(Minghui.org) Bonjour Maître grandiose et bienveillant ! Bonjour compagnons de pratique !
Je suis un jeune pratiquant qui a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1995. J'aimerais prendre cette opportunité du Neuvième Fahui de Minghui de Chine pour partager mes expériences de cultivation avec mes compagnons de pratique.
Apprendre la pratique
C'est avec mes parents que j'ai commencé mon chemin de pratique quand j'avais juste quatre ans. Quand je regarde en arrière la période de mon enfance, je sens que j'ai eu beaucoup de chance de faire partie d'une famille où tous les membres sont des disciples de Falun Dafa.
Nous avons saisi chaque occasion qui se présentait pour lire et étudier le livre et aussi pour écouter les conférences du Maître et regarder les vidéos des enseignements du Fa. Chaque fois que j'écoutais les conférences de Fa, je m'asseyais en position du lotus. Afin d'arriver à l'heure pour le groupe d'étude, il nous arrivait de ne prendre que des petits pains à la vapeur comme repas et quittions vite la maison. Je m'asseyais toujours sur les genoux de ma mère et je l'écoutais en silence quand c'était son tour de lire le Fa. Il m'arrivais parfois de la corriger quand elle se trompait en lisant, et les autres pratiquants s'en étonnaient parce qu'à cette époque je ne connaissais pas du tout les caractères chinois. À la maison, j'aimais bien réciter le Fa, surtout les poèmes et les paroles des chansons dans Hong Yin et mon cerveau était rempli par le Fa. Le matin, je me levais à l'heure et allais avec ma mère au site de pratique des exercices. Nos corps ont été purifiés et nos esprits nettoyés. Nous étions heureux dans notre vie de famille et nous cultivions ensemble le Fa avec diligence en essayant de retourner à notre authenticité.
Cultiver le xinxing
Le Maître a dit dans le Zhuan Falun : « Telle hauteur de xinxing, telle hauteur de gong, c'est là une vérité absolue. » En tant que pratiquants de Dafa, mes parents ont toujours pris les principes du Fa comme niveau d'exigence.
Un jour à la garderie, je suis tombé du haut d'une échelle en jouant sur un toboggan. J'ai eu une vilaine entaille à la tête et ça a beaucoup saigné. Mon institutrice a nettoyé le sang sur ma nuque, mais n'a pas soigné la blessure. Quand ma mère est venue me chercher, les autres enfants lui ont dit ce qui s'était passé. Elle est restée calme et n'a rien dit avant de repartir à la maison. À une autre occasion, je grimpais sur un haut mur et un autre enfant m'a poussé et j'ai été blessé au visage. Je n'ai pas blâmé l'enfant et ma mère n'a pas blâmé l'enseignante. Quand j'étais en première année de scolarité, un autre enfant m'a donné un coup dans l’œil avec un long poteau. La mère de l'enfant était très en souci et m'a acheté un médicament. Mais ma mère a cru dans le Maître et le Fa et a déclaré : « Il n'arrivera rien. »
Une nuit, j'ai eu une grosse fièvre et mes parents m'ont envoyé à l'hôpital. Le lendemain après-midi, comme je ne me sentais pas bien, le médecin pensait augmenter la dose de médicament. Ma mère a refusé la suggestion du médecin et m'a ramené à la maison. Sans traitement aucun, la fièvre a baissé parce que le Maître s'est occupé de tout. Quand j'ai de nouveau eu une grosse fièvre, mes parents ne m'ont pas envoyé à l'hôpital comme la première fois, mais ils ont essayé de me faire une friction sur le corps avec de l'alcool pour baisser la température. Ils ont arrêté de le faire quand ils ont vu deux petites roues de Falun en rotation sur mes deux épaules. Ils m'ont toujours traité comme un enfant normal et ils pensaient que je n'étais pas capable de comprendre le Fa, mais le Maître me considérait comme un petit disciple de Dafa.
Valider le Fa
Quand il y a eu l'incident du 25 avril, ma mère a décidé d'aller à Pékin avec d'autres pratiquants afin de valider le Fa, bien qu'elle connaissait la nature perverse du Parti communiste chinois (PCC). Le PCC avait taxé mon grand-père d'« homme de droite » autrefois. Ma mère avait renoncé à l'attachement à la vie et la mort, mais elle n'avait pas renoncé à l'attachement au sentiment, parce qu'elle ne m'avait pas emmené avec elle pour aller à Pékin.
