(Minghui.org) Bonjour Maître bienveillant et grandiose ! Bonjour compagnons de pratique !

En écrivant le titre de cet article, j'étais remplie d'émotions. Après plus de 13 ans de cultivation, j'ai traversé tests et épreuves. Sous l'attention bienveillante du Maître, j'ai été en mesure de me réveiller, de surmonter la confusion et de nettoyer mon esprit. Sur le chemin de la cultivation, j'ai un choix à chaque pas, test et pensée. Les tribulations ont été les tests pour déterminer si je pouvais abandonner ma mentalité humaine, complètement changer mes conceptions humaines et abandonner la vie et la mort. Sous de sévères interférences, j'ai été capable de me détacher des gens, de marcher sur le chemin de la cultivation et de remplir mes vœux préhistoriques.

Aller à Pékin pour valider le Fa

En 1999, lorsque la persécution de Dafa a commencé, j'étais à l'université et je cultivais depuis moins d'un an. Quand j'ai vu l'accablante propagande contre le Falun Gong à la télévision, ma première pensée a été : « Tout est faux et fabriqué ! Je vais faire appel ! » À ce moment-là, le semestre venait tout juste de se terminer pour l'été. Mon enseignant était assis sur un banc à la sortie de l'école et il m'a demandé où j'allais. Je lui ai dit que j'allais au gouvernement municipal. Il ne m'a tout simplement pas laissée partir et il a ensuite appelé le bureau de la sécurité et mon enseignant responsable. Ils m'ont enfermée dans un immeuble de bureaux et ils ont bloqué la porte afin de m'empêcher de sortir. Mes enseignants ont tous tenté de me persuader de ne pas y aller. Une enseignante m'a suppliée en me disant que son enfant était chez elle avec de la fièvre et qu'elle ne pouvait pas aller s'occuper de lui à cause de moi. Je savais qu'ils avaient peur en raison des expériences des nombreux mouvements politiques du Parti communiste chinois (PCC). Cependant, lorsque je voyais qu'on calomniait Dafa à la télévision, je souffrais dans mon cœur. En tant que pratiquante ayant bénéficié de la pratique, comment pouvais-je garder le silence ? Le lendemain matin, j'ai écrit une lettre indiquant ce que j'allais faire en quittant l'école et que l'école n'avait rien à voir avec cela. Cependant, lorsque je suis allée au gouvernement municipal, le secrétaire du Parti du comité de l'école y était et il m'a ramenée chez moi. Il a dit ce que j'avais fait à ma famille. Après cela, ma vie n'a plus été paisible.

Lorsque la persécution a commencé, ma famille a tenu beaucoup de réunions de famille pour trouver une façon de me faire abandonner la pratique. Mes tantes et mes oncles ont tenté de me faire changer d'avis. Ma tante m'a frappée avec sa tête alors qu'elle pleurait et elle voulait que j'écrive une déclaration de garantie disant que je n'allais plus pratiquer. Ma grand-mère roulait par terre et elle s'est même agenouillée devant moi. Mon oncle m'a frappée avec ses chaussures. Bien que mes parents pratiquaient également dans Dafa, ils avaient peur et étaient trop craintifs pour parler. Grand-père pleurait simplement, car il avait été étiqueté comme étant de droite, avait vécu plusieurs mouvements politiques et avait été maltraité misérablement. Ces mouvements politiques avaient rendu les membres de ma famille timides et conciliants. Ils ont tous perçu [cette persécution] comme étant simplement une autre campagne politique. Comment quiconque pouvait échapper à la machinerie de l'État ? Ils étaient tous d'avis que je devais cesser de pratiquer Dafa et que je devais rester à l'école. Comme ma spécialisation était en très grande demande et que j'étais le seul espoir de la famille, ils comptaient tous sur moi. Ils avaient même arrangé que je travaille pour un certain employeur après l'obtention de mon diplôme. Je sentais de la pression, de la douleur et de l'impuissance dont je n'avais jamais fait l'expérience auparavant. Je ne pouvais pas comprendre pourquoi c'était de cette façon et je me demandais s'il s'agissait d'un mouvement politique. Le Falun Gong enseigne aux gens à faire de bonnes choses, alors pourquoi avoir recours à une manière si brutale pour forcer les gens à l'abandonner ? Alors que je n'avais pratiqué Dafa que pendant un an, c'était profondément enraciné dans mon cœur. J'ai tenté de distinguer calmement le bien du mal, la bonté de la méchanceté. J'ai finalement choisi le chemin de la cultivation.

