant l’interrogatoire. Ils ont fouillé leurs domiciles et empêché leurs avocats de les voir. Le Parquet du district et le tribunal ont empêché les avocats de la défense de consulter les dossiers judiciaires et de servir comme avocats de la défense. Ils ont également omis d'informer les familles et les avocats de la date du procès. Ces irrégularités sont de graves violations des procédures juridiques reconnues, et les verdicts devraient être annulés.
Participants connus pour avoir persécuté ces pratiquants :
Zhang Liqiang, directeur adjoint du tribunal : +86-431-83267018, +86-431-83209922, +86-13174356566 (mobile)
Wang Zhangshun, directeur adjoint de la cour : +86-431-83209967, 86-13364600221
Sun Yubao, chef adjoint de la cour criminelle : +86-431-83209944, +86-13843070699, +86-431-83212410 (domicile)
Liu Yiran, directeur du département des opérations : +86-431-83209956, 86-13364600863, 86-431 -83233116
Zhang Wenkai, juge surintendant : +86-13756622228
Traduit de l'anglais en Europe
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