(Minghui.org) Une marche et un rassemblement public à Hong Kong saluant le neuvième anniversaire de la publication des Neuf commentaires sur le Parti communiste se ont eu lieu le 30 novembre 2013. Les événements ont appelé à mettre fin à la persécution du Falun Gong en Chine et à soutenir les plus de 150 millions de Chinois qui ont démissionné du Parti communiste chinois ( PCC) et de ses organisations affiliées.

Inspiré par les Neuf commentaires, le mouvement « Tuidang » pour démissionner du Parti a été lancé en décembre 2004. Beaucoup de touristes chinois qui se trouvaient au rassemblement et au défilé ont rejoint le mouvement en déclarant leur démission du PCC .

Pendant le rassemblement, des avocats des droits de l'homme et des représentants d'associations médicales ont présenté des preuves de prélèvements forcés d'organes à vif sur des pratiquants de Falun Gong en Chine. Les membres législatifs de Hong Kong se sont prononcés contre les crimes du PCC, reconnaissant que les pratiquants de Falun Gong ne sont pas seuls dans leurs efforts pour faire respecter les droits fondamentaux de l'homme.

Les défenseurs des droits civiques chinois Hu Jia, Zhu Xinxin et Xu Chongyang, se sont joint à l'événement grâce à des discours pré-enregistrés sur vidéocassettes. Ils ont appelé à traduire les responsables en justice et ont encouragé les compagnons chinois à rejoindre le mouvement Tuidang pour démissionner du PCC.


La marche de deux heures a commencé à midi. Environ 900 pratiquants de Falun Gong ont défilé dans le centre-ville et sont arrivés dans les bureaux de l'Administration centrale. Beaucoup de piétons et de touristes se sont arrêtés pour prendre des photos. La foule s'est rassemblée pour regarder la marche, et de temps en temps, des voix de soutien se faisaient entendre : « Allez Falun Gong ! »

Les pratiquants de Falun Gong et des gens de tous les horizons tiennent un rassemblement devant les bureaux de l'administration centrale, appelant à la fin des crimes haineux de prélèvements d'organes à vif perpétrés par le PCC.

Une marche d'environ 900 pratiquants de Falun Gong à Hong Kong attire l'attention des piétons et des touristes en provenance de Chine.

Un homme d'âge moyen de la province du Hunan a filmé la marche avec son téléphone. Il se disait : « N'ont-ils pas affirmé que personne ne pratique le Falun Gong ? Ne disaient-ils pas qu'il était interdit ? » Quand il a appris que près de 100 millions de personnes dans plus de 100 pays et régions pratiquaient, il était sous le choc. Lorsque le défilé a croisé le terrain de jeux de Southorn, de nombreux touristes sont sortis pour regarder. En apercevant la banderole dénonçant les crimes de prélèvement d'organes commis par le PCC, les gens sur la route King de la place New Trend ont secoué la tête en condamnant : « [Le PCC est] vraiment cruel ! »

Dane, un citoyen britannique du Royaume-Uni qui a déjà vécu à Hong Kong pendant deux ans, a suivi le défilé tout le long du chemin jusqu'à la fin, prenant des photos en chemin avec son appareil photo professionnel. Il a expliqué qu'il avait vu quelques défilés de Falun Gong. Il était curieux de voir la relation entre Hong Kong et la Chine continentale, en ce qui concerne la liberté d'expression, la liberté de réunion et la liberté de protestations. Il comprenait les appels des pratiquants de Falun Gong. Il s'opposait au prélèvement d'organes à vif et au meurtre des pratiquants de Falun Gong, et il a dit qu'il allait partager les photos sur le défilé avec des amis pour aider à diffuser le message.

Une conférence de presse a été tenue à l'arrivée des pratiquants devant les bureaux de l'Administration centrale. L'avocat de renommée mondiale, défenseur des droits de l'homme, David Matas du Canada, l'avocate des droits de l'homme, Mme Teresa Chu de Taïwan, M. Huang Shi-wei, vice-président de l'Association internationale de soins des greffes d’organes (Organ Care) basée à Taipei et plusieurs conseillers législatifs et membres du conseil des districts de Hong Kong ont exprimé leur soutien au rassemblement ou livré des discours pré-enregistrés.

Le porte-parole de l'Association du Falun Dafa de Hong Kong : La justice et la vérité vont prévaloir.

M. Kan Hung-cheung, porte-parole de l'Association de Falun Dafa de Hong Kong a adressé la foule, déclarant : « Un torrent écrasant de justice se forme rapidement partout dans le monde pour s'opposer à la persécution de tous les Chinois par le PCC et pour remédier à ses crimes odieux. » Il a exprimé sa confiance que la vérité et la justice allaient prévaloir et que lorsque la justice prévaudra, grâce à des millions et des millions de personnes dans le monde qui s'affirment, ce sera la fin du PCC, la force la plus malveillante de notre temps. »

M. Kan Hung-cheung, porte-parole de l'Association du Falun Dafa de Hong Kong, a déclaré dans son discours qu'il était convaincu que la justice allait prévaloir.

