Fahui de Minghui | En dormant seulement trois heures par nuit, je peux faire tout ce qu'un pratiquant doit faire

(Minghui.org) J'ai servi dans l'armée de 1979 à 1993, après quoi j'ai été transféré à un département de discipline du gouvernement local. J'étais en mauvaise santé avant de m'engager sur le chemin de la cultivation et pratique du Falun Dafa.

J'ai coupé mes heures de sommeil à trois heures par nuit, pour m'adapter au travail, à plusieurs heures d'étude de Fa par jour, à la pratique des exercices et à la clarification des faits à propos du Falun Dafa. Dormir à peine trois heures par nuit n'a pas affecté ma capacité de faire tout ce qui est requis d'un pratiquant de Falun Dafa.

Bonjour vénérable Maître ! Bonjour compagnons de pratique !

Les compagnons de pratique m'ont posé des questions sur mon horaire quotidien. Avant de partager sur mon agenda, je leur ai dit que je ne dormais qu'entre trois et quatre heures par nuit. Quand je rentre du travail, je mange, puis j'étudie le Fa. Ensuite, je dors de 20 h 30 jusqu'à ce qu'il soit temps d'émettre la pensée droite. Après cela, j'étudie le Fa et je pratique les cinq exercices. Après avoir émis la pensée droite à l'heure fixée, j’envoie des documents de la clarification de la vérité. Si le temps le permet avant ou après mon travail, je prépare davantage de courrier clarifiant la vérité.

Depuis janvier 2009, je suis cette routine et cela n'a pas été facile à faire. Au début, j'avais du mal à rester réveillé après minuit. Pour remédier à cela, je me levais, m'agenouillais pour étudier, lavais mon visage avec de l'eau froide et faisais tout ce à quoi je pouvais penser. Après un certain temps, je n'avais plus envie de dormir et même si je ne dormais pas, j'étais énergique le lendemain.

En fait, je suis un ancien pratiquant qui a commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1995. J'ai été illégalement détenu dans un camp de travaux forcés pendant un an et demi et emprisonné pendant cinq ans et demi, un total de sept ans, et j'ai été libéré en 2009. Après avoir été libéré, j'ai senti que je devais rattraper le temps perdu. C'est pourquoi j'ai opté pour l'horaire de trois heures de sommeil.

Faire appel pour le Falun Dafa

Après que le Parti communiste chinois (PCC) ait interdit le Falun Dafa et ait commencé à le persécuter en 1999, les compagnons de pratique et moi sommes allés au gouvernement provincial pour faire appel pour le droit de pratiquer. Nous avons été invités à discuter de la pratique avec les responsables gouvernementaux. Nous avons commencé par leur dire les raisons pour lesquelles le Falun Dafa apporte des avantages à la société sans aucun dommage.

Je leur ai également raconté l'histoire de ma vie, à commencer par mon service dans l'armée de 1979 à 1993 et mon transfert vers un département de discipline du gouvernement local. J'étais en mauvaise santé à ce moment-là, et les médecins de l'Hôpital international de la paix m'avaient diagnostiqué un problème cervical, une maladie cardiaque, de l'angine de poitrine, une maladie neurologique, un trouble obsessionnel-compulsif et bien plus encore. Je devais aller chaque semaine à l'hôpital pour un traitement. Pour échapper à la douleur et à la maladie, j'ai étudié un certain nombre de pratiques de qigong, mais en vain.

En 1995, un collègue m'a présenté le Falun Dafa. J'ai immédiatement acheté le livre principal, Zhuan Falun, et l'ai lu d'un bout à l'autre. Après avoir lu le livre, j'ai cessé de prendre des médicaments sans aucun problème. Ma tension artérielle est redevenue normale, et comme je continuais la pratique, j'ai retrouvé une bonne santé.