Après le 20 juillet 1999, quand la perversité a commencé à persécuter le Falun Dafa, ma mère voulait repartir à Pékin. Mon grand-père était très en souci pour sa sécurité et ne lui a pas permis d'y aller. Comme il n'était pas pratiquant, il ne comprenait pas nos pensées. Les ancêtres ont dit : « Entendre le Tao le matin, pouvoir mourir le soir sans regret. » Ma mère a pu partir pour Pékin peu de temps après avec des compagnons de pratique, sans que son père en soit fâché.
Ma mère a été détenue illégalement dans un centre de lavage de cerveau à cinq reprises. Je n'avais absolument pas peur quand je devais rester seul à la maison. Je gardais le Fa dans mon cœur. J'étais une vie créée par le Fa et j'étais protégé par le Maître. Même au pire moment de la persécution, je ne laissais pas de côté l'étude du Fa et même à huit ans, je soutenais toujours mes parents marchant sur leur chemin de cultivation.
Seulement s'assimiler au Fa
Aujourd'hui je suis étudiant et plus aussi pur et simple qu'un enfant. Il y a quelques jours, j'ai eu des douleurs au ventre pendant l'étude du Fa. Je savais que ça venait des forces anciennes, j'ai donc émis les pensées droites afin d'éliminer les interférences, et j'ai continué à étudier le Fa.
J'ai regardé en moi et je n'arrivais toujours pas à trouver la raison de cette interférence. Le lendemain après-midi, j'écoutais les cassettes des Neuf commentaires sur le Parti communiste chinois quand des problèmes concernant les gens ordinaires me revenaient sans cesse dans la tête. J'ai soudain compris comment l'interférence avait pu se produire. Récemment, pendant mon temps libre j'ai lu un roman qui contenait de mauvais messages. Je n'ai pas éliminé l'attachement à lire des livres et je m'intéresse à toutes sortes de lectures, des articles, des romans, et je regarde même des films. Il y a quelques jours, j'ai lu un roman dans lequel il était question de médecine chinoise et du traitement par le qigong. Bien que je sus que ce n'était pas bien, encore poussé par l'attachement, j'ai continué à lire de nombreuses pages. C'était affreux. Aujourd'hui il y a beaucoup de mauvais messages donnés dans ces livres sur la médecine chinoise et le qigong, et ils sont écrits par des personnes qui sont contrôlées par des mauvais esprits. Si vous aviez ne serait-ce qu'une petite pensée et étiez d'accord avec seulement une ou deux phrases, votre esprit serait empoisonné et cela serait cause de beaucoup de problème dans votre cultivation. Ma mère m'a dit : « En fait, tu as besoin de comprendre que tu ne devrais lire que les livres ayant un rapport avec tes études et rien d'autre. Et tu ferais bien de consacrer tout ton temps libre à la lecture des livres de Dafa. »
J'avais vraiment honte de n'avoir pas éliminé un tel attachement après tout ce temps de cultivation. Je ne perdrai plus jamais mon temps de la sorte. Je souhaite que d'autres jeunes pratiquants comme moi ne perdions plus un temps précieux à lire des livres, regarder des films, faire des jeux et écouter des chansons comme le font les gens ordinaires. Il est l'heure d'éliminer tous les attachements, purifier complètement nos esprits, s'assimiler activement au Fa et cultiver avec diligence. La cultivation est une affaire sérieuse et nous ne pouvons pas nous détruire à cause de ces attachements. Le Maître a dit dans Les points essentiels pour un avancement diligent :
« Une personne est comme un récipient : elle est tout ce qui entre en elle et la remplit. En ce qui concerne les œuvres d'art et la littérature, tout ce qu'une personne voit avec ses yeux et entend avec ses oreilles est composé du contenu de ces œuvres : violence, pornographie, intrigues et luttes de pouvoir, conflits pour des questions d'intérêts dans la société, culte de l'argent, autres manifestations de nature démoniaque, et ainsi de suite. Avec sa tête remplie de tout ça, une telle personne est vraiment une mauvaise personne, peu importe comment elle semble être. Le comportement de l'homme est dicté par ses propres pensées. Avec un esprit empli de telles choses, que peut-on être capable de faire ? »
Coopérer ensemble comme un seul corps
Au début, notre fête de classe devait se tenir en dehors de la ville locale et de ce fait, je ne pouvais pas y assister. Je pensais comme ce serait merveilleux si elle pouvait avoir lieu dans notre ville locale et je pourrais me servir de cette occasion pour clarifier la vérité aux camarades de classe. À cause de cette pensée, j'ai reçu une note expliquant que les projets étaient changés à cause d'un manque d'entente entre certains camarades de classe et la fête devait avoir lieu dans la ville locale. Je savais que le Maître avait tout arrangé pour moi, puisque ma seule intention était de sauver les êtres.
