(Minghui.org) Depuis que le gouvernement chinois a annoncé la fin du système des travaux forcés cette année, non seulement la persécution du Falun Gong n'a pas diminué, mais elle a empiré. On condamne moins de pratiquants aux travaux forcés, mais il y a un plus grand nombre de pratiquants condamnés à des peines de prison plus longues. Le Parti communiste chinois (PCC) fait croire que les pratiquants ne sont plus envoyés en prison sans être passés d'abord par les procédures légales, mais la persécution n'a pas diminué et les tribunaux le cachent.
Des personnes innocentes condamnées aux travaux forcés depuis plus de dix ans
Le PCC a emprunté l'usage du système des travaux forcés à l'Union soviétique. C'était une chose bien étrange et elle n'était pas sanctionnée par la constitution. Depuis le jour où ça a commencé, il a servi le PCC lors de ses nombreux mouvements politiques. Les gens sont condamnés aux travaux forcés sans passer par les procédures légales normales, ce qui est une violation des droits de l'homme et condamnée par la communauté internationale.
Le système des travaux forcés a été mis en place suite à une décision du Conseil de l’État en 1957. Il s'agissait d'une réglementation administrative qui n'a pas obtenu l'accord du Congrès National, donc ce n'était pas légal. Il était en conflit avec la Constitution, la Convention internationale sur les droits civils et politiques, le droit législatif et le droit sur la punition administrative. Il a augmenté le pouvoir des départements de police et a créé des possibilités nombreuses de corruption telle que l'extorsion et pots-de-vins, et il a donné lieu à de multiples injustices.
Au cours des différentes campagnes politiques du PCC, le système des travaux forcés est devenu un moyen commode pour supprimer les ennemis de ceux qui détiennent le pouvoir. Le gouvernement chinois par une annonce officielle a déclaré que 3,5 millions de personnes ont été pénalisées par le système des travaux forcés depuis sa mise en place en 1957. Des groupes de droit de l'homme international pensent que le nombre réel est bien supérieur. Le système des travaux forcés du PCC est devenu le système punitif le plus infâme au monde, largement condamné par la communauté internationale.
Après le début de la persécution du Falun Gong, le Bureau 610 a donné l'ordre à tous les échelons du gouvernement de condamner illégalement les pratiquants de Falun Gong aux camps de travaux forcés. Dans la ville de Linyi, province du Shandong, plus de 400 pratiquants ont été condamnés aux camps de travaux forcés. Des centaines de milliers de pratiquants à travers le pays ont été envoyés dans les camps de travaux forcés depuis 13 ans. Dans ces camps partout dans le pays, les pratiquants sont torturés brutalement et nombre d'entre eux en sont morts. Certains pratiquants ont été condamnés aux travaux forcés plusieurs fois et d'autres condamnés aussi à des peines de prison.
Monsieur Gong Peijian est un ex-employé de la compagnie Mengyin County Food and Oil à Shandong. Depuis le début de la persécution du Falun Gong en 1999 il a été condamné aux travaux forcés trois fois et condamné à la prison une fois. En mars 2000, le Bureau 610 du canton de Mengyin a condamné M. Gong à trois ans de travaux forcés et il a été détenu au camp de travaux forcés de Wangcun. Il a été libéré la même année grâce à des circonstances spéciales. Après sa libération, il est parti travailler à Shanghai. Mais 25 jours plus tard, un poste de police de Shanghai l'a arrêté et renvoyé au canton de Mengyin. Le Département de police du canton de Mengyin l'a de nouveau condamné à trois ans de travaux forcés. Le 4 août 2004, M. Gong a été arrêté et son domicile saccagé. Il a été détenu pendant plus de quatre mois avant d'être condamné à trois ans et demi de prison. Il était détenu à la prison de Tai'an à Shandong. Le matin du 26 août 2010, la Division de la sécurité intérieure l'a arrêté. Après avoir subi quelques jours de torture, il a de nouveau été condamné aux travaux forcés. Depuis août 2004 les officiels du Bureau 610 du canton de Mengyin retiennent la pension de M. Gong.
Changer les condamnations aux travaux forcés en peines de prison est une tendance grandissante
À cause de la condamnation exercée par les médias nationaux et internationaux, les autorités communistes chinoises ont annoncé il n'y a pas longtemps l'élimination du système des travaux forcés cette année. Selon des rapports, le gouvernement de la province du Yunnan a pris les devants pour mettre fin à ce système des travaux forcés et le gouvernement de la ville de Guangzhou commencera bientôt.
Mais la situation ne s'est pas améliorée. On n'a pas libéré un seul pratiquant. De nombreux pratiquants ont été condamnés à des peines de prison longues après que les autorités aient suivi un simulacre légal. Les officiels dans les camps de travail et les centres de détention ont augmenté leurs efforts pour essayer de « transformer » les pratiquants. Des policiers des différentes localités à travers le pays arrêtent encore les pratiquants pour les accuser ensuite du crime « d'empêcher l’application de la loi ». Selon les reportages de Minghui, plus de 100 pratiquants ont été arrêtés entre les mois de janvier et février et leurs domiciles ont été saccagés. Beaucoup d'entre eux sont dans des centres de détention et attendent leur condamnation.
