Nom : Huang Yuanran (黄园然)
Sexe : Féminin
Âge : 40 ans
Adresse : Inconnue
Profession : Professeur à l'université internationale de Nanning
Date de la mort : 17 décembre 2012
Date de la dernière arrestation : 2000
Dernier lieu de détention : Un camp de travaux forcés
Agglomération : Nanning
Province : Région autonome de Zhuang Guangxi
Persécution endurée : Travail forcé, lavage de cerveau, condamnation illégale, extorsion, licenciement, fouille du domicile, interrogatoire.
(Minghui.org) Mme Huang Yuanran, une pratiquante de Falun Gong qui enseignait à l'Université internationale des professeurs à Guangxi, a souffert des années de persécution pour avoir persisté dans ses convictions. Son enregistrement de résidence a été annulé de force par son employeur et elle a été soumise à une arrestation illégale et au travail forcé. Elle est devenue sans domicile depuis 2011 en raison de la persécution. Mme Huang est décédée le 17 décembre 2012 à Guangzhou après une tentative d'arrestation le 30 octobre dans le canton de Lingshan, Guangxi. Avant sa mort, les agents du bureau 610 et le personnel de la division de la sécurité intérieure la surveillaient constamment, même à l’hôpital, où elle a séjourné avant de mourir.
Mme Huang Yuanran
Mme Yuang Yuanran de la ville de Nanning, la quarantaine, était professeur d'art à l'Université internationale des professeurs de Nanning. Elle était frêle et avait un grave problème cardiaque congénital l’empêchant de participer à des activités physiques intenses. Elle ne pouvait pas suivre les cours d'éducation physique avec les autres élèves de l'école, et souffrait de multiple attaques. Elle s’est trouvée à trois reprises dans un état critique. Après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong en 1996, la maladie de cœur de Mme Huang a disparu sans traitement. Mme Huang a depuis strictement suivi les principes de Vérité-Bonté-Tolérance du Falun Dafa. En raison de son bon caractère, ses collègues et étudiants appréciaient tous sa présence.
Licenciée par son employeur, son enregistrement de résidence annulé
En juillet 1999, le Parti communiste chinois (PCC) a lancé une persécution brutale contre le Falun Gong et mobilisé tous les médias contrôlés par l'État pour diffamer et salir la pratique sous tous les aspects. Mme Huang a persisté dans la pratique du Falun Gong en dépit de la persécution. Comme elle avait bénéficié du Falun Gong, elle a, avec ses compagnons de pratique, clarifié la vérité pour aider les gens à ne pas être trompés par le PCC et ne pas engendrer de haine envers le Falun Gong. Elle est allée à Pékin en appeler à la justice et clarifier les faits en octobre 1999.
Le bureau d'éducation de Guangxi a publié plus tard un document officiel de licenciement pour Huang Yuanran et son employeur l'a livrée à la police locale. Pour reprendre son appartement assigné par l’université, le rectorat a fait couper l'électricité et sceller le compteur électrique. Quand Mme Huang a déménagé, les responsables n'ont pas permis que son enregistrement résidentiel reste au collège et ils lui ont pris plus de 2 000 yuans en frais collatéraux pour la forcer à faire changer son enregistrement de résidence. Ils ont aussi informé la police locale qui a emmené Mme Huang du campus dans un véhicule de police.
Soumise au travail forcé, forcée à devenir sans domicile
Mme Huang Yuanran a été illégalement condamnée à deux ans de travaux forcés dans la deuxième moitié de l’année 2000. Pendant cette période, elle a été soumise à des séances de lavage de cerveau quotidiennes par les collaborateurs. En dépit de la persécution endurée, Mme Huang a toujours persisté dans la cultivation et les persécuteurs n'ont eu d’autre alternative que d’anticiper sa libération en 2001. Après sa libération, en raison de la persécution incessante du PCC et des menaces d’arrestation qui ont suivi, Mme Huang a dû devenir sans domicile.
Après presque dix ans de vie sans domicile, afin d'essayer de mener une vie normale, Mme Huang est allée en 2010 au département de police de Nanning pour obtenir une carte d'identité. L’employé n’a pas pu trouver son nom sur le tableau de service de la police sur Internet, parce qu'elle était devenue une personne non documentée. Plus tard, après des efforts importants de sa famille, Mme Huang a finalement obtenu une carte d'identité officielle et a pu de nouveau mener une vie normale.
Pendant la période où Mme Huang était dans un camp de travail et sans-domicile, le personnel du PCC a harcelé les membres de sa famille, leur causant d'énormes problèmes. Les parents de Mme Huang étaient tous deux quinquagénaires et leur santé s'est détériorée rapidement sous cette sorte de pression. Pour éviter le harcèlement constant des autorités, ils ont déménagé de la ville de Nanning pour la ville de Guangzhou. En 2010, Mme Huang a pu finalement apprécier un Nouvel an chinois paisible avec ses parents.
Le frère aîné de Mme Huang avait un cancer du poumon en phase terminale en 2009, qui coûtait plusieurs centaines de millier de yuans en traitement. Avant avril 2012, son cancer s'était étendu et les membres de sa famille étaient anéantis. Mme Huang et son mari se sont spontanément occupés de son frère aîné. Comme le traitement médical était si cher, sa famille ne pouvait plus se le permettre et sa femme avait l'intention de renoncer au traitement. Mme Huang a volontairement proposé de vendre la maison que ses parents lui avaient laissée pour obtenir l'argent pour son traitement. Après plusieurs mois à s’occuper de son frère, les amis et parents de Mme Huang en sont venus progressivement à comprendre et à admirer les pratiquants de Falun Gong. Son frère aîné a aussi commencé à pratiquer le Falun Gong et sa santé s'est améliorée. Les docteurs lui ont permis de quitter l'hôpital et de se reposer à la maison.