Auparavant, j'avais beaucoup de mauvaises habitudes, comme ne pas payer pour la nourriture que je mangeais au travail, à la cafétéria dont j'étais le gérant. Après avoir pratiqué le Falun Dafa, j'ai payé pour ce que je mangeais. Le week-end, j'achetais des fournitures pour la cafétéria et étais censé recevoir un remboursement de 20 yuans, que je ne demandais pas. Quand la nourriture disparaissait, je la remplaçais avec mes propres fonds. Je n'écrivais plus de faux reçus, car je vivais selon les principes du Falun Dafa, Authenticité-Bienveillance-Tolérance.

Après avoir parlé aux représentants des gouvernements provinciaux, les policiers nous ont dit que nous pouvions partir. Comme je partais, j'ai vu plusieurs pratiquants en train de remplir des formulaires, fournissant leurs adresses personnelles. Je leur ai dit que, parce que nous cultivons le Falun Dafa, nous sommes de bonnes personnes et ne devrions pas avoir à s'enregistrer auprès des autorités. Certains des pratiquants ont suivi mon conseil et sont partis. Ceux qui ont fourni leurs renseignements personnels ont été harcelés par les fonctionnaires du PCC. Ils ont été emmenés dans des centres de lavage de cerveau gérés par le gouvernement. Je me suis rendu compte que, tant que nous ne coopérions pas avec les laquais du PCC, ils ne pouvaient pas nous persécuter.

Détenu dans un camp de travaux forcés

J'ai été arrêté et emmené dans un camp de travaux forcés. Lorsque l'article du Maître, « Une suggestion » de Points Essentiels pour un avancement diligent II a été publié, nous avons réussi à le distribuer à tous les pratiquants dans ce camp. Après cela, ils ont tous condamné les certificats de « transformation ». Les gardes ont commencé à paniquer, et j'ai été transféré, de la Deuxième équipe à la Troisième équipe.

Nous étions deux pratiquants dans la Troisième équipe. Nous avons commencé à étudier Hong Yin et d'autres articles. J'ai dit au prisonnier en chef : « Qiao Shi a fait une enquête sur le Falun Dafa et a conclu que cela bénéficie à la société. » J'ai parlé de Jiang Zemin qui, par jalousie, a initié la persécution, parce que tellement de gens étaient impliqués dans la pratique. Je lui ai parlé de la mise en scène de l'auto-immolation à Tiananmen. J'ai souligné les erreurs dans l'auto-immolation : « Comment se fait-il que la bouteille d'essence en plastique n'ait pas été endommagée quand elle a brûlé ? Pourquoi les cheveux de Wang Jindong n'ont-ils pas brûlé ? Pourquoi les policiers se promenaient-ils avec des extincteurs sur le dos ? »

J'ai décidé d'écrire une lettre de 16 pages pour clarifier la vérité. Dans la lettre, j'ai dit que, parmi les pratiquants, il y avait des gens très instruits et des fonctionnaires de haut niveau. Ils pouvaient juger le bien du mal. Ils avaient connu les nombreux mouvements politiques initiés par le PCC et pouvaient distinguer la vérité du mensonge. J'ai insisté sur les bienfaits pour la santé dont jouissaient les pratiquants. J'ai dit qu'on avait diagnostiqué à mon père un cancer et qu'il avait retrouvé la santé après avoir pratiqué le Falun Dafa et était toujours en vie. J'ai fourni des détails sur la façon dont tout le monde dans ma famille bénéficiait de la pratique du Falun Dafa.

Les dirigeants des détenus ont changé leur attitude après avoir côtoyé les pratiquants et ils nous admiraient pour avoir osé tenir tête aux gardes. Ma lettre a circulé parmi tous les membres de la Troisième équipe, y compris les gardes. Un jour, alors que je faisais les exercices, un gardien m'a demandé ce que je faisais. Le chef des prisonniers a dit que je me reposais avec les yeux fermés.

Sauver mon mariage

En 2009, après avoir été détenu à la prison pendant plus de cinq ans, j'ai été libéré. J'ai été immédiatement frappé par une tribulation. Mon frère, le mari de ma deuxième sœur et sa sœur sont venus me chercher. Ils ont voulu me ramener dans ma ville natale parce que ma femme avait demandé le divorce. J'ai dit que je devais en discuter avec ma femme parce que les pratiquants ne divorcent pas. Si j'étais divorcé, les gens penseraient que c'était à cause de la pratique du Falun Gong.