Après le début de l'école à l'automne, je me suis éloigné des pressions de ma famille. Des pratiquants m'ont appris que tous allaient à Pékin pour faire appel et pour révéler la situation au gouvernement. Les pratiquants autour de moi allaient à Pékin les uns après les autres. Certains d'entre eux ont envoyé des lettres de démission à leur employeur et certains l'ont expliqué clairement à leur famille. Afin de ne pas causer des ennuis à leur employeur et leur famille, ils ont tous décidé de ne pas révéler leur identité aux autorités. Que les pratiquants puissent ou non sortir et aller à Pékin, délaisser réellement leurs intérêts personnels et abandonner la vie et la mort était un test énorme pour eux. Je me souviens qu'un pratiquant avait écrit une lettre à son unité en ayant recours au célèbre poème historique : « Le vent hurle sur les eaux glacées de la Rivière Yi. Le héros, une fois parti, ne pourra jamais revenir... » Des scènes si solennelles et émouvantes m'ont inspirées. Elles adhéraient à l'idée qu'aussi longtemps que la persécution n'était pas terminée, ils ne retourneraient pas chez eux. Leur croyance en Dafa était aussi solide que le roc. Je voulais également y aller, mais à mon école on me surveillait de très près. Ils m'ont changée de dortoir et ont envoyé un enseignant pour m'accompagner. Ma mère est également venue à l'école pour m'accompagner. J'avais peur et je sentais que ma vie était dans l'incertitude. Je suis montée dans un taxi et j'ai laissé l'école derrière moi.

Debout dans une rue de la ville, je voyais les véhicules passer devant moi, mais je ne pouvais pas avancer d'un seul pas. J'étais timide et obéissante comme une enfant. Je n'étais jamais partie de la ville où j'habitais ni de chez mes parents. Ma peur a atteint l'extrême. En pensant à ce à quoi j'allais faire face, j'ai perdu le contrôle de mes jambes et il me semblait que j'étais attachée à un poids de cinq tonnes. En tremblant, j'ai récité encore et encore les écrits : « Assister la Loi », « Creuser à la racine », « Éliminez encore l'attachement » et d'autres. Je ne sais pas combien de temps a passé. Quand j'ai vu un autobus se dirigeant vers la capitale provinciale, je me suis forcée à monter à bord. En faisant le premier pas, je me suis calmée. J'ai récité le Fa en chemin et je suis arrivée à la capitale provinciale avec succès. J'ai contacté un pratiquant et nous sommes allés ensemble à Pékin pour valider le Fa.

Entre 1999 et 2000, je suis allée à Pékin à trois reprises. La première fois, je suis allée au Bureau des plaintes, la deuxième fois à la place Tiananmen pour afficher une banderole et la troisième fois, je suis allée à Zhongnanhai pour soumettre une requête. Chaque fois, j'ai dû surmonter la peur. Bien que je n'aie pas complètement délaissé ma peur dans le processus, j'ai souffert beaucoup de torture. Parfois, les principes du Fa ne m'étaient pas très clairs et j'avais une mentalité humaine, mais j'ai réalisé que ma vie avait été créée par Dafa et que si je déviais du Fa, ma vie devenait dénuée de sens.

Persécutée dans un camp de travaux forcés

Quand je suis allée à Pékin, j'ai été forcée d'abandonner l'école et je suis partie de chez moi. Un jour, un pratiquant âgé m'a montré des documents de clarification de la vérité et m'a demandé si nous devrions en faire quelques-uns. Quand j'ai vu le titre Jiang Zemin ne peut pas éviter sa responsabilité historique, j'ai senti que c'était très sensible et mes pensées formées par la culture du Parti bouillonnaient dans ma tête : N'est-ce pas nous mêler à la politique ? Après avoir lu l'article en entier, ma mentalité rationnelle m'a dit : nous devrions le faire — ceci n'est pas de la politique. Ça explique la vérité et expose la propagande du PCC. Nous avons immédiatement trouvé un centre de photocopies pour faire des exemplaires en vrac et nous les avons affichés dans toutes les rues et ruelles. Grâce à cette expérience, j'ai pu distinguer le lien entre la pratique et la politique. Cela a jeté les fondations pour mon futur chemin de cultivation.