Voici quelques cas : le 6 janvier 2013, Mme Jiang Shuying, Mme Lin Guoling, Mme Feng Cuirong et Mme Sun Qianjing de la ville de Qixia, Shandong, ont été envoyées à la prison pour femmes de la ville de Jinan. En décembre 2012, M. Lin Guojun et M. Feng Yunxue, originaires de Qixia, ont été envoyés dans les prisons des villes de Yantan et Jinan respectivement, mais on ne les a pas acceptés sur place à cause de leur tension artérielle élevée. Ils sont retenus aujourd'hui au centre de détention de la ville de Qixia.
Le 17 janvier 2013, le Bureau 610 local a donné l’ordre au nouveau Tribunal du district de Shenbei de la ville de Shenyang de juger les pratiquants suivants : Mme Niu Guifang, Mme Qu Lihong, Mme Zhou Fenglan et un pratiquant dont on ne connaît pas le nom. Tous les quatre ont nié les accusations contre eux et ont demandé leur libération inconditionnelle. Le procès a dû être avorté.
Mme Bai Ruifang, résidente de la ville de Xinzhou, province du Shanxi, a commencé à pratiquer le Falun Gong en 2004 et est devenue en bonne santé plus tard. Le 4 septembre 2012, trois policiers l'ont arrêtée alors qu'elle rentrait chez elle. Le 30 janvier 2013 elle a été condamnée à trois ans de prison. Elle a fait appel.
Le 4 février 2013, des fonctionnaires du Tribunal du district d’Aimin de la ville de Mudanjiang, province du Heilongjiang, ont tenu dans le centre de détention de Mudanjiang des audiences secrètes concernant le cas de Mme Han Xiufang, M. Gong Chengge, Mme Liu Chunlan et M. Sun Fa, tous pratiquants. Quand les familles ont demandé au tribunal pourquoi elles n'avaient pas été prévenues, il leur a été répondu que c'était parce qu'il s'agissait de pratiquants de Falun Gong.
Le 26 février 2013, quand un parent de Mme Yu Lifeng a demandé à Wang Meng, un fonctionnaire du Tribunal de Xinmin de la ville de Xinmin, province du Liaoning, quand aurait lieu l'audience, Wang a hésité et n'a pas pu fournir une date exacte. Il leur a dit que le verdict avait déjà été prononcé et que le cas était alors entre les mains du Tribunal intermédiaire de Shenyang. Le Tribunal de Xinmin a condamné Mme Yu à sept ans de prison sans avoir procédé à une audience.
Mme Huang Yujie, habitante du district de Lubei, ville de Tangshan, province du Hebei, a été condamnée récemment à quatre ans de prison. Le 10 février 2013, elle a été envoyée à la prison pour femmes de la ville de Shijiazhuang. Ses parents n'ont pas pu supporter le stress et ont été hospitalisés.
M. Zhao Xidong réside dans la ville de Harbin. Le Tribunal du district de Nangang de la ville de Harbin et le Tribunal intermédiaire de Harbin l'ont condamné à quatre ans de prison. Le 27 février 2013 il a été transféré à la prison de Hulan.
Le Bureau 610 du canton de Donghai, le parquet de Donghai et le Tribunal de Donghai ont tenu trois audiences concernant le cas de Mme Wang Mingxiang de la ville de Linyi, province du Shandong, et de Mme Yu Peiling de Pékin. Elles ont été condamnées respectivement à trois et quatre ans de prison. À la fin du procès, leurs avocats ont posé des questions au procureur qui a affirmé qu'il fallait faire les choses de cette façon-là même s’il n'existait pas de fondement légal. Les deux pratiquantes ont fait appel auprès du Tribunal intermédiaire de la ville de Lianyungang.
Le Parti est toujours corrompu et maléfique
Le monde entier connaît maintenant la persécution du Falun Gong. Même si le PCC éliminera le système des travaux forcés, le Parti demeure corrompu et maléfique. Le changement de la condamnation de travail forcé en peine de prison ne change que l'endroit où la victime sera persécutée. Au cours de ses 50 années de pouvoir, le PCC a commis des crimes innombrables contre ses propres citoyens : 80 millions de morts anormales, le massacre du 4 juin, des centaines de millions d'avortements forcés, les décès de millions de pratiquants de Falun Gong, le prélèvement des organes sur des pratiquants de Falun Gong vivants, et la liste ne s'arrête pas là.
Les crimes du PCC sont impardonnables et ceux qui y ont pris part seront punis. Le PCC doit être éliminé.
Traduit de l'anglais en France
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Catégorie: Opinions