Nom : Jiang Cuiping (蒋翠萍)
Sexe : féminin
Âge : 74 ans
Adresse : inconnue
Profession : médecin à la retraite de l’Université de technologie de Hefei
Date du décès : le 2 février 2013
Date de la dernière arrestation : le 5 juillet 2009
Dernier lieu de détention : centre de lavage de cerveau de Hefei (
合肥市610洗脑班)
Ville : Hefei
Province : Anhui
Sévices subis : fouille du domicile, interrogatoire, détention
Principaux persécuteurs : Ke, directeur du Bureau de la sécurité de l’Université de technologie de Hefei : +86-551-2901153 ; Xiao, chef du Bureau de la sécurité de l’Université de technologie de Hefei : +86-551-2900031

(Minghui.org) Mme Jiang Cuiping, un médecin à la retraite de l’Université de technologie de Hefei, est décédée à 4 h 30 le matin du 2 février 2013 à l’âge de 74 ans, après d'interminables harcèlement, menaces, fouilles de son domicile et arrestations par les agents du régime communiste chinois.

Mme Jiang Cuiping


Mme Jiang était gentille et douce et elle vivait seule. Elle a commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1993. Elle a bénéficié physiquement et spirituellement de sa pratique. Elle suivait les principes d’Authenticité-Bienveillance-Tolérance et pensait toujours d’abord aux autres et aidait les autres en silence de tout son cœur. Depuis que le Parti communiste chinois (PCC) a commencé à persécuter les pratiquants de Falun Dafa en juillet 1999, elle a été constamment persécutée, mais n’a jamais renoncé à sa croyance.


Le Bureau 610 du district de Luyang a dirigé des fonctionnaires du poste de police de la rue d’Anqing et le Bureau de la sécurité de l’Université de technologie de Hefei pour harceler Mme Jiang chez elle en août 2012.


Un jour de la fin septembre, plusieurs hommes ont pénétré dans sa maison prétendant être des agents du poste de police d’Anquing. Dès qu’ils sont entrés, ils lui ont immédiatement demandé : « Jiang Cuiping, tu connais Zheng Deming, n’est-ce-pas ? » Elle a répondu que non, mais ils ont crié : « Ce n'est pas honnête. Zheng Demin dit que ta maison est un site de production de documents et que tu as un ordinateur et une imprimante. » Elle a répondu : « Trouvez-vous que j'ai une tête à fabriquer des documents ? »


Ils ont crié : « N'ergote pas et viens avec nous. » Ils l'ont traînée au rez-de-chaussée, l'ont poussée dans une voiture de police et l'ont emmenée au poste de police de la rue d'Anqing. Certains ont commencé à l’interroger. Les autres sont retournés en voiture à son domicile, l’ont fouillé et ont pris tous ses livres, des documents et des disques de Falun Dafa. Ce n’est que tard dans la nuit que son fils a été autorisé à la ramener chez elle.


Elle était triste, effrayée et inquiète jour et nuit. Petit à petit, elle est tombée malade et son médecin a diagnostiqué un cancer du poumon en octobre. Elle a progressivement récupéré avec l'aide des compagnons de pratique.


Après le 18ème Congrès du PCC en novembre, un groupe d’agents a pénétré par effraction chez elle, en disant qu’ils étaient du Bureau 610 du district Baohe et du Bureau de la sécurité de l’université. Ils ont dit : « Ne sois pas effrayée. Nous n’allons pas fouiller ta maison cette fois-ci, nous voulons juste que tu viennes avec nous. » Elle a répondu : « Je ne vais nulle part puisque je suis chez moi ici. » Les policiers se sont précipités sur elle et l’ont portée jusqu’en bas de l’escalier, ils l’ont poussée dans une voiture de police et l’ont directement emmenée dans le centre de lavage de cerveau dirigé par le Bureau 610.


Voici le récit personnel de Mme Jiang quand elle a été emmenée dans un centre de lavage de cerveau :


Deux femmes ont frappé à ma porte entre 16 h et 17 h le 22 novembre 2012. Une fois la porte ouverte, sept ou huit personnes se sont précipitées à l’intérieur. Les femmes ont dit qu’elles étaient du Comité de voisinage du sud de l’université. Un homme de grande taille s’est présenté comme Wang. Plus tard, j’ai appris qu’il était le secrétaire du centre de lavage de cerveau du district de Baohe. Un autre jeune homme m’a dit qu’il était du Comité des affaires politiques et juridiques (PLAC). D’autres étaient des agents du poste de police d’Anqing et du Bureau de la sécurité de l’université. Il y avait des gens debout dans le couloir à l’extérieur de chez moi. Il y avait de nombreuses personnes à l’intérieur et je leur ai dit qu'ils avaient à plusieurs reprises fait intrusion et m'avaient harcelée pendant de nombreuses années. C'est mon droit de pratiquer et cultiver Authenticité-Bienveillance-Tolérance, car la liberté de croyance est garantie par la Constitution. Notre Maître m’a appris à être une bonne personne, à ne pas rendre les coups et à ne pas répondre quand on m’insulte. Le fait d’avoir à plusieurs reprises fouillé ma maison montre qu’ils ont intentionnellement violé la loi, alors qu’ils sont supposés la faire respecter. Ils commettent un crime. J’ai été incapable de manger à cause du harcèlement, pourtant ils continuent à venir.


