(Minghui.org) « La menace de violence mondiale basée sur le sexe », audition organisée le 20 novembre 2013 par le représentant de la Commission des droits humains,Tom Lantos, dans les bâtiments du Rayburn House Office au sein du Congrès américain, incluait dans son rapport officiel les témoignages de deux pratiquantes de Falun Gong.

Il s'agissait de Mme Ma Chunmei, une victime du nord de la Chine et de Mme Wang Chunying, une victime du tristement célèbre camp de travaux forcés de Masanjia.

Capture d'écran de la page Web des archives officielles de l’audition du Congrès concernant « la menace de violence mondiale basée sur le sexe ». Les noms de Mme Ma Chunmei et de Mme Wang Chunying apparaissent sur la colonne de gauche. Cliquer sur leur nom dirige vers une version PDF de leurs témoignages sur le site Web.

Selon la page officielle du rapport de l’audition : « Cette audition entend explorer la série de menaces auxquelles font face les femmes et les jeunes filles. Elle entend également explorer jusqu’à quel point les programmes de développement et d’assistance humanitaires des États-Unis traitent les besoins des survivantes de violences basées sur le sexe (GBV : « Gender-Based Violence ») en situation d’urgence, de post-urgence et de développement. »

GBV est une violence physique et sexuelle contre les femmes et les jeunes filles. Étaient présentes à l’audition Catherine Russel, ambassadrice pour les questions concernant les femmes en général au Ministère des Affaires étrangères et Carla Koppel, Responsable en chef de la stratégie, USAID (ancienne coordinatrice en chef pour l’égalité des sexes et l’acquisition de leurs droits par les femmes) et des représentantes de nombreuses organisations non gouvernementales (ONG).

Dans son témoignage écrit Mme Ma décrit les tortures qu’elle a subies dans le camp de travail de Heizuizi dans la ville de Changchun, province du Jilin :

« J’ai été privée des visites de ma famille, on ne me donnait aucuns vêtements de rechange ni beaucoup d’occasions de me laver ou de laver mes vêtements. »

« Les poux et la gale ont fait que tout mon corps me démangeait et était enflammé. Des prisonnières désignées me gardaient sous surveillance constante. Chaque aspect de la vie dans le camp était une torture, alors un jour je me suis levée dans la salle à manger et j’ai exposé ces crimes aux 700 ou 800 personnes qui s’y trouvaient.

« Un groupe de gardes est arrivé et ils m’ont couvert la bouche puis m'ont traînée à l’écart. La douleur et la peur étaient trop fortes et j'ai essayé de m’assommer en me jetant tête la première contre un mur. Ils m'ont traînée en haut de deux volées d'escaliers et suspendue par les menottes. Après avoir repris connaissance, les gardes m'ont menottée au cadre métallique d’un lit dans la position de l’aigle déployé pendant trois jours entiers. On ne m'a donné ni nourriture ni eau. »

Le mari de Mme Ma a été contraint de divorcer alors qu’elle était en prison en 2003.

Le témoignage de Mme Wang Chunying révèle une analyse de sang au camp de travail de Masanjia l'après-midi du 12 mai 2008. Mme Wang a été l'une des plus de 200 pratiquants de Falun Gong détenus qui ont été soumis à une prise de sang forcée. En tant qu’infirmière, Mme Wang savait que pour tester les fonctions du foie et des reins, seuls 2 ml de sang étaient nécessaires. Pourtant, on lui a pris 5 ml de sang. Elle soupçonne que Masanjia était impliqué dans des opérations secrètes, telles que tenir des détenus prêts pour la compatibilité de tissus en vue de prélèvement forcé d'organes.

Le site Minghui a documenté des avortements forcés, des fausses couches suite à des coups violents, des abus sexuels et des viols ainsi que de nombreux autres cas de violences sexistes dans la persécution du Falun Gong en Chine. (Voir : )

Traduit de l'anglais en Europe