Après cela, nous avons commencé à fabriquer nos propres documents. C'était difficile, car je n'avais pas les connaissances, ni l'équipement, ni les techniques, sans mentionner l'intense persécution. Je n'avais pas d'endroit stable où habiter et chaque jour je me sentais très nerveuse et très déprimée. À ce moment-là, je ne comprenais pas les principes de nier la persécution des forces anciennes et je l'endurais aveuglément. Comme j'ai été forcée de partir de chez moi et que je ne pouvais pas continuer l'étude du Fa, j'ai été arrêtée et j'ai été envoyée à un camp de travail au printemps 2001.

C'est au cours de cette période que le camp de travail a tenté de « réformer » les pratiquants de Dafa. J'ai vu beaucoup d'ex-pratiquants qui avaient été « réformés » et je souffrais grandement dans mon cœur. Afin de me « réformer », ils ont arrangé que beaucoup de gens viennent me parler, y compris des professeurs, des étudiants, des candidats au doctorat, des gens que je connaissais et ne connaissais pas. Ils ont utilisé l'approche de la carotte et du bâton dans une tentative de me faire écrire une déclaration de garantie. J'ai utilisé Dafa pour mesurer ce qu'ils disaient. Je me demandais comment leur discours absurde pouvait convertir les pratiquants de Dafa. J'ai également trouvé que les pratiquants « transformés » étaient irrationnels et incohérents. À ce moment-là, le Maître ne nous avait pas encore appris à émettre la pensée droite, alors je récitais les enseignements « Suffoquer la perversité » afin de résister au lavage de cerveau pervers. Finalement, ils ont échoué et ont utilisé de la torture non déguisée : privation de sommeil, non utilisation des toilettes, ne pas pouvoir se laver, etc. Je suis devenue distraite et j'ai eu des pertes de mémoire en raison des souffrances à long terme jour et nuit. Ils m'ont trompée en me faisant écrire une déclaration de garantie alors que j'étais confuse. Aussitôt qu'on m'a libérée du camp de travail, j'ai écris une déclaration solennelle afin de nier ce que la perversité m'avait imposé.

Faire épanouir des petites fleurs

À l'automne 2003, on m'a libérée du camp de travail. Je suis restée chez moi et j'ai étudié le Fa. Minghui a par la suite proposé de propager largement des points de production de documents de clarification de la vérité comme des fleurs s'épanouissant partout. J'ai également fait pousser de petites fleurs en aidant les pratiquants à obtenir des informations du site Minghui et de l'Hebdomadaire Minghui. Dans le processus, je suis devenue plus mature. J'ai acquis des techniques en informatique et en imprimerie et j'ai aidé les pratiquants à établir un point de production de documents.

Fin 2004, Epoch Times a publié les Neuf commentaires sur le Parti communiste. Je n'y ai pas prêté attention parce que je pensais qu'il n'avait rien à voir avec la cultivation. On m'avait trompée en me faisant rejoindre le Parti pervers lorsque j'étais jeune. Après le début de la persécution, j'ai dit au secrétaire du Parti que je voulais démissionner. J'ai toujours senti que je n'étais pas empoisonnée par le Parti et que je n'étais pas intéressée par la politique. Quand un pratiquant m'a redit de prêter attention aux Neuf commentaires, j'ai immédiatement regardé à l'intérieur pour corriger mes idées fausses et je l'ai lu attentivement. Je ne croyais plus que les Neuf commentaires n'avaient rien à voir avec moi. Je savais que je devais faire comprendre au monde la nature du Parti communiste. Il y avait beaucoup d'interférences lors de la production des Neufs commentaires, tels que des bourrages de papier dans l'imprimante. Je toussais également et j'avais mal à la gorge. Mais lorsque je faisais d'autres types de documents, ces symptômes disparaissaient. Plus il y avait d'interférences, plus je pensais que nous devions le faire. Les livrets des Neufs commentaires étaient très simples à distribuer et obtenaient de bons résultats. Les autres points de production de documents ont copié notre livret. En fait, chaque fois qu'il y avait une « situation » de quelque type que ce soit, il était temps pour nous de corriger nos idées incorrectes, de mettre nos doutes et notre confusion de côté, de nous assimiler inconditionnellement à Dafa et de nous éveiller aux principes du Fa afin de suivre le processus de la rectification de Fa et de transcender les mentalités humaines.