Les intervenants à la conférence de presse comprenaient David Matas avocat des droits de l'homme de renommée mondiale (en haut à gauche), l'avocate des droits de l'homme Mme Teresa Chu de Taïwan (en haut à droite), M. Huang Shi-wei vice-président de l'Association internationale de soins des greffes d’organes (Organ Care) basée à Taipei (en bas à gauche) et M. Lam Sum Shing, ancien membre du conseil de district.

Les intervenants à la conférence de presse incluaient l'ancien membre du conseil législatif M. Tsang Kin-Shing (en haut à gauche), le pasteur Fung Chi Wood de l'Église anglicane de Hong Kong (en haut à droite), l'Hon. Leung Kwok Hung membre du conseil législatif qui jure d'apporter les prélèvements d'organes à l'attention du conseil législatif (en bas à gauche) et Sai Kung membre du conseil de district M. Lam Wing-yin (en bas à droite).

David Matas : Les camps de travaux forcés sont des réserves à organes pour les prélèvements forcés d'organes

M. David Matas a réfuté l'approvisionnement d'organes vanté par les fonctionnaires du PCC comme provenant de plus de 10 000 donateurs et condamnés à mort exécutés chaque année. M. Matas a souligné qu'il y avait peu de donateurs et peu de détenus condamnés à mort en Chine (plus de 60 % des détenus en Chine souffrent d'hépatite). Quant aux questions soulevées par la communauté internationale de transplantation d'organes, les autorités chinoises n'ont pu répondre que par le silence.

M. Matas a déclaré que la majorité des organes en Chine provenait des pratiquants de Falun Gong. Ces pratiquants n'ont commis aucun crime, mais sont en détention sans avoir été condamnés. Ils ont été calomniés, arrêtés arbitrairement, torturés pour ne pas avoir abandonné leurs croyances. Ces dizaines de milliers de personnes qui refusaient de renoncer à leurs croyances ont disparu des camps de travaux forcés du PCC. Ces camps de travail sont d'immenses réserves à organes pour les prélèvements forcés d'organes.

Mme Teresa Chu : L'établissement d'une coalition mondiale des membres législatifs

Mme Teresa Chu, une avocate de Taïwan à la défense des droits de l'homme qui se concentre sur le Falun Gong, a proposé comment l'humanité peut arrêter la persécution et le prélèvement d'organes sur des pratiquants de Falun Gong au niveau étatique, régional et international.

Au niveau de l'État, elle a appelé les pays démocratiques du monde entier à adopter une loi interdisant aux gens d'être complices avec les crimes du PCC contre l'humanité, tels que les voyages en Chine pour des greffes d'organes et la formation de chirurgiens en provenance de la Chine.


Au niveau régional, Mme Chu a appelé, au nom de Médecins contre le prélèvement
forcé d'organes (DAFOH), à établir une coalition de membres législatifs qui transcende les frontières nationales et les lignes de parti politique.

Au niveau international, DAFOH a parrainé une pétition dans le monde entier qui a réuni les signatures de plus de 800 000 personnes dans 32 pays depuis juin 2013. Parmi ceux qui ont signé la pétition, on compte plus de 7 000 médecins, plus de 500 membres législatifs nationaux ou locaux et plus de 400 avocats. Il est prévu que les représentants présenteront la pétition d'un million de signatures à l'Organisation des Nations Unies à Genève.

En concluant son discours, Mme Chu a appelé au personnel médical impliqué à se dégager de toute participation à la persécution et à fournir des preuves pour compenser leurs méfaits.

Le vice-président de l'Association internationale de soins des greffes d’organes basée à Taipei : Le prélèvement forcé d'organes transforme les médecins en démons

Dr Huang Shi-wei, vice-président de l'Association internationale de soins des greffes d’organes basée à Taipei, a observé que, entre 2 000 et 2 007, le nombre d'hôpitaux de transplantation d'organes en Chine est passé d'environ 100 à plus de 600. Il a dit que la cruauté de la persécution a dépassé celle de tous les régimes pervers dans l'histoire. Les diverses expériences pratiquées sur des humains par les médecins nazis sur les juifs pendant la Seconde Guerre mondiale ont abouti à la grave résolution « Plus jamais » et à la Déclaration de Genève.

Il a dit que, ce qui a pris le monde civilisé par surprise, c'est que pendant cette ère d'attention aux droits de l'homme, la chirurgie de transplantation d'organes, qui était la fierté de la communauté médicale, a été transformée en un tel crime par le PCC. C'est une humiliation pour l'humanité, a déclaré M. Huang. Il s'est avéré que les patients sont devenus complices des crimes contre l'humanité, et que les médecins sont devenus des démons sous le régime communiste. Dr Huang a appelé les gens à éveiller leur conscience et à s'avancer, car nous serons responsable de l'incessant silence face à l'histoire, les générations futures et l'histoire de la science médicale.