Ma femme a dit que je pouvais garder tout l'argent, qu'elle ne voulait que le divorce, parce que vivre avec moi ne lui apportait que des souffrances et elle était malheureuse. Elle s'est plainte que notre maison avait été mise à sac par les policiers et qu'il avait fallu trois jours pour remettre les choses en ordre. Elle s'est plainte d'avoir été seule quand j'étais dans l'armée et même quand notre enfant était né. Elle en avait beaucoup à dire.

Puis j'ai pu placer un mot. Je lui ai dit que la situation n'était pas à mon goût non plus. Mais qu'elle devait voir que le PCC était le coupable, et non les pratiquants. J'ai expliqué mon raisonnement par divers exemples. Je lui ai demandé : « Si mon Maître est diffamé, ne devrais-je pas parler ? » Puis je lui ai rappelé les nombreuses maladies dont j'avais souffert, qui n'avaient pas été guéries, même après que nous ayons dépensé jusqu'au dernier centime. Pourtant, après avoir pratiqué le Falun Dafa, j'ai retrouvé la santé sans dépenser un centime. J'ai parlé d'elle, des maladies de notre fils et de mon père et comment tout le monde retrouvait une bonne santé après avoir pratiqué le Falun Dafa. Je lui ai également rappelé l'époque où j'avais été frappé par une voiture sans être blessé, ainsi que d'autres incidents qui montraient la puissance du Falun Dafa. J'ai dit : « Il est vrai que toi et notre enfant avez beaucoup souffert, et je ne voulais pas que cela se produise. Le PCC ne m'a pas seulement persécuté, mais il a aussi persécuté ma famille. C'est le PCC qui est responsable de la dégradation de notre relation. »

Mes beaux-parents ont dit que si jamais j'étais emprisonné de nouveau, je devais être d'accord pour divorcer. Ils avaient beaucoup à dire. Je leur ai répondu : « Maintenant, je suis libre et je vais me rattraper. » Après avoir dit cela, ma femme a accepté d'essayer à nouveau. J'ai aidé aux tâches ménagères et j'endurais quand ma femme se plaignait. La vie a continué et je traitais toujours tout le monde sur la base des principes, Authenticité-Bienveillance-Tolérance.

Introductions bénéfiques avant de parler du Falun Dafa

En 1988, j'étais commandant de compagnie pendant la guerre au Vietnam. Après mon retour du front, j'ai été promu sous-commandant de bataillon, un officier de grade de lieutenant commandant, et mon bataillon a été classé comme un groupe de combat d'élite. Le 2 juin 1989, le général de la 38e section militaire a refusé d'aller à la Place Tiananmen pour réprimer les étudiants. Nous avons été assignés à cette tâche, et j'ai été témoin, de première main, du massacre de la place Tiananmen du 4 juin.

Parfois, j'utilisais les informations ci-dessus avant de clarifier les faits à quelqu'un sur le Falun Dafa. Après cela, tout le monde écoutait ce que j'avais à dire. J'ai également parlé des mouvements politiques lancés par le PCC et demandé aux gens, s'ils étaient au courant du nombre de Chinois qui avaient été persécutés à mort. Il y a tellement d'événements historiques qui peuvent être utilisés avant d'introduire le Falun Dafa, pour attirer l'attention des auditeurs.

L'émission de la pensée droite

J'émettais généralement la pensée droite, quatre fois par jour, et les rattrapais plus tard, si je ratais les moments fixés. L'émission des pensées droites fonctionne bien après quelques heures de sommeil ou après avoir fait des documents de Falun Dafa clarifiant la vérité. J'émettais aussi des pensées droites tout en parlant aux gens à propos du Falun Dafa.