Pendant que j'étais détenue dans le camp de travail, mon petit ami a également été envoyé en prison. Après qu'on nous ait libérés tous les deux, nous nous sommes mariés. Nous avons ensuite eu un enfant. Pendant cette période, je me suis relâchée dans ma cultivation et nous avons vécu comme des gens ordinaires. J'investissais beaucoup d'énergie à m'occuper de notre enfant. Les policiers sont plus tard entrés par effraction chez nous et nous ont arrêtés. Nous avons rapidement été en mesure de nous échapper et nous avons déménagé dans une autre ville.

Au début, en raison de la peur, je n'ai pas contacté les pratiquants locaux et j'ai simplement étudié le Fa et fait des documents chez moi. Par la suite, je suis sortie pour les distribuer. Après six mois, j'ai senti que ce n'était pas bien et que je devais contacter les pratiquants locaux. Peu de temps après, mon mari a contacté les pratiquants locaux et a trouvé un pratiquant âgé vivant dans notre voisinage. Nous avons établi un groupe d'étude du Fa et nous avons étudié chaque soir. Nous avons appris qu'on avait arrêté un pratiquant en charge d'un centre de production de documents et que personne ne s'occupait du centre. Mon mari et moi avons ainsi ré-établi le centre de production et nous nous sommes occupés de tous les besoins de production. Comme nous étudiions le Fa chaque soir, notre travail s'est déroulé sans problème. Mon mari a surmonté sa peur et s'est occupé de nombreux travaux d'entretien technique très difficiles. Il faisait souvent des recherches jusqu'à minuit et allait travailler le matin. Grâce à ses recherches, il a compilé certains manuels techniques et il les a mis sur Internet pour les partager avec autrui. Le pratiquant âgé et moi avons coordonné le travail et notre centre a rapidement repris la production.

J'entrais souvent en contact avec de nombreux pratiquants. Au début, comme des conflits touchant les parties les plus profondes de mon être apparaissaient, je devenais impatiente, je sentais de l'indignation et du ressentiment et je cherchais les lacunes des autres pratiquants. J'ai ensuite regardé à l'intérieur et j'ai gardé un esprit paisible dans mes relations avec les autres pratiquants. Je ne me disputais plus pour des choses spécifiques, qu'ils aient raison ou tort. Au lieu de cela, je travaillais dur à corriger mon cœur.

Secourir les compagnons de pratique

Au printemps de l'année dernière, on a arrêté plusieurs pratiquants. Nous nous sommes immédiatement organisés pour les secourir. Nous nous sommes séparés afin de trouver les familles des pratiquants et nous les avons incités à aller au poste de police et au Bureau de la sécurité publique pour demander leur libération. Une famille a coopéré avec nous et nous sommes allés ensemble à la sécurité publique. Un agent de police est descendu avec en main quelques brochures de clarification de la vérité et nous a injuriés. En fait, un pratiquant avait distribué des documents au Bureau de la sécurité publique avant que les policiers n'arrivent au bureau ce matin-là.

Bien qu'il nous ait injuriés, nous n'avions pas peur et nous lui avons clarifié la vérité. À ce moment-là, les membres de la famille ont affiché une banderole demandant la libération de leurs êtres chers. Les policiers ont été pris de panique. Ils ont pris des photographies des familles et ont tenté de les intimider. Un agent a dit : « Enlevez rapidement la banderole. Elle n'est pas belle. » Ils avaient très peur. À partir de ce moment-là, des curieux ont commencé à se rassembler tout autour pour voir ce qui se passait. Un pratiquant m'a demandé d'aller leur parler et j'y suis allée. Une tante m'a demandé ce qui était arrivé et je lui ai raconté. Elle m'a dit qu'un pratiquant de Falun Gong avait déjà tenté de la persuader de démissionner du Parti communiste et qu'elle pensait que le Falun Gong participait à la politique, alors elle n'avait pas accepté de démissionner. Je lui ai parlé du Falun Gong et je lui ai dit que le Falun Gong n'était pas impliqué dans la politique et tentait simplement de sauver les gens. Tout à coup, elle a dit à haute voix : « Cette fois je comprends complètement. Aide-moi à démissionner du Parti communiste. » En la voyant sauvée, je n'ai pu retenir mes larmes. Soudain, j'ai senti un jet de chaleur s'écouler du sommet de ma tête. Je me sentais rafraîchie et détendue. Je savais que c'était le Maître bienveillant qui me déversait de l'énergie par le sommet de la tête.