Les membres du Conseil législatif de Hong Kong, entre autres, condamnent la brutalité du PCC

L'Hon. Leung Kwok Hung, membre du Conseil législatif de Hong Kong, qui a aidé à organiser un colloque dans le complexe du Conseil législatif, a fermement condamné l'extrême méchanceté de prélèvement d'organes sur des pratiquants de Falun Gong par le PCC. Il a précisé dans son discours que le gouvernement de Hong Kong devrait prendre des mesures concrètes pour interdire les transplantations illégales d'organes et interdire la vente d'organes humains.

M. James Hon Lin-shan, porte-parole de la Ligue pour la défense de la liberté de Hong Kong, a déclaré dans son discours : « Nous ne devons pas rester silencieux suite à chaque occasion qui se présente pour souligner la brutalité du PCC. Nous ne devons pas rester silencieux. Aujourd'hui, nous devrions tous aller de l'avant, et parler à nos amis partout dans le monde au sujet de ces crimes. » Il a condamné « les actes brutaux inhumains, totalement contre l'humanité » commis par le PCC. Il a demandé à la foule de soutenir la pétition du Falun Gong pour permettre aux gens de Hong Kong ainsi qu'aux gens du monde entier de savoir que le prélèvement d'organes ne peut être toléré.

Également présent pour soutenir le rassemblement, il y avait l'ancien membre du conseil de district M. Lam Sum Shing, père de l'enseignant de l'école primaire Alpais Lam Wai-sze qui a parlé au nom du Falun Gong, M. Tsang Kin-shing, fondateur de Citizens' Radio, le membre du conseil de district M. Lam Wing-yin et l'ancien membre du conseil législatif Rev Fung Chi Wood.

Les membres du conseil législatif de Hong Kong, l'Hon. Albert Ho Chun-yan, l'Hon. Lee Cheuk-yan, l'Hon. Leung Yiu-chung et l'Hon. Sin Chung-kai ont livré des discours pré-enregistrés sur vidéocassettes, appelant le monde entier à condamner la brutalité du PCC.

En outre, les défenseurs des droits de l'homme de Chine continentale, M. Hu Jia, M. Zhu Xinxin et M. Xu Chongyang ont également livré des discours pré-enregistrés condamnant la brutalité des prélèvements d'organes du PCC, appelant à traduire en justice les principaux responsables et en encourageant les compagnons chinois à se joindre à la vague des démissions du PCC.

Les touristes chinois démissionnent du PCC au cours de l'événement

Lors de la conférence de presse, les bénévoles aidant les gens à démissionner du PCC sur les sites touristiques de Mid-Levels, un quartier résidentiel de prestige sur l'Île de Hong Kong, ont partagé leurs histoires. Un homme d'âge moyen de Chongqing a courageusement démissionné du PCC avec son nom légal après avoir écouté les faits.

Quatre jeunes hommes de Pékin avaient écouté des programmes de Radio Son de l'Espoir en utilisant un logiciel qui contourne la censure de l'Internet. Ils ont émis de façon officielle leur souhait de démissionner du Parti en soumettant leurs déclarations aux bénévoles lors de l'événement.

Un fonctionnaire qui a démissionné du PCC, la veille

Un ancien haut fonctionnaire de grande taille de 63 ans s'est approché d'un stand d'information à Hong Kong, la veille du rassemblement. Lisa, une bénévole, a commencé à lui parler. Au début, il n'a pas dit un mot. Lisa a demandé : « Est-ce que vous comprenez mon chinois ? » Il a hoché de la tête et a répondu : « Oui. » Lisa lui a alors demandé : « Avez-vous été un membre du PCC ? » Il a acquies de nouveau et dit : « Oui, j'étais un fonctionnaire. » Lisa lui a expliqué : « Démissionner du PCC n'est pas quelque chose pour que nous le voyions. Vous le faites pour que le ciel le voit [votre conscience]. Permettez-moi de vous donner le nom de Kang (santé) Fu (bonheur) que vous utiliserez pour démissionner du PCC, et de vous souhaiter santé et bonheur. Cela vous plaît ? » Le fonctionnaire a accepté volontiers. Lisa lui a dit de se rappeler : « Falun Dafa est bon ! » Il a hoché de la tête et s'est prosterné humblement.

Ensuite lorsque Lisa a parlé à un jeune homme dans la vingtaine, le jeune homme a continué sa lecture et n'a pas répondu. Le fonctionnaire de haut rang, qui était à quelques pas de là, s'est retourné vers lui et a dit : « Le Parti communiste est le pire parmi les fripouilles ! » Le jeune homme a immédiatement démissionné du PCC.

Traduit de l'anglais au Canada