Le premier jour, je n'ai pas eu assez confiance pour clarifier la vérité devant tous mes camarades de classe et j'ai choisi de le faire un par un. Le premier a été d'accord pour démissionner du PCC et m'a répondu : « C'est à vous d'opérer un grand rajeunissement de la nation chinoise ! ». Quant aux autres, l'un avait besoin de plus de temps pour réfléchir, un autre disait être d'une famille de révolutionnaires et n'était pas d'accord pour démissionner du PCC et un autre encore se faisait du souci quand à ses gains actuels et pensait qu'il pourrait bénéficier du fait d'être membre du PCC. J'ai été touché par ces idées et j'ai commencé à devenir anxieux, et les résultats n'étaient pas ceux escomptés. Le Maître a dit dans « L'Enseignement du Fa à la Conférence de Fa internationale de 2009 à Washington DC » :
« Si le coeur d'un disciple de Dafa n'est pas stable, cela va engendrer des changements dans votre environnement tout autour. »
Après avoir partagé avec mes parents, je me suis rendu compte de mes attachements et j'ai raffermi ma décision de sauver mes camarades de classe. J'ai décidé de clarifier la vérité auprès de mes camarades et de faire circuler les renseignements nécessaire pour passer le blocus internet en même temps. Ma mère était d'accord pour émettre les pensées droites depuis la maison et mon père me poserait à l'hôtel et ensuite émettrait les pensées droites afin de nettoyer le champ. J'ai donné les documents et j'ai encouragé les gens à regarder les sites des autres pays. Au début, il n'y avait que quelques camarades qui étaient réceptifs tandis que les autres écoutaient en silence. Plus tard, ils étaient nombreux à poser des questions et j'ai répondu aux questions une par une. Pendant ce temps, mon père m'a téléphoné, mais je n'avais pas le temps de lui répondre parce que j'étais très occupé à clarifier la vérité.
Vers midi, mon père est revenu à l'hôtel pour la pause de midi et il a invité tous mes camarades de classe dans une des pièces pour parler du Fa et faire la clarification de la vérité. Je me suis tenu à l'écart et j'ai commencé à émettre les pensées droites afin d'éliminer tous les éléments pervers. Tout d'abord, mon père a parlé du mouvement des démissions du PCC et ses organisations affiliées. Ensuite mon père n'a pas été très clair dans la clarification de certains problèmes et certains camarades commençaient à douter de ses dires. Il n'a pas fait attention aux réponses venant des autres, prêtant attention seulement à ce qu'il disait, lui. Je n'ai pas pu m'en empêcher et je lui ai fait quelques signes pour signifier qu'il était l'heure pour lui de retourner au travail.
Je suis rentré à la maison plus tard, déprimé, et j'ai raconté à ma mère comment les choses s'étaient passées à l'hôtel. Elle était d'accord avec moi sur les méthodes de clarification de mon père, mais elle m'a également montré mes propres erreurs. Je n'avais pas répondu aux coups de téléphone de mon père. Je me suis calmé, j'ai regardé en moi et je me suis rendu compte qu'il aurait fallu que je continue à émettre les pensées droites afin d'aider mon père à clarifier la vérité au lieu de le renvoyer.
Mon père et moi avons appris l'un de l'autre en échangeant nos points de vue et nous avons été du même avis que nos résultats n'étaient pas bons cette fois, parce que nous n'avions pas bien coopéré ensemble. Il savait aussi qu'il était important d'éliminer les attachements ordinaires pendant les activité de clarification de la vérité. Ma mère nous a dit qu'il ne fallait pas se blâmer l'un l'autre quand quelque chose ne se passait pas bien, mais qu'il fallait essayer de coopérer de notre mieux et s'harmoniser comme un seul corps.
Je sais que j'ai encore beaucoup d'attachements à éliminer comme la paresse, la cupidité, l'âpreté au gain et d'autres. J'ai décidé d'apprendre par cœur le Fa de manière intensive, de cultiver fermement et d'accomplir mes vœux d'avant l'histoire.
Merci encore Maître grandiose, pour votre grâce et votre salut !
Soyez gentil de me signaler ce qui n'est pas approprié.
(Neuvième conférence de partage d’expériences par Internet de Minghui pour les disciples de Dafa de Chine continentale)
Traduit de l'anglais en France
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