Nous avons engagé un avocat de Pékin. La brigade de la sécurité intérieure a tenté d'empêcher l'avocat de rencontrer les pratiquants et a menacé l'avocat. Nous avons fait des dépliants disant que la sécurité intérieure avait violé la loi et nous les avons affichés partout et les avons distribués. Une fois, nous avons accompagné les membres d'une famille voir le capitaine de la sécurité nationale ; il est descendu des escaliers en tenant encore un autocollant déchiré et a crié vers nous : « Ceci était collé devant ma maison. » Nous lui avons ensuite clarifié la vérité. À ce moment-là, un de ses amis l'a appelé pour lui dire qu'il avait vu son nom partout. Il a dit avec regret : « Je suis maintenant connu mondialement. » Nous avons ri tous les deux. Il a déclaré avec véhémence à quel point il était honnête et a également cité sa devise : « Servir le pays avec une loyauté sans réserve. » Je lui ai dit qu'il n'était pas loyal envers son pays, mais envers le Parti communiste. Il a réalisé qu'il était exposé et il est parti précipitamment. Quand je suis partie du Bureau de la sécurité publique, j'ai senti le Maître me déverser à nouveau de l'énergie par le sommet de la tête. Je me suis sentie très calme et merveilleusement bien.

Nous avons accompagné les familles à maintes reprises au poste de police afin de trouver les agents en charge du dossier pendant que les pratiquants émettaient la pensée droite non loin de là. Une fois, nous avons vu un agent assis dans un véhicule de police stationné dans la cour du poste de police. Nous nous sommes approchés et l'agent a dit : « Ce n'est pas ma voiture. Je ne suis pas la personne que vous cherchez. » Ensuite, il s'est en allé rapidement.

Quand les pratiquants coopèrent bien et forment un puissant champ de pensées droites, la perversité ne peut que se cacher ou s'enfuir et n'ose pas persécuter les pratiquants.

Après avoir secouru les pratiquants, je suis sortie et j'ai traité les problèmes des pratiquants comme s'ils étaient miens. Je n'avais pas peur quand j'allais au poste de police et au Bureau de la sécurité publique pour exiger leur libération. En fait, à ce moment-là, je ne comprenais pas et je pensais que je secourais les pratiquants. Avec le recul, tout ce que je faisais était pour moi-même. Je sais maintenant que quand je suis capable de sortir de la société humaine ordinaire et de traiter les problèmes des autres comme les miens, ce sont les êtres désintéressés, altruistes et droits que Dafa créera.

Après l'arrestation de mon mari

Au printemps de cette année, mon mari et moi avons tous les deux été arrêtés. C'était prémédité et ils ont arrêté plus d'une douzaine de pratiquants en même temps. Ils ne nous ont pas permis de parler et ont refusé d'écouter la vérité. J'ai émis la pensée droite et j'ai récité le Fa. J'ai regardé à l'intérieur afin de trouver les raisons pour lesquelles une telle chose s'était produite. J'ai creusé profondément pour trouver mes attachements. J'ai découvert ma recherche du confort, mon affection pour la famille, ma nature démoniaque, faire des choses, la luxure, etc. et je les ai éliminés. Finalement, il ne me restait que mon corps. Je me suis demandée pourquoi je gardais ce corps et je l'ai abandonné. J'ai ainsi éliminé l'attachement à mon corps, ainsi qu'à la vie et à la mort. Je ne pensais pas à quand j'allais revenir. Je pensais que je devais seulement marcher sur le chemin de la cultivation. J'ai pensé que si je restais en prison et dans les camps de travail, ne serait-ce pas simplement une cultivation personnelle ? Non, je devais être à l'extérieur. Je devais honorer mes vœux d'aider le Maître à rectifier le Fa et à sauver les êtres. J'ai demandé la bénédiction du Maître. Je voulais prendre le chemin de la rectification de Fa et marcher sur le chemin arrangé par le Maître. Ils m'ont libérée à environ 16 h et je suis allée chez moi.

Je me souviens avoir vu un compagnon de pratique qui écrivait sur des arrestations massives à travers la nation. En fait, les forces anciennes ont arrangé un test et la réponse à ce test est de « regarder à l'intérieur ». Cette fois-ci, j'ai eu une compréhension profonde. Quand nous regardons systématiquement à l'intérieur et que nous sommes déterminés à les éliminer, nous serons capables de les surmonter.