L’homme du PLAC a dit : « Nous n’allons pas fouiller ta maison cette fois-ci. Nous voulons que tu clarifies quelque chose au Comité de voisinage du sud de l’université. Tu seras de retour dans deux heures. » Je savais que leur but était de me tromper et m’emmener dans le centre de lavage de cerveau, j’ai donc dit que je n’irai pas. L’homme a dit : « Si, tu dois y aller mais nous te ramènerons très vite. » Ils ont avancé les mains pour prendre mes clefs.


J’ai rapidement attrapé mes clefs et je suis sortie de chez moi. J’ai fermé la porte à clef après qu'ils soient sortis et je me suis allongée dans le couloir et j'ai dit : « Nous pouvons parler ici. » Ils ont répondu que non, mais je n’ai pas bougé. Ils m'ont soulevée par les bras et les jambes et m’ont portée de force en bas. Quelqu’un est sorti de la voiture et les a aidés à me porter dans la voiture. Aucun d’entre eux ne m’a montré une pièce d’identité ou un quelconque mandat au cours du processus. En tant qu’agents qui doivent faire respecter la loi, ils ne l’ont pas respectée du tout.


Quand la voiture est arrivée au centre de lavage de cerveau, ils m’ont portée jusqu’à une chambre au deuxième étage de l’hôtel. Deux employés du Comité du voisinage de Bahoe ont été chargés de me surveiller. Tous les autres sont allés dans un restaurant pour boire et manger. Wang, le secrétaire, a plus tard déclaré qu’il était ivre. L’université a fourni la main-d'œuvre et l’argent pour soutenir la persécution. J'ai dit : « Vous continuez à me harceler alors que je suis en mauvais état. Vous harcelez une femme âgée et désarmée qui ne se défend pas. Où est votre conscience ? Je vais rentrer à la maison. »


Pendant que je parlais, Wang est entré et j’ai dit : « Tu es plein d’énergie quand on te demande de faire de mauvaises choses. Tu devrais savoir que les cieux et la terre connaissent chaque pensée d’une personne. Les cieux et la terre seraient injustes si le bien et le mal n’avaient pas leur juste rétribution. Le bien est récompensé par le bien et le mal a sa rétribution. » Les gardiens ont dit : « Tes problèmes viennent de ta dernière arrestation par la Division de la sécurité intérieure, parce que tu as distribué des document de clarification de la vérité. Nous te laisserons rentrer à la maison si tu écris une déclaration de garantie ici. » J'ai répondu : « Vous pouvez prendre ma vie, mais vous ne pouvez pas me faire écrire des déclarations de garantie. La Constitution prévoit la liberté de croyance. Je n’ai pas tort de croire en Authenticité-Bienveillance-Tolérance, ou de distribuer des documents. Vous avez tous lu les documents qui enseignent aux gens à être bons. Cela sauve les gens. » Wang a dit : « J'ai entendu dire que tu étais très têtue. Votre quartier nord ne compte pas sur toi. Vous êtes contre le PCC et vous avez été classé comme une 'organisation illégale'. » J'ai dit : « Notre Falun Dafa n'interfère pas avec la politique. Le PCC persécute les pratiquants, alors nous informons les autres de ce qu’est le PCC. En fait, c'est le PCC qui se coule lui-même. Il a tué plus de 80 millions de Chinois et chaque Chinois le maudit. » Ils n'ont plus rien dit après cela.


Ma famille ne savait pas où je me trouvais et était très inquiète. Mes enfants ont vérifié au poste de police local. Les policiers ont affirmé qu'ils ne m'avaient pas arrêtée. Mon fils a alors vérifié au Bureau de la sécurité nord de l'université et il a été dirigé vers le Bureau de la sécurité sud de l'université. Le lendemain, mon fils a apporté mon dossier médical au bureau de la sécurité sud de l'université, puis au centre de lavage de cerveau. J'ai été libérée et je suis rentrée chez moi avec mon fils.


Suite au harcèlement et aux menaces incessantes des membres du PCC, Mme Jiang a fait une rechute et est décédée à 4 h 30 le matin du 2 février 2013.

Traduit de l'anglais en Europe