Cette période paisible n'a pas duré longtemps. En août 2012, sous l'excuse de la sécurité juste avant le 18eme Congrès du Parti du PCC, les autorités ont essayé de persécuter ceux qu'ils considéraient comme des « personnes clés. » Le département de police de Nanning et l'ancien employeur de Mme Huang ont découvert grâce à divers moyens où vivaient les parents de Mme Huang et son frère aîné et ils les ont illégalement mis sur écoute téléphonique pour lancer une nouvelle série de persécution contre Mme Huang. Elle et son mari ont dû encore une fois devenir sans domicile pour éviter d'être arrêtés.
Tentative d'arrestation finale
Les autorités du PCC ont mis au point un système de surveillance massif, surveillant toutes les activités et les lignes téléphoniques des pratiquants de Falun Gong. Ils ont localisé Mme Huang et son mari le matin du 30 octobre 2012, dans la ville de Lingshan, Guangxi. Ils ont fouillé leur domicile et leur ont volé deux ordinateurs portables, deux imprimantes, un graveur de CD, un appareil photo, deux téléphones portables, un disque dur externe, un lecteur flash, une tablette et des milliers de CD. On dit que les départements de police de Nanning, Qinzhou et Lingshan ainsi que différents bureaux 610 ont participé à cette action.
Au moment de l'arrestation, Mme Huang manifestait déjà des symptômes de maladie grave. Après être entrés dans l'appartement pour arrêter le couple, le personnel du PCC a enregistré la scène en vidéo et a pris des photos en essayant d'emmener Mme Huang. Ils ont plus tard changé de tactique de peur d'avoir à assumer la responsabilité de la maladie de Mme Huang. Ils ont alors interrogé son mari pendant sept heures, essayant d'obtenir des renseignements sur d'autres pratiquants de Falun Gong. Ayant échoué à obtenir l'information souhaitée, ils ont dit à Mme Huang et à son mari de bien se reposer et sont partis. Cependant, ils avaient posté des gens aux intersections proches pour surveiller le couple. En dépit de la surveillance, Mme Huang et son mari ont réussi à s'enfuir après beaucoup d'efforts. Les autorités ont dépêché un grand nombre d'agents pour lancer une recherche et ont affiché des avis publics offrant des récompenses à quiconque fournirait des renseignements sur la localisation de Mme Huang. Ils ont aussi surveillé d'autres pratiquants dans la ville de Lingshan.
Mme Huang a atteint la ville de Guangzhou par une route détournée. Elle devait dormir dans des endroits publics ne pouvant pas descendre dans les hôtels. Sous la pression mentale et physique elle a contacté sa famille pour de l'aide. Comme le PCC avait menacé sa famille que s'ils ne pouvaient pas trouver Mme Huang, leurs emplois en pâtiraient, les membres de sa famille ont emmené de force Mme Huang à la maison. Son mari devait se déplacer d'un endroit à l'autre et ne pouvait pas revenir à la maison s'occuper de sa femme ayant été mis sur la liste des personnes recherchées par le PCC.
La police de Nanning a arrêté leur recherche de trois jours quand ils ont entendu dire que Mme Huang était revenue à la maison. Ils sont allés à Guangzhou et ont transféré la soi-disant preuve qu'ils avaient recueillie au cours des années au bureau 610 et à la division de la sécurité intérieure du district de Huadu, ville de Guangzhou. Le personnel de ces agences est allé chez Mme Huang pour la voir et ils ont ordonné à son frère aîné et aux gardes de la sécurité de sa communauté résidentielle de surveiller ses activités. Ils passaient aussi fréquemment des coups de téléphone pour prendre des nouvelles de Mme Huang et de la situation de son mari.
Sous cette immense pression mentale et physique, Mme Huang a essayé plusieurs fois d'échapper à cet environnement oppressif. Cependant, sa maladie l'en a rendue incapable. Sa santé s'est rapidement détériorée jusqu'à ce qu'elle soit comateuse. Sa famille l'a emmenée à l'hôpital le 1er décembre 2012. Même pendant son séjour à l'hôpital, le personnel du bureau 610 et de la division de la sécurité intérieure du district de Huadu allait régulièrement à l'hôpital « surveiller son état de santé. »
Mme Huang est décédée le matin du 17 décembre 2012 à l'hôpital de médecine orientale et occidentale du district de Huadu, ville de Guangzhou, sous la terrible persécution oppressive du PCC. Son frère aîné est mort de chagrin en décembre 2012. Leurs parents âgés pleuraient constamment du chagrin de la perte de leurs enfants.
Pendant les 13 années de persécution, les pratiquants de Falun Gong ont fait face à la haine, la torture et même la mort avec une grande bienveillance et un esprit inébranlable. Le PCC a créé d’innombrables tragédies familiales partout en Chine, forçant d’innombrables familles harmonieuses à se désagréger, d'innombrables parents âgés à subir le chagrin de la perte de leurs enfants et d'innombrables jeunes enfants à perdre leurs parents. Tant de pratiquants ont été acculés à des vies sans domicile, incapables de voir leurs familles, simplement pour avoir persisté dans leurs convictions. Pendant ce temps, ces personnels du maintien de l'ordre, qui devraient maintenir la justice sociale, persécutent de bonnes personnes qui croient en Vérité-Bonté-Tolérance.
Traduit de l'anglais en Europe
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