Dès que je suis retournée chez moi, j'ai vu que mon domicile avait été saccagé et vidé. Nos ordinateurs et nos imprimantes n'étaient plus là et je ne pouvais pas trouver un seul sou. Je me suis retournée et je suis allée au poste de police. Je leur ai dit qu'ils avaient tout saisi sans me laisser un seul sou et mes parents avaient disparu. Comment pouvais-je vivre ? Ils ont dit que je pouvais appeler mes proches. J'ai dit : « Vous avez même pris mon téléphone. » Ils sont montés à l'étage et ils m'ont rendu mon téléphone portable. Ils m'ont dit de partir et ils m'ont poussée dehors.

Après être retournée chez moi, j'ai de nouveau eu l'attachement aux sentiments à l'égard de mon mari. Comme nous étions mariés, nous n'avions jamais été séparés. Je pensais à la façon dont mon mari s'occupait de moi. Plus je pensais, plus je devenais obsédée par le sentiment du désir, je m'y accrochais et j'étais incapable de m'en extirper. Je ne voulais pas manger, ni dormir. Je ne voulais rien faire. Tout à coup, un jour, je me suis demandé : « Que fais-tu ? J'ai tant de douleur que je suis incapable de m'en détacher et je ne me sens pas assez bien pour faire les trois choses. N'ai-je pas permis à la perversité de me persécuter et ne me suis-je pas placée sur un chemin arrangé par les forces anciennes ? Je ne peux pas avoir ce sentiment, car ce n'est pas moi. Laissez ma conscience principale être vigoureuse. » Aussitôt que cette pensée m'est venue à l'esprit, mon sentiment a disparu et j'ai senti tout mon corps devenir léger. Abandonner une mentalité humaine peut être si merveilleux. Je ne pouvais m'empêcher de soupirer avec émotion que la cultivation peut être si bonne !

Bien que le Maître ait éliminé mon attachement au sentiment, parfois il apparaissait encore. Je savais que cet attachement n'avait pas de racine et que tant que je le reconnaissais, je pouvais l'abandonner. Dès que la voix et le visage de mon mari me venaient à l'esprit, je me rappelais simplement que le démon venait interférer avec moi. Parfois, cependant, il reflétait que nous avions un but commun, l'harmonie conjugale et le respect mutuel. Le sentiment était très bon. Je savais que c'étaient des conceptions humaines, mais j'étais incapable de les abandonner. Un jour, j'ai pensé à la conférence du Maître : « Aller vers la plénitude parfaite » et j'ai réalisé qu'espérer avoir une bonne vie était mon attachement fondamental. J'avais toujours pensé que je n'avais pas d'attachement fondamental et je sentais que j'avais bien cultivé. J'ai trouvé maintenant cet attachement et il s'accrochait fortement à moi et la recherche d'une bonne vie ne me lâchait pas. Après avoir réalisé cela, je l'ai facilement abandonné.

Pendant cette période, j'ai renforcé mon étude du Fa et j'ai éliminé fermement mes attachements. Je sentais que le Maître avait fait une série d'arrangements serrés pour m'aider à abandonner ma mentalité humaine. Quand un attachement était éliminé, un autre apparaissait immédiatement. Il n'y avait pas de pause entre temps. Je ne pouvais avoir la pensée de me détendre. Après avoir lu Vingt ans d'enseignement du Fa, je connaissais l'importance de se cultiver soi-même. C'est seulement en se cultivant bien que nous pouvons sauver les êtres. En ne suivant pas la cultivation, il n'y a pas la puissance du Fa. La mission sacrée de sauver les vies devient une affaire faite par des personnes ordinaires, une perte de temps et une opportunité perdue.

Après que mon mari ait été emmené au centre de détention, j'ai continué d'aller au poste de police pour demander sa libération, ainsi que l'argent et les biens qu'ils m'avaient volés. Chaque fois, je souriais et j'avais des conversations substantielles avec eux. Je n'avais aucune haine, ni peur. Je considérais qu'ils étaient également des êtres à sauver. C'était la perversité dans les autres espaces qui les contrôlaient à faire de mauvaises choses. Ils ne me faisaient rien de mal et certains étaient très polis. Quand il y avait une opportunité, je leur clarifiais la vérité et s'ils ne l'acceptaient pas, je ne me disputais pas avec eux. Ils m'ont dit d'aller à la sécurité intérieure, car ils intervenaient dans cette affaire.