Avant de poster les paquets de clarification de la vérité, je parle aux dépliants et leur dis à quel point il est important de sauver les êtres, puis, j'émets la pensée droite. Certains compagnons de pratique ont dit que les écoles primaires et secondaires ne pouvaient pas accepter des documents de Falun Dafa. J'ai éliminé cette pensée et j'ai envoyé ces lettres avec un grand succès. Les amis qui avaient reçu mes lettres me le confirmaient. Après avoir posté ces lettres au juge en chef du tribunal, au chef du pouvoir judiciaire, et au Bureau 610, on m'a dit qu'ils les avaient reçues personnellement.

Éliminer la peur

Quand j'ai commencé à parler aux gens des faits sur le Falun Dafa, j'étais gêné par l'attachement à la peur et à l'incertitude. Un jour, je me promenais sur un pont et je me demandais si je devais parler à la personne devant moi. J'ai brisé la glace en entamant la conversation. Puis je lui ai demandé s'il avait entendu parler des démissions du PCC. Comme il n'en avait pas entendu parler, j'ai dit : « Il est important de quitter le PCC, la Ligue de la Jeunesse et les Jeunes Pionniers. » Il a répondu avec une expression effrayée : « Vous mangez la nourriture du PCC et acceptez un salaire du PCC, mais vous voulez encore vous opposer au Parti. Comment pouvez-vous faire cela ? » Je me sentais froid et amer dans mon cœur et je n'avais aucune idée comment poursuivre. Alors j'ai marché lentement pour le laisser passer devant moi. Après une minute, il s'est retourné et m'a lancé un regard. Mon cœur battait et je craignais d'être rapporté à la police.

Un jour, j'ai mis des DVD de Shen Yun dans des voitures. Un jeune homme a ouvert sa voiture. Il a vu le DVD et l'a jeté hors de sa voiture. J'ai eu froid et la peur est entrée dans mon esprit. J'ai songé à cesser mes efforts de clarification de la vérité. Je ne bougeais pas et je regardais. Ensuite, une passante âgée a ramassé le DVD. Ceci m'a calmé le cœur.

Une autre personne est arrivée à sa voiture et a dit à son ami : « Regarde ça. » J'ai pensé que c'était tout arrangé par le Maître. Cela m'a montré que je devais avoir confiance, car lorsqu'un pratiquant a confiance, il peut faire ce qu'il doit faire. Peu à peu, je suis devenu plus courageux et ma confiance s'est accrue. Maintenant, quand je rencontre les gardes de sécurité de la communauté, je leur donne des documents sur le Falun Dafa et leur parle de Shen Yun Performing Arts. Je leur dis les faits sur la persécution du Falun Dafa et les conseille pour les programmes logiciels qui contournent le blocus d'Internet chinois.

Demander l'aide du Maître

À certains moments critiques, il est important de demander l'aide du Maître. Un jour, alors que je mettais des DVD de clarification de la vérité dans une boîte aux lettres, plusieurs sont tombés par terre. J'ai entendu des pas et instantanément j'ai demandé l'aide du Maître. Je lui ai dit dans mon esprit : « Sauver les gens est ce qu'il y a de plus droit, et nul ne devrait être autorisé à interférer avec moi. » L'homme m'a croisé sans me regarder.

À une occasion, quand je distribuais des documents, une personne s'est approchée très près de moi et m'a examiné attentivement. Je me suis dirigé vers la porte et il m'a suivi, j'ai alors discuté avec l'agent de sécurité. Après avoir observé cela, l'homme a rebroussé chemin et il est parti. J'ai dit au Maître : « Je n'ai pas terminé ma tâche, alors je dois y retourner. » J'ai fait demi-tour et j'ai commencé à distribuer le reste des documents pendant une autre demi-heure. Soudain, j'ai senti la peur. Puis un courant chaud m'a traversé le corps du côté gauche. J'ai réalisé que le Maître m'indiquait que je devais distribuer le reste des documents. Tant que nous croyons dans le Maître et le Fa, rien ne va nous troubler.

Ce qui précède est mon partage d'expérience. Veuillez m'informer avec bienveillance si quelque chose n'est pas dans le Fa.

(Neuvième conférence de partage d’expériences par Internet de Minghui pour les disciples de Dafa de Chine continentale)

Traduit de l'anglais au Canada