Je suis allée à la sécurité nationale afin de trouver la sécurité intérieure. Ils se sont contentés de me fuir et ont eu recours à diverses tactiques pour éviter de me rencontrer. J'ai pensé à leur écrire. J'ai parlé à la personne de la vérité sur le Falun Gong, du fait que la persécution de Dafa lui apporterait des désastres et que les pratiquants de Falun Gong étaient toujours calmes et rationnels face à la persécution afin de réveiller son bon côté. J'ai pensé au poème du Maître, « À propos d'affinité prédestinée » :

Dans la vaste mer de gens, se rencontrer n'est pas facile

Un sourire rencontré par hasard vient de l'affinité prédestinée

Apaise ton cœur et écoute la vérité

Pour ces mots, tu as attendu des milliers et des milliers d’années

(« À propos d'affinité prédestinée » de Hong Yin III)

En finissant d'écrire ce poème, j'ai mentionné qu'il s'agissait d'un poème du Maître. J'étais remplie de bienveillance et d'une nouvelle compréhension de la grâce infinie du Maître. Je lui ai remis personnellement la lettre. Il était un peu effrayé, car il pensait que c'était une lettre pour le poursuivre en justice, mais il l'a acceptée.

En raison de l'arrestation des pratiquants impliqués dans l'entretien du point de production de documents, de l'entretien et de l'achat de fournitures, les pratiquants étaient placés dans une situation délicate. Certains d'entre eux m'ont demandé de les aider. J'étais très triste, je pensais à secourir les pratiquants (en fait mon mari) et ils ne m'aidaient pas. J'avais maintenant tant de difficultés chez moi et ils voulaient que je les aide. Je me sentais qu'on me traitait un peu de façon injuste, mais en y pensant, n'était-ce pas égoïste ? Je me suis souvenue lorsque j'avais demandé l'aide du Maître. Ne lui avais-je pas promis de bien faire les trois choses ? Donc, j'ai rejeté les plaintes et l'égoïsme et je les ai aidés.

Parfois, je sentais une pression immense. J'avais entendu dire qu'un pratiquant m'avait trahie alors qu'il était emprisonné et que la perversité allait me persécuter. Je faisais face à un choix. Devais-je me tenir loin de chez moi ? Après plus de dix ans de persécution pénible, je me comportais de façon impressionnante comme une pratiquante de Dafa et j'étais droite et honorable. Il y a une différence entre la droiture de Dafa et la vie déplacée et la douleur ressentie en étant loin de chez soi. J'ai ainsi choisi de cultiver chez moi.

Durant ces mois où mon mari était emprisonné, j'étudiais le Fa paisiblement, je m'éveillais aux principes du Fa, j'éliminais les attachements inconditionnellement, je secourais les compagnons de pratique et je faisais bien les trois choses. Je sentais que mon élévation était vraiment immense. Cependant, j'étais également consciente que j'avais trop perdu de temps et j'avais honte de faire face au Maître. J'ai compris ce que le Maître a dit :

« Donc, que ce soit une bonne chose ou une mauvaise chose qui vous tombe dessus, à condition que vous cultiviez Dafa, ce sont toutes de bonnes choses, c'est sûr et certain. » (« Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi à San Francisco en 2005 »)

En fait, être arrêté et persécuté n'est pas une bonne chose en soi. Cependant, nous devons être capables de nous améliorer, de changer nos conceptions humaines, d'apprendre des leçons, de nous élever et de marcher un pas de plus sur le chemin divin. N'est-ce pas une bonne chose ? Ces tribulations ne préparent-elles pas le chemin pour notre cultivation ?

Il y a tant de mots à dire, mais je ne peux pas les exprimer tous. J'espère sincèrement que tous les pratiquants de Dafa continueront avec une diligence et une vitalité renouvelées et non pas engourdies et négatives, et respecteront les critères du Maître pour remplir nos responsabilités. Le temps est limité et notre cultivation prédestinée s'achèvera bientôt.

C'est la première fois que je soumets un article pour la publication. Veuillez avoir la bonté de m'indiquer la présence de compréhensions inadéquates.

(Neuvième conférence de partage d’expériences par Internet de Minghui pour les disciples de Dafa de Chine continentale)

Traduit de l'anglais au Canada